LA PERMACULTURE, UNE CHANCE POUR NOS PAYSANS... & LA PLANÈTE

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Allez-y, il n'a pas de Copyright.

 

 

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 Alors que les problèmes du monde sont de plus en plus compliqués,

leurs solutions sont honteusement simples ! »

(Bill MOLLISON dixit, biologiste australien, l'un des initiateurs de la permaculture.)

 

Une dédicace de 2 minutes par Guillaume PLEY, aux Agriculteurs pour rappeler leur importance...

Vous pouvez l'écouter ou l'arrêter en cliquant sur les symboles suivants :

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AVANT-PROPOS

 

Pour bien comprendre l'enjeu de l'agriculture des années à venir, il conviendrait que vous puissiez visionner le film que j'ai placé en fin d'article (là, tout en bas de cette page), dans lequel une vingtaine de professionnels vous expliquent les inconvénients de l'agriculture telle que celle à laquelle les multinationales ont conduit nos agriculteurs depuis un siècle dans le seul but de les enrichir, elles, les multinationales...

 

OUI, nous pouvons nous passer de glyphosates,

OUI, nous pouvons nous passer d'engrais,

OUI, nous pouvons nous passer des pesticides,

 

OUI, OUI, OUI, et OUI, nous pouvons nous passer de ces poisons du style « Roundup » et de tous les produits présentés comme indispensables par les Monsanto, Cargill, Dow-DuPont, Land O'Lakes, Bayer et autres industriels agroalimentaires qui s'en sont fait les vecteurs et sont arrivé en situation d'oligopole parce qu'on les a laissé faire !

 

Et, après avoir dialogué avec un jeune permaculteur, j'ajouterai, hélas, à cette liste de multinationales, un bon nombre de paysans traditionnels actuels qui en toute bonne foi n'acceptent pas de remettre en cause ce qu'ils croient être leur métier, parce que c'est celui que faisaient leurs parents et celui que faisaient leur grands-parents...! Et ils ne sont pas encore prêts à accepter de regarder les choses en face.

 

La facilité apportée par les produits « qui font pousser » et ceux « qui tuent » les mauvaises herbes, leur ont fait oublier les savoirs ancestraux et le simple bon sens.

 

L'usage des pesticides, des engrais chimiques et des techniques de labour profond sont indissociables. Le labour, en bouleversant le milieu sous-terrain, tue la vie des micro-organismes qui sont pourtant garants de la fertilité du sol.

  

Les engrais pallient donc artificiellement à ce manque en apportant en masse aux plantes trois éléments chimiques (azote, potassium, phosphore) sur les 28 dont leur métabolisme a besoin. 

 

Ces carences entraînent une déficience des cultures qui se traduit par une sensibilité accrue aux maladies et aux attaques d'insectes ravageurs. Les pesticides deviennent alors indispensables : fongicides, insecticides. Les herbicides viennent déséquilibrer un peu plus le milieu vivant en contaminant de façon durable la terre et l'eau.

 

Enfin, il ne faut pas perdre de vue que l'agriculture industrielle moderne dévore les énergies. Il faut 4 tonnes de pétrole pour obtenir une tonne d'engrais… Et le pétrole se fait de plus en plus cher et va se raréfier encore parce qu'il pollue.

 

Actuellement, l'usage des engrais et l'usage des herbicides, fongicides et insecticides entrainent une dépense de 20 calories pour en produire une seule.

 

Imaginez un peu que la permaculture propose tout simplement de produire 20 calories en n'en dépensant qu'une seule, c'est à dire inverser carrément le rapport! 

 

Ne désespérons pas, des solutions existent.

 

Les savoirs ancestraux représentaient pour les agriculteurs une richesse considérable, faite de gestes et de connaissances,  transmise de génération en génération, jusqu'à il y a encore quelques décennies.

 

Par ailleurs, les découvertes modernes en biologie et biochimie nous font mieux comprendre le fonctionnement très élaboré amenant à la fertilité des sols.

 

En alliant les connaissances du présent et celles du passé, ne pouvons-nous pas proposer un modèle d'agriculture locale, saine et auto-fertile  ?

 

C'est bien là l'un des obstacles qui va être le plus difficile à franchir : convaincre ses propres confrères ! 

 

Je publie un film très instructif à la fin de cet article, bien qu'il dure plus d'une heure, faites l'effort de le visionner !

 

Si vous disposez d'un peu de temps, je serais tenté de vous conseiller de le visionner en un premier temps avant de poursuivre votre lecture, pour bien saisir l'urgence du problème. C'est expliqué simplement par des agriculteurs chevronnées qui ont tout compris ! 

 

Petit rajout fait en Mai 2019... Juste pour illustrer le pouvoir inacceptable des multinationales… Elles m'ont interdit l'accès à la vidéo dont il est question ci-dessus et dont je me servais pour mes explications, avec des raisons iniques… Fort heureusement, j'en ai retrouvé une à peu près identique qu'elles ne pourront pas me faire supprimer sans de gros ennuis avec la CNAV et la CNIL !... 

 

Puis vous lirez alors le reste de cet article pour découvrir les solutions que nous préconisons dans ce qui suit, et si j'ai su éveiller votre intérêt, vous aurez tout compris aux enjeux de la planète et vous aurez en main tous les arguments pour devenir à votre tour un promoteur enthousiaste de l'agriculture de demain qui forcément devra passer par la permaculture si l'on souhaite sauver notre planète !

 

Quelle gageure, mais on en est réellement là... N'allez pas croire que nous essayons de noircir le problème dans le seul but de vous amener à adopter ou faire adopter la solution que nous préconisons. 

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Dernière heure, s'il était encore utile d'apporter un autre témoignage !... : nous avons eu il y a quelques jours comme c'est devenu une habitude depuis une dizaine d'années, le 9 aout 2018 de très violents orages dits « cévenols » dans la vallée du Rhône, certes exceptionnels (… et Mr TRUMP prétends toujours qu'il n'y a pas de réchauffement climatique entrainant un changement de climat!).

 

Il est tombé, en deux heures sur le département du Gard, autant d'eau qu'en deux mois, mais quand on regarde aujourd'hui la couleur de l'eau du Rhône, boueuse et marron foncé, force est de reconnaître qu'il charrie des tonnes de bonne terre et d'humus provenant du ruissellement de champs mis à nu...

 

Quelle tristesse de voir ainsi le Rhône se transformer en « Fleuve Jaune » (cf. plus loin), et toute cette bonne terre qui part en mer bêtement, dans de gros bouillonnements impressionnants à la vitesse de 2000 m3 par seconde entrainant avec lui des tonnes d'engrais et de désherbants qui vont la polluer encore plus !

 

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Article du Midi-Libre du Vendredi 10 aout 2018...

 

INONDATIONS VILLENEUVE 9 aout 2018.jpg

Le 9 aout 2018, là, juste devant notre maison,

Notre rue de la République à Villeneuve transformée en bras du Rhône,

Et, à droite... non pas le Rhône, mais le terrain de foot de la ville !

 

Cela dit, ma rencontre fortuite avec Étienne LEGEAY, un jeune agronome qui s’est lancé dans la voie de la « permaculture » pour la culture de plantes aromatiques dans le Gard afin d'en extraire des huiles essentielles, m’a fait m’intéresser très sérieusement, il y a quelques mois, à cette technique nouvelle dont j’avais entendu parler, tout comme vous probablement, mais que je ne connaissais pas vraiment.

 

J'avais bien eu une petite idée de la chose après avoir visité à Manosque l'usine de « L'Occitane » avec Juliette, il y a deux ans, parce qu'elle aurait souhaité travailler pour eux dans la communication, en Australie, son pays d'adoption.

 

La « Success Story » de son créateur, Olivier BAUSSAN assisté depuis ses débuts par notre petite voisine de Manosque Marie-Claire MARTINEZ, est bien la preuve que l'on peut arriver à trouver sa voie dans ce type de projet et y faire fortune sans compromission avec les géants de la chimie, tout en œuvrant pour des causes justes (« L'Occitane » soutient en permanence des projets agricoles en Afrique pour permettre aux autochtones de s'en sortir sur place et d'évoluer)...

 

C'est bien sûr, il a commencé en 1976, lui, mais il n'est jamais trop tard pour bien faire ! 

 

 l'Occitane a 40 ans.JPG

 

Ce qui m'a intrigué tout particulièrement, ce sont les trois principes-éthiques de base de la permaculture qui ont été énoncés par ses concepteurs, dès  le démarrage :

 

1 - Prendre soin de la terre,

2 - Prendre soin des gens (et son corollaire, prendre soin de soi),

3 - Partager les surplus.

 

Je suis un peu âgé, hélas, pour la mettre en pratique (sauf dans notre petit jardin de curé), et j’envie Étienne de pouvoir le faire, mais on n’est jamais trop vieux pour promouvoir les bonnes idées en souhaitant qu'il ne soit jamais trop tard pour sauver notre planète !

 

Tout comme le Colibri de Pierre RABHI c’est donc ce que je souhaite faire à travers cet article dont l’idée m’est venu après le constat désespérant de l’échec de l’Agriculture Traditionnelle en France depuis 60 ans (cf. mon coup de gueule en cliquant sur L’AGRICULTURE A TOUT FAUX DEPUIS 60 ANS!) car elle est pieds et poings liés au lobby de grands groupes industriels qui l’empêchent de se remettre en question… Voir également mon article sur PRODUITS CHIMIQUES : NOS ENFANTS SONT EN DANGER. et en particulier la seconde vidéo qui apparait en fin d'article en plaçant le curseur sur 1h51 pour ne voir que l'accusation et le témoignage du seul agriculteur Français qui est arrivé à faire condamner MONSANTO pour son cancer.

