DU TÉLÉGRAPHE de 1791, AU TÉLÉPHONE A MAGNETO DE PAPA EN... 1954 !

 

Pour accompagner cette visite un petit sketch de circonstance…

Voici qui vous rappellera sûrement quelque chose !


Au cas où vous souhaitiez l'arrêter, il suffit de cliquer ci-dessous sur l'un des symboles :

son.jpg

 

Comme l’indique son nom, tiré du grec (et composé de τῆλε = loin, et γράφω = j’écris), un télégraphe est un appareil qui écrit à longue distance, c’est-à-dire destiné à faire parvenir rapidement un message, à l’aide de signaux, entre deux points très-éloignés.

 

Chez tous les peuples et dans tous les temps, on a employé divers systèmes de signaux pour transmettre rapidement des avis d’un point à un autre.

 

Il ne serait pas sans intérêt de jeter un coup d’œil sur les progrès de l’art des signaux, depuis son origine depuis les Grecs, les Romains et les Orientaux si l’on remonte à l’époque la plus reculée de l’histoire jusqu’à nos jours, en passant par les signaux de fumée chez les indiens...

 

Mais ils n'ont pas laissé beaucoup de traces si ce n'est dans la littérature car toutes ces tentatives ne pouvaient aboutir à aucun résultat utile, parce qu’elles ne reposaient pas sur des expériences exactes.

 

Cela dit, avant d'aller plus loin, il nous faut évoquer tout de même quelques autres moyens de transmission…

 

Il nous faut citer en premier un physicien anglais, Robert HOOKE, qui, à la fin du XVIIème siècle, exécuta et mit en pratique un télégraphe à signaux, qui peut être considéré comme le premier modèle du télégraphe aérien.

 

Robert HOOKE avait substitué aux drapeaux et aux pavillons, dont on avait souvent fait usage dans la marine, des corps opaques de forme particulière, placés très-haut en l’air, et visibles à de grandes distances. 

 

La machine que Robert HOOKE avait construite, consistait en un large écran, c’est-à-dire une planche peinte en noir, placée au milieu d’un châssis, et élevée en l'air à une grande distance. Divers signaux, de forme particulière, étaient cachés derrière l’écran, et servaient, quand on les faisait apparaître, à exprimer les lettres de l’alphabet. Quelques signaux n’exprimaient pas des lettres, mais des phrases convenues d’avance.

 

T2- d014 - Fig. 5. — Télégraphe de Robert Hooke.pngLe Télégraphe de Robert HOOKE.

 

A était la planche peinte en noir derrière laquelle étaient cachés les signaux, B, C, que l’on faisait apparaître à volonté en tirant la corde D.

 

L’histoire des oiseaux messagers est, elle, presqu'aussi ancienne que les hommes.

 

00 - Colobophilie.JPG
 Finalement, ces braves bêtes sont tout de même moins voyantes qu’un drone

Celui-ci est équipé... d'un appareil photo !

 

Si l'antiquité y fait référence à l’arche de Noé, et plus près de nous Charlemagne instaure le droit du colombier, il faut attendre le XIXe siècle et la révolution industrielle pour voir s’accroitre leur utilisation.

 

L’essor des chemins de fer va permettre le transport des pigeons en dehors de son pigeonnier. L’utilisation est avant tout un loisir sportif pratiqué dans le nord de l’Europe et il faut attendre 1870 et le siège de Paris pourvoir une utilisation militaire. L’invention de la microphotographie va leur permettre de transporter plus d’informations.

 

Le premier déploiement du service de colombophilie militaire Français va se faire au Maroc, où le général Lyautey communique par ce biais avec les postes de commandement et les colonnes mobiles.

 

Il faut attendre la 1ère guerre mondiale pour une utilisation intensive des pigeons auquel de nombreux actes d’héroïsmes sont attribués. (« Vaillant le pigeon n° 78715 » du colombier de Verdun, a été cité à l’ordre de la Nation!).

 

L’invention du docteur Julius NEUBRAUNNER a failli consacrer le pigeon comme premier drone humain.

 

Durant la seconde guerre mondiale, les pigeons vont être employés surtout par la résistance.