 

En m’intéressant à la « permaculture » je n’ai pas tardé à découvrir toute une mouvance qui est un encouragement propre à remuer la morosité de l’activité économique agricole de notre belle planète à l’ère de la mondialisation et encourager ceux qui rêvent et œuvrent pour un avenir meilleur.

 

Les économistes n'arrêtent pas de parler de croissance… Et tous les Européens finissent pas croire que sans croissance on ne pourrait rien faire, alors qu'il conviendrait dès maintenant d'organiser la décroissance, je dis bien organiser et non subir. J'ai rajouté en fin d'article une intervention TED de Konrad SCHREIBER qui présente fort bien le problème et donne ses solutions. N'hésitez pas à en consulter la vidéo afin de pouvoir vous-même apporter les arguments qui vous sont indispensables pour aborder cet autre volet des bonnes pratiques. 

 

Ne vous laissez pas bourrer le crâne par des financiers qui n'ont dans leur ligne de mire que le profit… à commencer par le leur, bien entendu, en vous laissant croire que la croissance c'est là, la seule issue pour les peuples en voie de développement dont nous mêmes, les Français !

 

 

PUIS, UN COUP DE GUEULE ARGUMENTÉ

 

 

Au moment même, ce 10 aout 2018, où MONSANTO vient d’être condamné à un dédommagement de 280 millions de $ par un tribunal américain qui a reconnu ce groupe comme responsable du cancer d’un jardinier de Los Angeles qui a pulvérisé du ROUNDUP pendant 10 ans sur les plates bandes d’une école (depuis 10 ans 5000 agriculteurs Américains ont porté plainte pour les mêmes causes, mais c'est la 1ère fois que la justice reconnait les faits!), BAYER qui gère ce groupe, fait appel de la décision en prétendant candidement, sans en apporter aucunement les preuves scientifiques - et pour cause, il n'y en a pas - que le « Glyphosate » est sans danger ! (Sans danger ? cf. également mon article sur LES ABEILLES, ENJEU MONDIAL POUR L'AVENIR DE L'HUMANITÉ).  

 

Au moment même où Donald TRUMP, le dirigeant de la 1ère puissance industrielle mondiale prétends que le réchauffement climatique est une foutaise pour se désengager d’un accord mondialement signé et reconnu qui dérangeait ses intérêts personnels d’enrichissement et de réélection, tout comme Georges BUSH, l’un de ses prédécesseurs avait prétendu l’existence d’un armement de destruction massive en Irak pour justifier son intervention dans un conflit inique uniquement destiné à servir les intérêts économiques personnels de sa famille et de ses amis.  

 

Le modèle agricole actuel, basé sur des fermes géantes qu’on voudrait nous faire croire comme inéluctable pour justifier des remembrements qui, économiquement et financièrement, ne sont destinés qu’à produire plus de profit au bénéfice de grands groupes, tout en étant une aberration technique…

 

Ce modèle-là, qui empoisonnent les sols avec ses pesticides et ses fertilisants sous le dictat de grandes sociétés agroalimentaires ou chimiques, arrive à son terme.

 

Petit aparté communiqué par mon fils Martin qui oeuvre pour le service informatique d'OXFAM (ONG mondiale digne de confiance... à Bonn en Allemagne) :

 

Sachez que l’an dernier, 2017, selon OXFAM, le nombre de milliardaires a connu sa plus forte hausse de l’histoire, avec un nouveau milliardaire tous les deux jours.

 

En douze mois seulement (de mars 2016 à mars 2017), leur richesse a augmenté de 762 milliards de dollars, soit sept fois le montant qui permettrait de mettre fin à la pauvreté extrême dans le monde.

 

82 % des richesses créées dans le monde ont bénéficié aux 1 % les plus riches de la population mondiale, alors que la situation n’a pas évolué pour les 50 % les plus pauvres.

 

Au cours des dix dernières années, les travailleurs ordinaires, vous, moi, ont vu leurs revenus augmenter de 2 % en moyenne par an. Dans le même temps la fortune des milliardaires a augmenté de 13 % par an.

 

En 2017, les 1200 plus grandes entreprises mondiales ont versé plus de 1000 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires, ce qui représente une augmentation de 7,7 % sur l'année précédente et 12 fois le montant qui permettrait de mettre fin à l'extrême pauvreté...

 

 

Il faut bien être conscients que, de nos jours :

 

        • Les légumes sont cultivés hors sol dans de l’eau saturée de produits chimiques si bien que leur gout a disparu.
        • Les poules sont entassées dans des batteries gigantesques sans liberté de mouvement, elles sont gavées de produits chimiques qui se retrouvent dans leur chair et dans leurs œufs. 
        • Les légumes transgéniques se consomment alors que l’on ignore leurs effets sur la santé. 
        • Les fruits sont souillés de pesticides et de conservateurs empêchant tout défaut ou taches sur leur pelure, mais a t'on vraiment besoin de ça? 
        • Les scandales alimentaires s’enchainent et ne représentent que la face visible de l’iceberg.
        • Les cancers et les allergies alimentaires n’ont jamais été aussi nombreux.

 

Le modèle agricole actuel nous empoisonne à petit feu, les fertilisants, les pesticides et les conservateurs sont partout, ils nous contaminent tous les jours un peu plus.

 

Chaque jour des centaines de personnes meurent de cancers, d’intoxications, d’allergies générées par des produits toxiques disséminés dans notre alimentation.

 

Des études scientifiques bidon financées par le lobby de l’industrie agroalimentaire tentent de nous cacher la réalité des choses.

 

Pourtant la réalité est bien là :

 

        • La belle pomme verte que vous mangez tous les jours est imbibée de pesticides jusqu’à plus de 1 cm en dessous de sa pelure, et l'adage plein de bons sens de nos parents « Pèle la pomme à ton ennemi et la poire à ton ami » n'a plus de raison d'être !
        • Les belles salades bien vertes de votre grande surface sont cultivées hors sol dans de l’eau bourrée de nitrates,
        • Les œufs que vous consommez régulièrement sont empoisonnés d’insecticides anti-poux et d’antibiotiques.
        • Le patrimoine génétique du maïs que vous ingurgitez et dont on bourre nos basses-cours a été manipulé pour qu’il résiste à la sècheresse et aux maladies et pour que les plus démunis ne puissent se servir de leur récolte pour renouveler leurs semis sans devoir en racheter au prix fort car les grands groupes multinationaux de l'agro-business les ont rendu stériles, incapables de se reproduire.
        • Les tomates en grappe des grandes surfaces contiennent plus d’eau et d’additifs que de véritables tomates. On est même obligés de leur rajouter des arômes pour qu'elles sentent la tomate!
        • Les choux sont enduits au formol pour se conserver plus longtemps.
        • Les lapins qui sont vendus dans la grande distribution, sont élévés en batterie pour leur viande. ils sont entassés dans des cages à 10 par m²; et ils sont bourrés d'antibiotiques qui n'ont même plus d'efficacité sur l'homme tellement les virus s'y sont adaptés (et on en retrouve des traces inimaginables, 10 fois supérieures à la norme, dans l'eau du robinet, car les stations d'épurations locales ne sont pas capables de les éliminer !)
        • Et ne parlons pas de ces produits qui nous arrivent de l'autre bout du monde avec une empreinte-carbone grosse comme ça... (Martine était furieuse d'avoir acheté l'autre jour sans s'en rendre compte de l'ail qui nous arrivait du chili, alors qu'on est producteur d'ail dans le Vaucluse ! 

 

Devant ce constat accablant, on a tendance à se tourner vers la filière bio, mais, là encore, l’industrie agroalimentaire est venue mettre sa griffe pour augmenter ses marges.

 

Le label « bio », c'est tellement tentant, représentait une nouvelle manière de faire du fric, et elle y a sauté à pieds joints: 40% des produits bio sont dorénavant importés de l’étranger sans aucune traçabilité et avec, bien sûr, en plus, des fumigations de conservateurs, voire des irradiations nucléaires pour assurer la conservation pendant le transport.

 

Les fraudes au bio se multiplient et les contrôles sont quasi inexistants, et pourquoi se géner, les politiques ferment les yeux... 

 

On fait aujourd’hui du bio industriel… quel ineptie !

 

Le label bio n’offre aujourd’hui plus aucune garantie si ce n’est celle de payer plus cher un produit empoisonné. On se rappellera le bel exemple de l'expertise de l'Association de consommateurs indépendante « Que Choisir » qui avait démontré que les saumons d'élevage bio contenaient 2 fois plus de polluants (dioxine et mercure) que les saumons issus de la pêche conventionnelle.

 

Et pour couronner le tout et définitivement enterrer le label bio, l’Union Européenne a autorisé un seuil minimum de pesticides dans les produits labélisés bio tout comme elle n'a pas voulu suivre la France dans son projet d'interdiction totale d'utilisation des glyfosates ! 

 

Mais que font nos députés Européens ? De qui se moque-t-on ?

 

Aujourd’hui, il nous faut dire NON, NON et NON à tout cela, et plaider pour un retour à l’agriculture locale, sans pesticides, sans fertilisants, sans OGM, sans conservateurs, et surtout sans l’industrie agroalimentaire et sans les labels bidons de l’UE ou de tel ou tel distributeur.

 

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C'est sûr, ils sont beaux et sans taches les légumes bio des grands distributeurs !

 

La solution, elle est là, sous nos yeux ! Ne laissons pas passer la chance de survie de l’humanité… Une agriculture responsable basée sur des techniques permaculturelles totalement en harmonie avec la faune et la flore sont « la » solution.

 

Ce mode d’agriculture n’est pas une utopie, c’est une révolution qui a commencé, c’est un nouvel espoir. SOUTENONS-LA et ayons le courage de boycotter ou tout au moins de se passer de certains produits…

 

 

La permaculture doit être connue du plus grand nombre !

 

 

MAIS QU’EST-CE DONC, AU FAIT, QUE LA PERMACULTURE ?

 

La « permaculture » c’est une méthode systémique (manière d'aborder, de définir, transmettre, expliquer, enseigner) et globale qui vise à concevoir des systèmes (par exemple des habitats humains et des systèmes agricoles, mais cela peut être appliqué à n'importe quel système) en s'inspirant de l’écologie naturelle par bio mimétisme et éco mimétisme.

 

Cela consiste à s'inspirer des solutions de la tradition tout comme celles de la nature vivante pour créer de nouvelles solutions industrielles artificielles.

 

1 - 3 - Avion d'Adler est un biomimétisme.jpg
Exemple-type de bio-mimétisme : l’avion d’Adler,

basé sur la morphologie d'une simple chauvesouris.

 

Elle n'est pas une méthode figée, mais un « mode d'action » qui prend en considération la biodiversité de chaque écosystème.

 

Elle ambitionne une production agricole durable, très économe en énergie (autant en ce qui concerne le carburant que le travail manuel et mécanique) et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques, tout en laissant à la nature « sauvage » le plus de place possible.

 

L'inspirateur de ce modèle d'agriculture naturelle est Masanobu FUKUOKA (1913-2008),  un microbiologiste Japonais spécialisé en phytopathologie qui a travaillé à la « Division de l'Inspection des Plantes » du Bureau des Douanes de Yokohama.

 

FUKUOKA a douté très rapidement des progrès apportés par la science à « l'agriculture traditionnelle » et avait commencé à réfléchir sur une autre façon de la concevoir.

 

La méthode de la « permaculture » a été ensuite reprise et théorisée dans les années 1970 par deux Australiens visionnaires que l'on reconnaît universellement comme les initiateurs de cet ambitieux projet mondial: Bill MOLLISON, un biologiste, et David HOLMGREN, un essayiste, auxquels quantité de chercheurs ont aussitôt emboité le pas dans le monde entier.

 

Le terme « permaculture » voulait signifier initialement « agriculture permanente », mais il a été rapidement étendu pour signifier « culture de la permanence » car les aspects sociaux faisaient partie intégrante d'un système véritablement durable, bien que cette dernière signification soit encore aujourd'hui sujette à polémique.

 

Avec ce sens étendu, la « permaculture » forme des individus à une approche éthique de la culture ainsi qu'à un ensemble de principes.

 

L'objectif étant de permettre à ces individus de concevoir leur propre environnement, et ainsi de créer des habitats humains plus autonomes, durables et résilients, et donc une société moins dépendante des systèmes industriels de production et de distribution identifiés par MOLLISON comme le fondement de la destruction systématique des écosystèmes.

 

Elle utilise entre autres des notions d'écologie, de paysagisme, d'agriculture biologique, de bio mimétisme, d'éthique, de philosophie et de pédagogie.

 

La « permaculture » invite à mettre ces aspects théoriques en relation avec les observations réalisées sur le terrain de façon harmonieuse.

 

Elle est désormais enseignée en France dans quelques lycées agricoles par des professeurs qui ont bien compris qu’il fallait reprendre le problème de l’agriculture à la base et transmettre les bons gestes et les bonnes pratiques à leurs élèves (pour ma part, j'ai pu le constater de vive voix chez un copain dont l'épouse gère, dans sa ferme modèle le « Conservatoire des Plantes Alpines » à Gap et intervient donc dans ce lycée).

 

 

INTRODUCTION AUX PRINCIPES DE LA PERMACULTURE

 

Dès que l’on s’intéresse à la permaculture comme je l’ai fait moi-même on est étonnés de la masse d’informations que l’on peut trouver sur le sujet. C'est dire s'il concerne un grand nombre de passionnés.

 

Mais pourquoi donc l’idée ne se propage pas plus vite… C’est qu’ils sont drôlement bien organisés les lobbyistes des multinationales !

 

J’ai emprunté l’esprit de ce qui suit, en partie, à Benjamin BROUSTEY, un jeune designer et formateur en permaculture, en citant sans vergogne in extenso certains passages de la première version de son « guide du permaculteur débutant » que j’ai lu avec soin et qu’il souhaitait voir diffuser le plus possible dans une approche de transmission pour promouvoir la permaculture.

 

Bien que le « design de la permaculture » soit devenu ce dont vit désormais sa petite entreprise (www.permaculturedesign.fr), il l’explique fort bien dans un message qu’il m’a adressé avec beaucoup d’humilité, et c’est tout à son honneur.

 

Comme il ne prétend pas pouvoir satisfaire toutes les demandes de design de permaculture qui pourraient lui être faites, alors, autant diffuser le plus possible l’idée de cette révolution en marche dans le monde agricole comme dans le monde politique pour que l’Agriculture Française conserve toutes ses chances de ne pas être la dernière à l’initier si elle tient à conserver la tradition et la réputation de sa production agricole de qualité… et sa survie !

 

1 - 4 - Permaculture Design.JPG

 

Je cite donc maintenant presque en mot à mot, dans ce qui suit, sans vergogne et avec sa bénédiction, certains passages de la présentation de son « guide du permaculteur débutant » avec quelques améliorations que j’ai jugées indispensables, çà et là.

 

Le monde tel que vous le connaissez n’aura bientôt plus cours et a, d'ores et déjà en tous cas, dépassé sa date limite de péremption.

 

Nous, occidentaux, nous avons trop tiré sur la corde, trop consommé, trop puisé dans les ressources naturelles de la planète et les pays en développement n'ont plus hélas qu'une idée en tête : nous rattraper et vivre comme nous avons vécu, après avoir subi des siècles de disette et de pouvoir absolutiste.

 

Il faut bien se faire à l'idée qu'un système ou tout le monde vit au-dessus de ce que peuvent nous offrir les ressources naturelles n'est plus soutenable aujourd'hui, et des pans entiers de ce système s’effondrent actuellement ou vont bientôt s’effondrer.

 

Rien de captivant de toute manière dans ce genre de système puisque nous avons été l'objet de stratégies de pouvoirs mises en place par une élite mondiale qui avait pour seuls objectifs de nourrir leur avidité toujours plus grande. Et c'est bien là les limites du système capitaliste à ne pas dépasser...

 

Il l'a été, et on enrage de voir que la prise de conscience politique est si longue à la détente et bien timorée, même  si des bonnes volontés essayent un peu partout de faire avancer le problème et proposent des solutions !

 

Ces stratégies ont été élaborées sans aucune conscience de la nature et de ses relations avec les êtres humains comme un tout, ce qui conduit aujourd'hui notre civilisation à un véritable désastre.

 

Les lobbys de ces élites détruisent nos sols et notre santé, nous vendent les engrais et les médicaments qui vont avec, l'ensemble des médias leur appartient et ils peuvent donc continuer à nous maintenir dans une situation d'illusion et de dépendance qui les arrange si nous ne mettons pas le poing sur la table en nous écriant « ASSEZ », tout en montrant à nos semblables ce que l’on peut et doit faire pour changer la donne.

 

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Le pic de production du pétrole a été atteint en 2015... Comme toutes les ressources naturelles,

Notre indispensable pétrole a une fin, et va devenir rare et cher.

 

L'état de notre planète est maintenant clair : changements climatiques, effondrements économiques, crises sociales, pic pétrolier dépassé, épuisement de nombreuses autres ressources indispensables pour le système actuel (il nous reste peu de pétrole, de phosphates, et d'autres matières qui font tourner notre système actuel), et par-dessus tout, la ressource en eau douce est en grave danger...

 

Nous pourrions parler de ce diagnostic alarmant et de la manipulation que nous vivons depuis des années (cf. l’article 60 ANS QUE L’AGRICULTURE A TOUT FAUX) mais ce n'est pas le sujet du présent article.

 

« En permaculture, ce ne sont pas les problèmes qui nous intéressent,

mais les solutions ! »

 

Ce que vous allez découvrir dans ce qui suit est donc, « l’une » des solutions pour l'avenir, celle qui est la plus efficace de l’avis d’un grand nombre d’experts.

 

Il ne s'agit pas, bien sûr, de la panacée, mais d'un tout qui est à la fois science, philosophie, réalisme et logique implacable, et qui, par-dessus tout, fonctionne !

 

De nombreuses personnes et communautés, de par le monde appliquent déjà ces principes, méthodes et techniques et ce, depuis des dizaines, (centaines d'années pour certains peuples, dits primitifs... mais raisonnables.)

 

Le film « DEMAIN » au financement duquel j‘ai participé avec enthousiasme au moment de sa conception en 2013 (cf. mon article sur « DEMAIN » POUR SE REAPPROPRIER LA DEMOCRATIE !) a initié une prise de conscience… mais il ne faut pas en rester là !

 

Les photos qui suivent sont des réalisations concrètes de « permaculteurs » connus à travers le monde, très souvent sollicités par certaines organisations gouvernementales, ou autres ONG, qui, elles, ont très bien compris l’intérêt de la permaculture.