 

À ce jour en Europe, seule la France dispose encore d’un colombier militaire mais la colombophile a retrouvé également son caractère sportif et l’éducation des pigeons reste toujours basée sur la fidélité conjugale.

 

D’autres, plus proches de nous, ont risqué de mettre à mal la « Poste aux Lettres » pour la transmission des messages le plus rapidement possible.

 

Et là, je dois évoquer le génial Claude CHAPPE et son fameux télégraphe.

 

Avant d’aller plus avant, visionnez donc cette petite vidéo de 2 minutes qui vous permettra, en images, de comprendre facilement le principe du télégraphe de CHAPPE…

 

 

 

 

 

Claude CHAPPE est né à Brulon, un petit village de la Sarthe, le jour de Noël 1763 dans une famille noble de dix enfants.

 

Il a fait ses études au collège Jésuite de la Flèche fondé par Henri IV (et devenu depuis, sous l'impulsion de Napoléon, l’un des six « Prytanées militaires nationaux » français, formant des cadets pour l'armée).

 

Claude CHAPPE a obtenu à la fin de ses études (c'est encore l'ancien régime...) une charge d’Abbé Commanditaire, fonction sans obligation religieuse, dont il tire d’importants bénéfices, qui allait lui permettre sans souci d'argent de se consacrer à sa passion : la physique et l’électricité statique.     

 

A la Révolution, sa famille et lui-même n'est pas hostile au changement de régime même lorsque l’Assemblée constituante supprime les bénéfices, mais Claude CHAPPE poursuit ses expériences et, avec ses frères, il imagine le premier système de « Télégraphie aérienne ».

 

Il a, en effet, mis au point un système de transmission de messages par sémaphores totalement manuels et en mars 1791, il réussit à transmettre un message en quelques minutes entre deux villages de la Sarthe, Brulon et Parcé distants de 14 kilomètres.

 

A Brulon se trouve aujourd'hui le « Musée Claude CHAPPE » dont une forte intéressante vidéo donne idée de l'invention de ce génial communiquant que vous pourrez visionner après-coup (elle dure 12 minutes et risquerait de vous démotiver en la regardant tout de suite... Je l'ai donc placée en fin d'article!). 

 

Son Frère Ignace CHAPPE, élu député de la Sarthe à l’Assemblée Législative signale l’invention de son frère à l’Assemblée comme moyen de transmission stratégique pour l’armée.

 

Une deuxième expérience menée à Saint Fargeau dans la propriété du député LEPELETIER se termine mal car les villageois, croyant affaire à des espions à la solde des Autrichiens contre lesquels la France est en guerre vont détruire ses machines.

 

Mais qu’à cela ne tienne, il remet ça lors de la transmission d’un message entre Paris et Saint-Martin-du-Tertre avec un relai intermédiaire à Écouen, sur une distance de 35 Kilomètres, et son frère Ignace CHAPPE va à nouveau démontrer l’utilité du système devant plusieurs députés, dont :

  • Joseph LAKANAL député de l’Ariège (qui s'est illustré par la suite comme l'instigateur de l'école publique gratuite et académicien).
  • Pierre DAUNOU député du Pas-de-Calais (et le rédacteur de la Constitution Française).
  • Louis ARBOGAST député du Bas-Rhin (le mathématicien qui a mis au point le calcul différentiel et intégral, et devenu Recteur de l’Université de Strasbourg puis professeur à l’École Centrale).

 

Avec leur bienveillant soutien, Ignace CHAPPE va réussir à imposer à l'État français le système de télégraphe aérien (aujourd'hui on le qualifie d'optique) de son Frère qui est adopté en juillet 1793 par la Convention qui le nomme lieutenant du génie avec le titre « d'Ingénieur Télégraphe ».

 

Et dès le mois d'août 1793, le Comité de Salut Public décrète la réalisation de la première ligne télégraphique entre Paris et Lille.

 

Il faut alors tout mettre en place, rechercher les sites, construire le matériel, recruter des opérateurs et avec l'aide de ses frères, Claude CHAPPE établit la liaison Paris-Lille qui devient opérationnelle en août 1794.