 

Alors commençons immédiatement à examiner trois cas concrets pour mieux vous faire comprendre son intérêt :

 

1er exemple, le « PLATEAU DE LŒSS » dans le centre de la Chine reconnu comme étant le berceau de la civilisation chinoise…

 

Autrefois, c’était un écosystème nourricier de monoculture intensive exemplaire qui utilisait les eaux du « Fleuve Jaune » dont on a rebattu les oreilles des gamins du babyboum… Ce même écosystème a fini par être ravagé par la l’érosion, consécutive à ce type d’agriculture qui a complètement détruit la région devenue un désert en quelques années, ce qui a entrainé des millions d’habitants bien en dessous du seuil de pauvreté.

 

Le Fleuve Jaune (en chinois le « Huāng hé ») est le 2ème plus long fleuve de Chine après le « Yangzi Jiang ». Long de 5464 kilomètres, il se jette dans la mer de Bohai, (la mer Jaune), à l’ouest de la Corée et du Japon.

 

Son nom lui vient en fait de sa couleur boueuse liée à sa forte turbidité car il a toujours charrié de grandes quantités d'alluvions (lœss et limons jaunes) qui ont fertilisé pendant un temps la grande plaine du Nord de la Chine qu'il irriguait. Hélas, pour une grande partie, cette plaine est devenue un désert après la guerre.

 

Il faut signaler qu'en 1938, le « Kouo-Min-Tang » (Le parti nationaliste chinois au pouvoir) a détruit les digues retenant le fleuve dans le but de ralentir l'avancée de l'armée japonaise, ce qui avait provoqué de graves inondations et causé la mort d’au moins 500 000 personnes parmi la population locale, tout en laissant partir à la mer des millions de tonnes de limon !

 

En 1994, le gouvernement a pris les choses en main et un projet financé par la banque mondiale et basé sur la permaculture, a réalisé un véritable miracle. 

 

Le plateau qui fait environ la surface de la France (sic ! saviez-vous qu'elle fait... 551 000 Km² hors les Dom), respire à nouveau et ses habitants ont pu voir leur vie s’améliorer de manière étonnante en une vingtaine d’années seulement.

 

Les photos ci-dessous n’ont pas besoin d’être commentées !

 

2 - 0 - Plateau de Loess en Chine 6.jpg2 - 1 - Plateau de Loess en Chine 5 avant.jpg
Le plateau de Lœss, entièrement restauré par des milliers de paysans en terrasses permacoles

 

2 - 2 - 1 - Plateau de Loess en Chine 2 avant.jpg

Photos d'archives pendant les travaux d'aménagement

 

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1994                                     2015

   

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Voici un aspect du plateau de Lœss redevenu un paradis vert en 2018…

 

 

2ème exemple, La JORDANIE, AU MILIEU DU DÉSERT DE WADI RUM, l’un des endroits les plus secs et incultes de la planète, un projet pharaonique a été initié il y a quelques années grâce à la présence d'une énorme quantité d'eau accumulée là depuis des siècles et découverte fortuitement dans une poche phréatique à 400m de profondeur… qui est en train de s'épuiser car les précipitations dans cette partie du monde sont pratiquement nulles et la nappe phréatique n'est approvisionné que par une source sous-terraine minuscule incapable d'étaler le pompage.

 

 

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Heureusement cette folie pharaonique a laissé la place à la permaculture...

 

Mais ce qui va sauver cette région est l'expérience menée en 4 ans seulement, par le spécialiste de la permaculture qu'est Geoff LAWTON (qui fait partie de l’équipe Australienne MOLLISON-HOLMGREN). Il a réussi à créer une oasis qui se suffit à elle-même grâce à des techniques ingénieuses pour récupérer le peu d'eau présente et à la redistribuer à des champs permacoles où l'on peut récoler maintenant toutes sortes de légumes et céréales.

 

 

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Geoff LAWTON montre le même endroit avant… puis 6 ans après,

 

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et enfin 8 ans après ! Ce qui n'a plus rien à voir avec le « circle farming » forcé... 

 

L'entreprise www.permaculturedesign.fr propose même à des étudiants que cela intéresserait de se joindre à Geoff LAWTON pour poursuivre, pendant leurs vacances scolaires, l’expérience en cours.

 

 

3ème exemple, MOINS SPECTACULAIRE MAIS TOUT AUSSI PARLANT, il vous suffit de surfer un peu sur le net pour vous rendre compte de la multiplicité des projets et réalisations individuels de permaculture en milieu urbain. La ville peut, elle-aussi, être un environnement de production extraordinaire.

 

Prenons ce simple exemple d’une petite maison urbaine Australienne dont le jardin, après 12 semaines seulement arrive à fournir la totalité des légumes nécessaires à une famille…

 

 

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Un design de permaculture urbaine, AVANT / et 12 semaines APRÉS

 

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Grâce à la construction de seulement deux buttes permacoles… celle de droite, bien sûr, pas celle de gauche !

 

 3 - 6 - build-your-own-vegetable-garden-4.jpg   3 - 7 - build-your-own-vegetable-garden-6.jpg
3 étapes intermédiaires…

 

Nous verrons plus loin ce qui se passe dans une butte de permaculture.

 

 

Mais laissons la parole quelques minutes à ce cadre de la région de Rouen, Joseph CHAUFFREY, qui est arrivé en dix années à produire, en pleine ville, 230 Kg de légumes dans l'année 2014, et depuis, plus de 500 Kg de légumes en 2017 avec un potager de seulement... 25m² et une serre de 5m², ce qui représente pratiquement la consommation de toute sa famille tout en étant très généreux avec ses copains…

 

Mais ce qui s’est fait là dans un jardin peut très bien être transposé dans une micro-ferme comme il s’en crée de nombreuses depuis quelques années.

  


 

Dans cet article, vous ne trouverez donc pas de mots scientifiques incompréhensibles mais une analyse objective de ce qu’est la permaculture, par des explications très simples.

 

Le but est clair : diffuser ce message à « Monsieur et Madame tout le monde » et pas seulement à une élite écologiste déjà au courant des problèmes et des solutions que nous pouvons y apporter.

 

A l'inverse de nos « experts », « spécialistes », qui compliquent volontairement les choses pour se rendre indispensable, la simplification est la clé.

 

 

 

ÉTHIQUES ET APPROCHE DE CE QU’EST LA PERMACULTURE…

 

C’est quelque chose de très simple, mais très vaste, derrière un mot compliqué.

 

« Agir avec la nature et non contre elle »

 

La permaculture est basée sur l'observation de la nature, les savoirs traditionnels des anciens, et les découvertes scientifiques récentes.

 

Toutes ces informations ont été harmonieusement compilées et organisées de manière à créer une méthode simple, basée sur des éthiques, ayant pour but de replacer l'homme au sein d'un système durable et soutenable pour notre planète.

 

Cette science traite donc de nombreux sujets : habitat, agriculture, communautés, eau...

 

Nous focalisons beaucoup sur la gestion efficace de l'énergie qui nous est allouée principalement par nul autre que le soleil en attendant les progrès techniques qui nous permettront non de le remplacer, mais de permettre au plus grand nombre l’usage de l’électricité à un prix accessible aux peuples les plus démunis (cf. mon article ITER, PROJET TITANESQUE QUI DEFIE MONDIALISATION ET COMPLEXITE !).

 

Vous y trouverez surement, à certains moments, des techniques que vous connaissez déjà, que votre grand-père utilisait au jardin, ou que vous pratiquez en tant que éco-constructeur ou agriculteur en biodynamie, bref...

 

Le génie qu'ont eu Bill MOLLISON et David HOLMGREN, les créateurs de la permaculture a été de fédérer des milliers d'informations en un système de planification global et cohérent, et d'y adjoindre une éthique indispensable ! 

 

Cette science est en perpétuel mouvement, elle est très inclusive et les acteurs de la permaculture sont constamment à l’affut de nouvelles stratégies, techniques et méthodes pour être encore plus efficaces.

 

Au niveau étymologique, sachez qu'à l'origine le mot « permaculture » est issu de deux contractions anglaises :

 

« PERMANENT-AGRICULTURE »

and « PERMANENT-CULTURE »

= « PERMACULTURE »

 

Cela dit, pour ne jamais oublier nos objectifs principaux, il est indispensable de suivre une éthique et se fixer une ligne de conduite.

 

Voici les éthiques originelles de la permaculture auxquelles tout ce que l'on met en place doit se référer constamment :

 

PRENDRE SOIN DES GENS,

 

PRENDRE SOIN DE LA TERRE ou plutôt ÊTRE ATTENTIF A LA TERRE,

 

REDISTRIBUER LES SURPLUS GÉNÉRÉS (temps, argent, production) à ces deux premières,

 

Cette Trilogie éthique de la Permaculture est présentée habituellement par le schéma suivant :

 

5 - 1 - Fleur des principes ethuques et fonctionnels de la permacultureTrilogie de la permaculture.jpg

Fleur des principes éthiques et fonctionnels de la permaculture.

 

Un peu simpliste, me direz-vous ? Peut-être, pour ces éthiques, mais pourtant tellement vraies...

 

Elles sont le squelette de la façon de penser permacole. Sauf que, à titre personnel, et au fil de ses observations et de son expérience de vie, Benjamin BROUSTEY, s’est aperçu en pratiquant qu'il y manquait une éthique fondamentale dans l'étude de ses fondateurs Australiens, et je le rejoins tout à fait :

 

« PRENDRE SOIN DE SOI » !

 

Il a donc rajouté cette (sous) éthique-là qui peut se résumer par cette citation de Gandhi :

 

« Sois le changement que tu veux voir dans ce monde »,

 

Nous en parlerons un peu plus loin ; mais reprenons cette trilogie…

 

1 - PRENDRE SOIN DES GENS : cette éthique implique de prendre en considération nos besoins basiques, nourriture, logement, éducation, travail, rapports sociaux...

 

2 - ÊTRE ATTENTIF A LA TERRE : ceci inclus tout ce qui vit, et qui est aussi « non-vivant », sol, biodiversité, atmosphère, eau, forêts, etc…

 

3 - REDISTRIBUER LES SURPLUS : cela veut tout simplement dire que lorsque nous avons satisfait nos besoins en respectant les deux premières éthiques, nous pouvons nous employer à aider les autres à le faire. Ou alors, nous pouvons investir notre temps, argent, matériel en surplus à créer ou aider des projets en rapport avec les autres éthiques.

 

Selon Benjamin BROUSTEY, il ne faut pas hésiter à rêver et à mettre toute notre créativité en œuvre pour ces nouveaux projets, la démonstration et l'innovation sont très importantes si l’on veut changer les choses.

 

S’il a rajouté à la 1ère « PRENDRE SOIN DE SOI », c’est tout simplement parce que :

      • Comment aider les autres, si nous sommes déjà nous-même en déséquilibre ?
      • Comment être efficace si notre corps est malmené et en mauvaise forme?
      • Comment enseigner, transmettre, communiquer de façon efficace ?
      • Dans quels sujets ou compétences sommes-nous le plus efficace, et nous connaissons-nous vraiment ?

Tels sont certains des points qu’il nous faut essayer d'éclaircir dans cette éthique-là.

 

 

ET CONCRETEMENT ? Comment avancer et surtout, par quoi commencer ?

 

 

Le design est le cœur de la permaculture. 

 

Avant de passer à la permaculture il va falloir faire l’inventaire de l’existant dans votre exploitation, votre propriété ou votre jardin sans rien oublier.

 

Le « design », c'est un document que l’on va dresser en fonction de cet inventaire, du projet que l’on souhaite réaliser en le fondant sur les éthiques et les principes de la  permaculture, que l’on vient d’étudier.

 

Son but est de vous mettre en œuvre votre projet, vous donner des méthodes, des techniques et des stratégies pour que vous puissiez vous construire un mode de vie durable dans votre environnement personnel.

 

Vos objectifs peuvent être variés : ils vont de l’autosuffisance, de la transformation d’une exploitation agricole existante, à la création d'une micro-ferme, d'une éco entreprise, ou la régénération d'un site, etc…

 

C'est pour cela qu'un « design » est toujours unique car il correspond à vos propres besoins, souhaits, budget, au temps que vous souhaitez y investir mais aussi au climat du lieu, au terrain, et à votre culture...

 

À titre d’exemple, voici le « design » professionnel d'une grande propriété destinée à l’élevage de chevaux située près de Brisbane, à Gatton (Queensland - Australie), dressé par un cabinet Australien spécialisé :

 

6 - 1- Design d'une propriété.jpg

Gestion holistique* des pâtures, des forêts et fruitières, etc...

Par Nick Huggins (cliquer sur le plan pour le rendre plus lisible en le doublant)

 

* « Holistique » veut dire : considérer les choses d’une manière globale et non pas de façon disjointe.  « la Permaculture, c'est un tout » !

 

 

POURQUOI FAIRE UN « DESIGN » DE PERMACULTURE ?

 

C'est en quelque sorte une « Checklist » des éléments existants et à prévoir et qui vont être pris en compte pour mettre en place un projet de permaculture.

 

1 - Vous allez réellement mettre en place un plan d'action pour régénérer, préserver la nature tout en vivant, si vous le voulez, de celle-ci.

 

2 - En ayant ce plan d'actions à suivre, ainsi que des stratégies cohérentes en rapport avec vos objectifs, vous aller économiser beaucoup de temps et d'argent.
 
3 - Vous mettrez en place des systèmes durables pour plusieurs générations, dont vos enfants et petits-enfants profiteront.
 
4 - Vous allez tendre vers l'autosuffisance, vous serez moins dépendant d'achats de produits, et d'énergie, ce qui peut vous permettre de passer moins de temps à gagner votre vie et à l'utiliser pour autre chose...
 
5 - Vous produirez des aliments sains, et aurez par incidence un corps en meilleur santé ainsi que votre famille. Vous passerez peut-être moins souvent à la pharmacie... Celle-ci pourrait même être votre jardin!
 
6 - Vous serez plus résilient face à un avenir incertain au niveau de l'énergie et de la sécurité alimentaire notamment.
 
7 - Enfin : vous avez des économies (donc de l'énergie stockée!), qui sont plutôt en fragilité au vu de la situation financière mondiale actuelle et à venir, et qui sert on ne sait quelles activités, à des endroits inconnus...
 
8 - Le placement le plus rentable, le plus durable, et ce, sur des générations, est d’investir dans la création et la régénération de ressources naturelles durables plutôt que dans les trusts qui les surexploite.

 

Les forêts, les terres riches, les étangs poissonneux, prennent de plus en plus de valeurs.

 

Un terrain composé de vergers, de légumes vivaces (jardin-forêt), d'herbes médicinales, plantés d'arbres pour le bois d’œuvre, de chauffe, avec des mares remplies de poissons et un sol plein de vie est beaucoup plus intéressant que d'acheter quelques kilos d'or que vous ou vos enfants ne pourront jamais manger!

 

 

LES 10 PRINCIPES DE BASE DU « DESIGN » EN PERMACULTURE :

 

1 - Chaque élément est positionné avec un ou plusieurs autres, pour qu'ils s'assistent mutuellement.

 

Les relations entre tous les être-vivants sont privilégiées, elles sont très souvent bénéfiques et doivent être planifiées correctement.

 

Prenons en exemple, celui du compost : on place souvent le composteur à côté du jardin, car ces 2 éléments fonctionnent ensemble. Il faut pouvoir se débarrasser des résidus domestiques ou des végétaux du jardin pour alimenter les vers du composteur… Mais il faut aussi pouvoir prélever de temps en temps du compost pour améliorer la terre du jardin. 

 

Chaque élément remplit toujours plusieurs fonctions : dans un système qui se veut stable et résilient (capacité à supporter des chocs), chaque élément se doit de remplir le plus de fonctions possibles. Nous devons donc étudier quels sont les besoins, les productions et les caractéristiques de chacun.

 

Les besoins de cet élément seront donc produits sur le site, autant que possible, et au plus près de celui-ci et ses productions seront aussi utilisés sur le site et au plus près de celui-ci.

 

Prenons un autre exemple, celui de la poule: Une poule, ça produit des œufs, de la viande, de la fiente fort utile pour les plantes, mais ça a aussi des besoins et des caractéristiques; il convient de tout examiner :

 

9 - 2 - Produits et Comportements.jpg

Chaque fonction est donc remplie par plusieurs éléments.

 

En complément du principe précédent, les besoins basiques : eau, nourriture, énergie, doivent être produit par deux ou plusieurs moyens.

 

Cela conforte le célèbre adage : « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ».

 

Prenons un troisième exemple, celui de la Diversité = Stabilité : la production d'eau chaude sur place peut être issue d’un chauffe-eau solaire… et d’un chauffe-eau bois, quand il y a plus de soleil et qu'on veut utiliser le bois produit sur le site sans utiliser d'électricité.

 

 

2 - Planifier la dépense d'énergie humaine

 

La clé de la dépense en énergie, qui peut être aussi assimilée à une planification économique efficace, est le placement des plantes, animaux, structures, en zones et secteurs.

 

Éclaircissons cela comme suit, durant une année, nous allons au poulailler :      

 

        • 350 fois pour les œufs
        • 20 fois pour le fumier
        • 20 fois pour d'autres tâches

 

Cela nous fait un total de 390 fois. Allons-nous mettre bêtement le poulailler à l'autre bout de notre terrain ? Non, bien sûr, plutôt tout près de notre zone de vie.

 

Comme vous le comprenez, nous planifierons donc nos activités et nos éléments selon l'énergie que nous avons à y consacrer, selon un schéma de zones qui, en général, est basé sur l'exemple suivant :

 

10 - 1 - Zones de vie.jpg
 

 

 

3 - Réduire le cycle de l'énergie    

 

Avez-vous pensé qu'un jour, pour une raison X ou Y les supermarchés pourraient, pendant un temps X, ne plus être alimentés en nourriture ?

 

Nous avons en France, et je suis bien placé pour le savoir (cf. l’article LE SYSTEME INTERMARCHÉ - « TOUS POUR UN, UN POUR TOUS ») moins d'une semaine d'autonomie de nourriture. Dans le monde contemporain, une bonne partie de notre nourriture est importée. Elle franchit souvent des milliers de kilomètres avant d'arriver dans nos assiettes. 

 

Elle est, de plus, basée sur une agriculture dépendante du pétrole (qui va devenir de plus en plus rare et cher, nous l’avons déjà dit), très énergivore en ressources fossiles.

 

Pour vous édifier un peu, savez-vous que : 

      • 1kg de Fraise importée du Maroc par camion = 5 litres de pétrole,
      • 1kg d'asperges importés du Mexique par avion = 10 litres de kérosène… 
      • Mais aussi en eau, 1 kg de viande produite industriellement consomme… 15500 litres d'eau ! ça fait pas mal de brossages de dents ou de lavages de mains tout ça!