 

La première dépêche officielle, transmise le 15 août 1794 depuis Lille, annonce aux Parisiens la reprise de la ville du Quesnoy par l’armée républicaine sur les Autrichiens en à peine un quart d’heure tout compris au lieu des trois jours qu'il aurait fallu à un messager à cheval !

 

En quelques années on a ainsi vu apparaître un peu partout en France ce nouveau moyen de communication rapide dont vous n'avez pas manqué d'apercevoir des vestiges un jour ou l'autre perchés sur des tours ou au sommet de collines voire sur des clochers d'église comme à St Pierre de Montmartre ou au sommet de l'abbaye du Mont t Michel avant la reconstruction de sa flèche.

 

église_Saint_Pierre_de_Montmartre_à_Paris_circa_1820 350 x 250.jpg   tour telegraphe.JPG

Les messages peuvent être transmis sur une longue distance par l'intermédiaire de relais espacés d'une dizaine de kilomètres et situés sur des hauteurs au sommet de tours.

 

Ces tours sont munies d'un système de bras articulés actionnés manuellement par un opérateur, le « stationnaire » via un système de poulies. L'opérateur surveille au travers de deux lunettes situées de façon opposée la tour précédente et la suivante. Ainsi, il observe les signaux émis par le relais précédent et les retransmet au relai suivant.

 

tour de chappe 350 x 250.jpg   4 - Télégraphe_de_Chappe 350 x 250.jpg

Une tour CHAPPE était constituée :

 

  • du signal (mât muni d'un régulateur pivotant et de deux indicateurs articulés tous trois peints en noir pour bien les distinguer sur un fond du ciel bleu ou blanc).
  • d'une salle de travail abritée où le « stationnaire » observait les tours voisines à l’aide de deux lunettes d’approche pointées de façon fixe sur les tours en amont et en aval et actionnait le système de manœuvre du signal à la main.
  • d'un local de repos en dessous, où le « stationnaire » pouvait descendre se reposer un quart d'heure après le coucher du soleil jusqu’à un quart d'heure avant le lever du soleil.

 

Deux stationnaires devaient donc être affectés à une tour, et ils se relayaient chaque jour à midi.

 

mecanisme 350 x 260.jpg    mécanisme 350 x 260 Chappe.jpg

Voici le mécanisme (réhabilité au relai du Mont Blanc)

et à Brulon, qui permettait de manipuler les bras articulés 

 

Les machines étaient placées tous les dix kilomètres environ sur des points élevés : en ville sur le toit des églises par exemple, à la campagne sur des collines où l'on avait construit des tours ou des locaux spécialement adaptés.

 

Logues vue 200 x 350.jpg

 

Ce dispositif nécessitait l’usage d’un code de signaux et de lunettes équipées de lentilles puissantes pour observer les signaux d'une tour à l'autre.

 

Le « stationnaire » reproduisait le mouvement du télégraphe actionné par son collègue du poste voisin en l’observant à la lunette et ainsi de suite jusqu’à destination... Bien sûr, la transmission du message n’avait lieu que par temps clair, et elle était impossible la nuit ou par temps de brouillard.

 

anim_chappe1.gif   code_chappe_belg.jpg

 

Pourtant le système du télégraphe CHAPPE va fonctionner pendant plus de 75 ans, ¾ de siècle… jusqu'à la guerre de 1870...

 

Mais dès la mise en route du système l'Assemblée Nationale a tout de suite compris l'intérêt stratégique de la communication par télégraphe et le ministère des armées a immédiatement financé le réseau reliant les ports militaires et les principaux postes frontières comme on peut le constater sur la carte du réseau dès 1800 !

 

carte_du réseau chappe.gif

 

On comptera ainsi plus de 500 postes de télégraphie aérienne au milieu du XIXe siècle.

 

Rapidement on va trouver le moyen d’automatiser les positions des indicateurs à l’aide d’une machine à cadran qui permettait la transmission.

 

 

télégraphe de CHAPPE automatique 350 x 250.jpg
En voici une parmi d'autres 

 

Seuls les stations émettrices ou réceptrices pouvaient déchiffrer les messages, car, s'agissant de messages à caractère militaire, ils étaient bien entendu, codés, ce qui avait conduit à rédiger un recueil des codes pour aller plus vite en abrégeant certains mots qui revenaient souvent.