 

Une communauté (j'entends ici au vrai sens du mot, soit un ensemble d'êtres humains responsables) utilisant les principes de la permaculture est complètement indépendante de tout cela et produit sans endommager la terre, voir même en augmentant ses qualités. 

 

Cette communauté va réduire aussi considérablement son impact sur la planète en général car une quantité gigantesque d’énergie sera économisée sur les postes, transports, markéting, packaging etc. 

 

D’où l'importance de consommer local avant même de penser au bio qui peut aussi être très énergivore si les produits proviennent d'Ukraine ou d’Égypte.

 

Un des buts de la permaculture est aussi de stopper ou de ralentir les fuites d'énergies, de nutriments, d’eau…

 

Les déchets de cuisine vont au compost, et seront transformés par les microorganismes du sol en nouvelle nourriture pour de nouveaux légumes etc... 

 

La boucle est bouclée !

 

12 - Flux 1.jpg       13 - Flux 2.jpg

 

Nous devons voir l'énergie comme un flux qui cherche toujours à nous échapper, alors, il nous faut lui faire traverser les systèmes. 

 

Un des buts du « design de permaculture » va donc être aussi, de bien penser à cela, de capter ces flux et de les utiliser au maximum de leur potentiel avant qu'ils  disparaissent de notre champ d'action ou qu'ils se dégradent. 

 

Vous trouverez ici l’exemple de l'eau qui peut être utilisé de nombreuses façons avant qu'elle ne rejoigne le milieu naturel.

 

Pour résumer, le permaculteur est avant tout un concepteur de systèmes visant à optimiser, conserver, stocker, amplifier l'énergie.

 

Stopper, stocker, ralentir le flux énergétique; voici un bon exemple ici avec l'eau. 

 

14 - Optimisation.jpg
1-gabion, 2-mare, 3-rizière, 4-baissière, 5-drain, 6-aquaculture, 7-ombre (ralentir l'évaporation)

 

 

4 - Systèmes intensifs de petite taille

 

A l'inverse des systèmes actuels décentralisés, consommateurs de transports, d'espace, et énergivores, les systèmes permacoles, sont conçus pour de petites échelles, pour des outils à mains ou peu consommateurs d’énergie (petits tracteurs, tronçonneuse, débroussailleuse, voire animaux de traits si vous avez suffisamment d'espaces pour les entretenir).

 

Nous travaillerons donc à petites, voire en ville, très petite échelle, mais de manière très intensive et totalement contrôlée.

 

Il en résulte, une quantité énorme d'énergie économisée, une diminution du taux de pertes dues à une attention et un contrôle accru, et des rendements aussi importants, voir plus importants, que sur des systèmes traditionnels, par l'optimisation des relations plantes-animaux et des ressources (sol, eau...)

 

Dessin d'ensemble d'un potager ecologique.png
Un potager en permaculture de 400m² produit de la nourriture pour une dizaine de personnes.

 

 

5 - La culture intensive dans l'espace et dans le temps 

 

Comment est-ce possible sans appauvrir les sols en nutriments, sans acheter d'engrais, etc… ?

 

Encore une fois, en observant la nature et en organisant les choses correctement (planification et design).

 

Les arbres, plantes, n'ont pas les mêmes besoins. Certains ont besoin de soleil, d'autres d'ombre.

 

Sous la surface du sol le schéma est identique, certaines espèces captent leur nourriture à la surface, d'autres profondément dans le sous-sol, certaines remontent même des nutriments pour leurs congénères et associés.

 

En sélectionnant et en installant judicieusement ces plantes (superposition, culture, multi-étagée, comme dans une forêt), on obtient des productions très importantes (beaucoup plus de biomasse que dans une monoculture, dans la même surface par exemple). 

 

De plus, nous favorisons et réinstallons de la biodiversité dans le milieu, synonyme de meilleure résistance aux maladies, de plus de vie, de plus de stabilité en général. 

 

Il est aussi possible de superposer des plantations dans le temps plutôt que dans l'espace, en plantant certaines espèces en même temps mais qui produiront à des échéances différentes.

 

Le jardin-forêt en est un bel exemple.

 

16 - Jardin-Forêt.jpg
Celui-ci a 10 ans, quasiment tous les végétaux présents y sont comestibles !

 

16 - 5 -  Jardin-Forêt.jpg

ce que l'on pourrait proposer comme jardin-forêt...

 

Voici, pour comprendre, la même chose sous forme de schéma :

 

17 - Jardin-Forêt schéma.jpg

Le Jardin-Forêt : une association bénéfique de 7 couches de végétaux !

 

6 - Accélérer l'évolution

 

Les écosystèmes changent et évoluent constamment. Cela donne lieu à une succession de plantes et animaux qui apparaissent ou disparaissent selon les conditions.

 

La succession écologique est l’évolution naturelle d’un écosystème qui se complexifie et tend vers un équilibre relativement stable comme une forêt.

 

En permaculture, on va s’appuyer sur cette tendance naturelle plutôt que de chercher à rester à un certain stade à grand renfort d’énergie, ce que fait l’agriculture conventionnelle.

 

18 - 2 - Accelerer l'évolution.jpg

 

En agriculture traditionnelle, la végétation est conservée à son plus bas niveau (aux environs du cercle rouge), herbeux, grains, légumes, et on utilise énormément d'énergie pour que la nature reste dans cet état de l'évolution.

 

A l'inverse, en permaculture, nous allons suivre le processus naturel, l'imiter et l’accélérer pour subvenir à nos besoins.

 

Par exemple : 

 

- utiliser ce qui pousse déjà sur notre terrain pour construire la fertilité du sol. En utilisant les techniques du « mulch » (couverture du sol avec des végétaux), et en installant une vie microbienne très importante dans celui-ci grâce à des fertilisants naturels conçus sur place.

 

- Augmenter la production de matière organique en continuant à utiliser des « mulchs », des engrais verts, du compost et en y ajoutant des arbres et arbustes pionniers, comestibles si possible et pérennes, fixant les nutriments et l'azote pour que tous l'entourage en profite.

 

- Continuer à accélérer ce processus en taillant les arbres et en laissant les branches au sol, ce qui favorisera et augmentera la création d'humus, en suivant l'exemple d'une forêt.

 

- Substituer des espèces comestibles aux pionniers, qui seront alors dans un environnement idéal pour produire en quantité importante.

 

 

7 - Utiliser les ressources biologiques

 

 

La nature et ses habitants sont des milliers de travailleurs à notre service 24h/24h, toute l'année et ce, gratuitement !

 

 

Dans notre design, les plantes et animaux nous fourniront tous ce dont nous avons besoin : carburant, fertilisants, contrôle des insectes, des herbes indésirables, recyclage des nutriments et bien d'autres fonctions…

 

Il va donc falloir en tenir compte et pour cela les permaculteurs ont une imagination débridée !

 

Ils ont donc mis au point tout un tas de techniques qui vont permettre d’atteindre le but fixé; nous en énumérons ci-dessous une demi-douzaine mais cela n'a rien d'exhaustif :

 

 

Technique des buttes de permaculture :

 

Le mieux est de vous l'expliquer par une petite vidéo...

 


 

 

10 - 2 - Buttes.jpg
Selon l’explication précédente, voici quelques exemples de buttes.

 

Technique du « paillage » (ou « mulch ») :

 

Dans la vidéo précédente vous avez bien noté qu’en permaculture, les sols nus n’existent pas ; un sol mis à nu entraine immédiatement la croissance des plantes pionnières,  appelées « mauvaises herbes ».

      • Les jardiniers classiques doivent en permanence lutter contre la nature et doivent donc fournir un effort constant pour les empêcher de pousser, d’où l’utilisation de désherbants ou un travail harassant de désherbage manuel intense.
      • Les jardiniers permaculteurs, eux, travaillent avec la nature. Cela leur permet de fournir moins de travail pour plus d’impact. 

Alors ils ne vont pas arracher ces mauvaises herbes, mais les empêcher de pousser en les recouvrant d’un paillage qui va les mettre en sommeil et tuer les racines.

 

Pour cela, il y a deux types de paillage (encore appelé « paillis » ou « mulch » en anglais) qui vont permettre de conserver l’humidité du sol, de limiter l’érosion et la compaction, et d’obtenir des légumes propres et sains.

      • Ceux qui vont remplir ces fonctions en empêchant les mauvaises herbes de croitre (bâches en plastique, pierres ou graviers). On pourra les utiliser dans certains cas.
      • Et ceux qui vont, en plus, fertiliser le sol (c’est ce que l’on appelle aussi « aggrader »).

C’est ce dernier type qui nous intéresse de privilégier, car le but est de n’utiliser que des produits qui n’auront aucune incidence nocive dans le jardin (cf. Éthique « Être attentif à la Terre »).

 

Ce « paillage » ou « mulch » peut être de la paille, du BRF (Bois Raméal Fragmenté = résidu broyés des élagages), ou tout simplement du carton ondulé non pelliculé.

 

 

10 - 3 - Mulch.jpg

 

Le paillage peut présenter des inconvénients :

      • Il peut favoriser la présence de rongeurs, de limaces, mais il faut faire la part des choses (selon l’Éthique « partager les surplus »).
      • La terre se réchauffe moins vite au printemps dans les zones froides.
      • Et les semis ne sont pas faciles. 

Mais on peut y remédier avec le choix des matériaux du paillage, le moment où on le met en place, voire où on le découvre quelques jours pour permettre le réchauffement voire le semis, tout en jouant aussi sur son épaisseur et enfin le fait de préparer les semis de certaines plantes en godets qu’il n’y aura plus qu’à repiquer.

 

 

Technique du « vermi-compost » : 

 

Pourquoi « vermi-compost » et non « lombri-compost » ? Tout simplement parce que pour faire du bon compost on va utiliser des « vers de terre » différents des lombrics habituels du jardin.

 

Le ver à fumier « l’eisenia foetidia » (ver tigré) et son proche parent « l’eisenia andrei » (ver rouge de Californie) sont tout simplement géniaux ! Ils sont de formidables décomposeurs de matière organique et peuvent nous aider au quotidien. 

 

On va donc élever ces vers pour les services qu’ils peuvent nous rendre : ils mangent une à deux fois leur poids par jour et se reproduisent aussi très facilement puisque chaque ver peut donner naissance jusqu’à 500 descendants par an.

 

On peut se les procurer facilement par correspondance chez des revendeurs spécialisés tels que « Jardins animés » (cliquer ici pour le lien

 

Pour vous aider à comprendre leur intérêt, une expérience de laboratoire a été menée pendant 15 semaines.

 

Dans un bac équipé d’une vitre pour pouvoir voir ce qui s’y passe et divisé en deux par une cloison intérieure on a préparé une sorte de « lasagne » des différents éléments d’un compost mais en prenant soin de laisser dans le bac de gauche que de la matière organique avec sa flore microbienne, et dans le bac de droite on a laissé en plus se développer une faune permacole en y introduisant quelques vers à fumier qui vont travailler pour nous !

 

Vous trouverez ci-dessous une petite vidéo de 2 minutes 30 en accéléré (100 jours en réalité) qui vous fera saisir le mécanisme. Pendant 1 minute on fait un comparatif gauche/droite puis après 1 minute vous verrez ce qui s'est passé à gauche (formation des moisissures) puis à droite, 30 s après (diminution du stock de déchets par les vers qui font le compost qui n'est autre que le cumul de leurs déjections… ils absorbent pratiquement deux fois leur poids chaque jour et transforment les déchets en matière organique !)... 

 

 

 

 

Avoir un vermi-composteur chez soi procure donc de nombreux avantages :

      • Faire un compost de qualité.
      • Obtenir du jus de vermi-compost ou « thé de vers » qui est un excellent engrais à utiliser pur ou dilué au jardin.
      • Produire de la nourriture pour les poules, les poissons, ou d’autres animaux.
      • Réduire vos déchets dont 30 % à 50 % sont des matières organiques valorisables en fertilisants naturels, plutôt intéressant non ?

 

Si vous avez un jardin, Benjamin BROUSTEY propose d’utiliser tout simplement un vieux congélateur-coffre qui ne fonctionne plus; en effet, il est bien isolé et permet de conserver une température constante d’environ 20°, sa cuve est en général en plastique et ne risque pas de se décomposer, il y a un trou dans le fond qui va pouvoir nous servir à récupérer des jus.

 

On va placer au fond 20 cm de cailloux ou mieux de galets avec, par-dessus un géotextile pour faire office de drain. Au-dessus, on met l’ensemble de nos matières organiques avec, au démarrage, une petite couche de fumier de cheval ou de mouton pour amorcer le processus.

 

Il n’y a plus qu’à attendre entre 3 et 4 semaines en versant régulièrement sur le dessus les déchets végétaux de la maison, pelures de pommes de terres, de carottes ou de fruits, trognons de salade ou de choux, feuilles de salade souillées ou vert de poireaux, fanes de radis ou autre déchets végétaux, voire des feuilles mortes balayées sur la terrasse, etc…

      • Pour récupérer des vers pour nourrir vos poules, il suffit d’écarter légèrement les matières organiques présentes sur le dessus du vermi-composteur et on découvre de nombreux vers à prélever.
      • Pour récupérer le compost, on met en lumière la surface, cela va faire descendre les vers en profondeur, on peut alors gratter la surface pour récupérer un excellent compost à utiliser immédiatement au jardin.
      • Pour récupérer les jus, on a positionné sous le trou du congélateur un seau qui sert de réceptacle au « thé de vers », excellent engrais naturel qu’on peut utiliser dilué ou pur au jardin selon la gourmandise des plantes.

 

 

Technique des outils les mieux adaptés :

 

Par exemple, au lieu de retourner la terre et bouleverser son éco système, laissons faire les vers de terre. Et s’il s’avère nécessaire d’aérer la terre à certaines périodes utilisons un outil qui ne la retourne pas la terre mais qui l’aère en laissant une chance de survie à toutes les petites bêtes qui travaillent pour nous.

 

10 - 2 - Beche botanic.jpg

 

Cet outil qui comporte de 5 à 10 pics peut s’acheter chez « Botanic » ou autres jardineries.

 

 

 

Technique du « tracteur à poules » :

 

Nous allons utiliser la capacité des poules à gratter le sol, puis à le fertiliser avec leurs fientes, et il ne nous restera plus qu'à commencer à cultiver un sol déjà bien préparé. Alors les permaculteurs déplacent leur poulailler sur tout le terrain à traiter…  

 

 

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Le tracteur à poules

 

 

Technique de la « Baissière » :

 

En permaculture, la « baissière » est très souvent utilisée.

 

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Il s’agit d’un ouvrage de terrassement très simple à mettre en œuvre. Elle a plusieurs avantages et notamment de capter puis de permettre à l'eau de s’infiltrer dans le sol qui se trouve être un de nos plus importants réservoirs d’eau, puis de cultiver sur les buttes créées en aval, arbres, arbustes, fourrages dans des conditions optimales.

 

Pour cela il nous suffit de repérer les courbes de niveau puis de se mettre à l’ouvrage pour créer tout le long un fossé qui retiendra l’eau et la dispensera petit à petit par infiltration lente aux végétaux des buttes.

 

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D’ailleurs Benjamin BROUSTEY nous explique fort bien la technique par une petite vidéo.

 

 

 

8 – La diversité

 

Elle est le fondement de la vie et surtout de son équilibre. Elle est aussi indispensable à une famille ou à une communauté pour trouver tous les minéraux et nutriments dont elle a besoin pour survivre.

 

La nourriture formatée d'aujourd'hui ne nous apporte plus cela, fragilise la nature mais aussi notre corps, et nous rends plus sensible aux maladies... tout est lié.

 

Si la diversité est synonyme de stabilité, nous devons l'utiliser pour toute production sur notre lieu (c'est aussi valable au niveau social et économique).

 

Par contre, d'un point de vue agricole, la diversité doit être pensée en terme de coopération, car certaines espèces s'entraident mais d'autres ne peuvent pas se supporter!

 

Nous allons donc créer sur nos « designs », des familles d'éléments en interrelations (plantes, animaux, structures), en rapport avec nos buts, sols, climats, ressources etc…

 

Par ce biais, les besoins en énergie, engrais, pesticides... seront bien moindres et la productivité en sera améliorée.

 

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AVANT : du gazon, sympa mais inutile / APRES : un jardin-forêt tout aussi décoratif mais nourricier !

 

La diversité au jardin : diversité d’espèces, de nutriments qui arriveront ensuite dans nos corps. Mais aussi d'alliés (insectes, crapaud, hérissons...), nous aidant à maintenir l'équilibre !

 

9 - L'effet de bordure

 

Une bordure est une interface entre deux éléments : la bordure entre l'eau et la terre, entre une forêt et une pâture, entre deux zones climatiques, entre la terre et l'atmosphère... Elles sont présentes partout et d'une richesse et d'une productivité écologique extraordinaire.

 

Pourquoi ? Tout simplement car les espèces présentent sur les bordures utilisent les qualités des deux éléments (air/eau, terre/eau, forêt/pâture).

 

Nous avons donc à favoriser et à encourager cet effet.

 

Nous pouvons utiliser l'effet de bordure pour augmenter nos productions, quand nous créons nos zones, quand nous creusons une mare ou un étang en utilisant des tracés sinueux plutôt que rectilignes par exemple.

 

La nature, elle-même, utilise des modèles très intéressant pour tirer parti de l'effet de bordure et nous nous en inspirons beaucoup pour nos « designs » : la spirale, la forme d'une feuille de chêne, les lits sinueux d’une rivière...

 

20 - 1 - Bordure Terre-Eau.jpg    20 - Bordure Terre-Eau.jpg

Une bordure terre/eau, un des environnements les plus productifs qui soit !

 

10 - L'attitude et le comportement

                                                                            

« Surveille tes pensées, elles deviennent des mots.

Surveille tes mots, ils deviennent des actions.

Surveille tes actions, elles deviennent des habitudes.

Surveille tes habitudes, elles deviennent ton caractère.

Surveille ton caractère, il devient ton destin ! »

                                                                               Gandhi

 

Ce principe à l'encontre des précédents, est comportemental et rejoint aussi, au sens de Benjamin BROUSTEY, l'éthique du « Prendre soin de SOI ».

 

Nous n'arriverons à rien si nous ne changeons pas notre façon de penser.

 

La citation de Bill MOLISSON : « le problème est la solution », est très juste, et j'y ajouterai que dans la nature les problèmes n’existent pas, on assiste simplement à une évolution des choses, des déséquilibres induits par l'homme ou non, puis la nature met en place sa grande créativité pour s'adapter et assurer sa continuité, une leçon à suivre pour nous.

 

Plusieurs principes de David HOLMGREN sont aussi des aides précieuses dans l'élaboration de nos stratégies de design, comme de vie, calqués sur la nature :

 

• intégrer plutôt que séparer.

 

• commencer petit et une fois que vous contrôlez votre système, étendez-le.

 

• accepter les critiques (constructives) et l'autorégulation, les retours d’expériences, et quand quelque chose fonctionne mal, changez !

 

• Utiliser et répondre de façon créative au changement - on peut avoir un impact positif sur des changements inévitables en observant avec attention et en intervenant au bon moment.

 

• Concevoir en passant des motifs généraux (structure) aux détails - en prenant du recul on peut observer les motifs dans la nature et la société, et les reproduire. Ils peuvent alors devenir la colonne vertébrale de nos designs, et les détails mis en place à mesure que nous progressons.

 

• Obtenir un résultat - s’assurer que l’on reçoit réellement des récompenses utiles pour le travail qui est fait.

 

• Ne pas produire de déchets - en trouvant une valeur à chaque ressource disponible et en les utilisant toutes, rien n’est un déchet… Il faut RE CY CLER en permanence (cf. l'interview TED de Konrad SCHREIBER en bas de page!) 

 

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Prendre soin de soi : un exemple, les positions de travail, importantes

pour pouvoir cultiver longtemps !!! Choisissez aussi de bons outils fiables...

 

Au niveau de l'attitude et du comportement, un second constat…

 

Nous avons reçu des tonnes de conditionnements tout au long de notre vie: parents, école, télévision, environnement social en général...

 

Nous devons trouver notre propre voie en dehors de ses conditionnements et de toutes peurs.

 

Sur cette planète, chaque « être » à un rôle à jouer, avec des prédispositions que la nature lui a donné au même titre que dans un écosystème ou dans la nature en général.

 

Nous ne pouvons le faire sans, tout d'abord, comprendre que tous ces conditionnements reçus sont la plupart du temps l'expression des peurs d'autrui.

 

La permaculture humaine ou le « prendre soin de SOI », est pour Benjamin BROUSTEY, fondamental, que ce soit à l'échelle physique ou psychique.

 

Encore une fois, pas de dogme ou de régime imposé, tout se rejoint :

 

Régénérer la nature, moins polluer, se donner une ligne de conduite positive, créative et vertueuse, n'est-ce pas valable aussi pour moi-même, et applicable à mon corps et mon esprit ?

 

Il est maintenant reconnu par la science que la méditation calme puis augmente la productivité de notre cerveau, que les disciplines millénaires telle que le yoga, le tai chi, le Qi Gong... permettent de conserver un corps en bonne santé tout en favorisant le bienêtre de l'esprit.

 

Ce que nous donnons à notre corps : la nourriture et la façon de s'alimenter, de se soigner, est en lien direct avec la nature, n'oublions pas que nous sommes nous-même une espèce de locomotive, avec sa propre alimentation en énergie, qui peut bien fonctionner ou avoir du mal à décoller des rails.

 

Le cerveau gauche calcule, détaille, analyse, le cerveau droit crée, ressent. Ce dernier a volontairement été mis à l'écart et peu développé par nos systèmes éducatifs, il est grand temps de retrouver ses capacités.

 

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Le cerveau gauche calcule, détaille, analyse, le cerveau droit crée, ressent.

 

Je vous encourage tous à maintenant découvrir plus en profondeur la permaculture après ce bref aperçu « théorique » et à passer à l'action dès à présent par le biais que vous choisirez peu importe :

 

-   Rejoindre ou créer un groupe,

-  Créer un site internet,

-  Faire pousser votre propre nourriture dans un potager...

-  Et faites le savoir !

 

Ne tombez pas non plus dans le piège de la documentation et de la lecture sans fin, et agissez dès que vous le pouvez !

 

Nous sommes dans une situation d'urgence, même si cela ne se voit pas partout.

 

Si vous désirez aller plus loin, trouver votre niche, enseigner, créer une entreprise permacole, devenir designer, monter un projet, appliquer les techniques permacoles là où vous êtes, bref... www.permaculturedesign.fr mais aussi des quantités d’autres structures sont là pour ça, rendez-vous sur le site de Benjamin BROUSTEY ou d'autres, et n’ayez pas peur de prendre contact avec ceux qui pourront vous apporter cela !

 

Benjamin BROUSTEY termine son petit « guide du permaculteur débutant » par cette citation explicite de Bill MOLLISON :

 

« Alors que les problèmes du monde sont de plus en plus compliqués,

leurs solutions sont honteusement simples ! »

 

 

FILM A VISIONNER, ABSOLUMENT :

 

Je vous conseille de visionner ce film (73 minutes) car il reprend tous les éléments dont on vient de parler dans cet article sur la permaculture et les explicite pour vous faire mieux comprendre l'absolue nécessité de changer les pratiques de l'agriculture si l'on veut prépare la survie des générations à venir… Nos enfants, demain !

 


 

Un grand merci à tous ceux qui Croient, Positivent, Agissent, Transmettent, Remettent en question, Aiment, Luttent, Espèrent, qui ont traversé ma vie et qui la traverse encore et qui me donnent tant...

 

Et ne désespérons pas, car ce qui précède a donné des idées à certains agriculteurs traditionnels… C'est encourageant ! Visionnez la vidéo suivante (35 minutes):

 


 

CET ARTICLE EST À DIFFUSER AUTANT QUE VOUS LE POUVEZ !...

Allez-y, il n'a pas de Copyright.

 

Vous avez probablement apprécié l'intervention de Konrad SCHREIBER (« chef de projet » au sein de l’IAD, Institut de l’Agriculture Durable) dans le film que vous venez de visionner. Et bien je vous propose de regarder une conférence TED qu'il a donné à La Rochelle il y a 4 ans (17 minutes).

 

Pour Konrad SCHREIBER, l’agriculture, alliée à l’arbre et à l’élevage, constitue la seule ingénierie climatique rentable disponible pour la terre à la seule condition qu’évoluent les pratiques agricoles et la société.

 

La nature offre un véritable modèle de durabilité que la société peut facilement copier si elle souhaite résoudre tous ses problèmes de développement.

 

 

 

Et un témoignage complémentaire qui nous est offert par la chaine de TV ARTE (68 minutes), si vous souhaitiez conforter votre information et trouver des arguments convainquant pour en parler autour de vous :

 

Mai 2019... CECI EST LE TEMOIGNAGE DU TYPE MÊME DU LOBBYING ET DE LA MAUVAISE FOI DES MULTINATIONALES !… Il s'agissait tout simplement d'une Vidéo significative où un agriculteur montrait comment et expliquait pourquoi il avait obtenu de tels résultats en appliquant les principes de la permaculture… Certains gros céréaliers y étaient cité à plusieurs reprises. Ce n'est évidemment pas le paysan qui a fait retirer la vidéo qu'il avait tout intérêt à diffuser le plus possible, mais bel et bien la multinationale que cette vidéo interpellait ! Dommage, mais cela prouve bien dans quel monde nous vivons !

 

Je suis toutefois arrivé à trouver une autre vidéo semblable et vous la télécharge juste après celle d'Arte qui a été interdite ! Visionnez-la tant qu'il en est encore temps en replacement de celle fort bien faite d'ARTE !

 

 

 

 

 


 

 

BIBLIOGRAPHIE.

 

- Vous trouverez en suivant le lien www.permaculturedesign.fr, de très bons ouvrages qui vont vous permettre de réaliser votre design et si vous lisez l'anglais, le « permaculture designer manual » de Bill MOLISSON, est indispensable.

 

- La luxuriante Ferme de Bec Hellouin, dans l’Eure, (www.fermedubec.com/) apparaît comme un modèle français de permaculture. Pour la première fois, une étude scientifique menée par l'INRA, pendant 4 ans, s'est penché sur sa viabilité économique.

 

- Vous disposez aussi de nombreux sites internet qui vous aideront dans vos projets.

 

- En permaculture, travailler seul est fortement déconseillé, la force de la communauté est immense et très créatrice, c'est pourquoi je vous conseille tout de même de faire au moins un « cours de design en permaculture de 72h », vous gagnerez beaucoup de temps, accumulerez beaucoup d’expérience, éviterez des erreurs simples et commencerez à créer des liens de proximité dans votre région.

 

- Alors, rendez-vous sur la page des formations à la permaculture de l’entreprise de Benjamin BROUSTEY: www.permaculturedesign.fr  

 

- Credits photos:

Benjamin BROUSTEY

Permaculture research institute Australia, Geoff LAWTON

Blackbirdnatural.com

Nick HUGGINS consultancy

Tiel NIERMAN,

Erick FERNANDESWORLDBANK

Ferme du Bec Hellouin

 

Enfin, les nombreuses informations que j'ai pu compiler proviennent de mes entretiens avec des copains chercheurs ou agronomes qui travaillent à l'INRA d'Avignon, des élèves du lycée agricole de Gap, et de nombreuses conférences auxquelles j'ai pu assister.

 

Et si vous habitez Avignon, vous pouvez commencer tout simplement en partageant un jardin… il suffit de cliquer ici, mais ça n’est pas la seule structure, il y en a deux rien qu'à Villeneuve-les-Avignon dans la plaine de l’abbaye, et il y en a sûrement une pas loin de chez vous si vous êtes loin d'Avignon !

 

 


 

 



31/07/2018
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