 

Mais on était encore très attaché à l'écrit ! Alors lorsque le télégraphe a commencé à être utilisé pour le grand public des inventeurs de génie ont tout fait pour arriver à transmettre les messages non codés qui pouvaient être imprimés sur des rubans de papier et un tas de machine automatisées ancêtre du « télex » ont vu le jour.

 

C'est alors que Samuel MORSE, un peintre américain génial, va mettre au point la « télégraphie électrique ».

 

Samuel Morse met plus de cinq ans à réaliser son premier prototype de télégraphe. Ce n’est qu'en 1837 qu’il peut officiellement présenter son premier appareil.

 

Voici deux modèles de manipulateur basés sur les rythmes du courant électrique :

 

animationmorse2.gif   Manipulateur Morse 303 x 190.jpg

 

Samuel Morse met alors au point un code qui permettra de transmettre les messages lettre par lettre :

 

LE CODE MORSE.jpg

 Alphabet Morse

Et on était alors convenus que :

  • Un tiret = 3 points (ou impulsions).
  • L’espacement entre 2 éléments d’une même lettre = le laps de temps nécessaire à cliquer un point.
  • L’espacement entre 2 lettres =  le laps de temps nécessaire à cliquer 3 points.
  • L’espacement entre deux mots =  le laps de temps nécessaire à cliquer 7 points.

 

Vous connaissez le code de secours international « SOS » ?

 

Il est tout simplement issu du code de Samuel MORSE qui se traduit par 3 points, 3 traits, 3 points :  SOS.JPG = SOS, qui veut dire, en anglais, « Save Our Souls » autrement dit, en bon français, « Sauvez Nos Âmes » ou plus prosaïquement « Au secours » !

 

Le code morse est principalement utilisé par les militaires comme moyen de transmission, souvent chiffrée, ainsi que dans le civil pour certaines émissions à caractère automatique :

  • Radiobalises en aviation,
  • Indicatif d’appel des stations maritimes,
  • Émetteurs internationaux (horloges atomiques),
  • Signalisation maritime par certains transpondeurs radar et feux, dits « à lettre morse » (par exemple, la lettre « A » transmise par un tel feu sous la forme : Eaux saines.JPG  signifie « eaux saines »).
  • Amateurs et radioamateurs, scouts (morse sonore et lumineux),
  • Plongeurs ou alpinistes (morse lumineux),
  • Joueurs pour résoudre des énigmes,
  • Sonnerie par défaut de réception de message pour les téléphones portables de marque Nokia (« SMS » en morse : SMS.JPG).

 

Puis, suivent quelques années d’indifférence générale…

 

Mais on va trouver rapidement un moyen d’automatiser cette transmission par des messages retranscrits par des interruptions rythmées du courant qui vont pouvoir s’inscrire alors sur une bande de papier à l’aide du code Morse puis directement retransmis et imprimés lettre par lettre.

 

télégrahe electrique CHAPPE.jpg

 

En effet, durant les années 1840-1850, une variété de modèles de télégraphes vont être mis au point et après de nombreux essais passant par une aiguille aimantée qui arrivait à se placer électriquement sur un cadran d’une sorte de pendulette en face de chacune des lettres composant un mot, jusqu'à l'impression des lettres sur un ruban de papier, mais aucun n’arrive véritablement à s’imposer.

 

Il faut attendre 1843 pour que le Congrès américain accepte de financer la première ligne de télégraphie de MORSE entre Baltimore et Washington. Celle-ci est inaugurée le 24 mai 1844. Mais aux Etats-Unis c'est un échec commercial, le succès populaire n'était pas au rendez-vous ; toutefois elle annonce le futur des systèmes télégraphiques et Samuel MORSE s'entête et fait breveter son système en 1849.

 

En France, on a utilisé le service du « télégramme » pendant 130 ans jusqu'en 1978. Un agent spécifique des Postes et Télécommunications, le « télégraphiste » auquel il était de bon ton de glisser un pourboire apportait directement chez le destinataire le message, un imprimé bleu qui pouvait se replier en trois et se cacheter sur lequel étaient collés directement le ruban de papier imprimé par la machine.

 

Telegramme classique.jpg

 

Quelques bureaux de postes parisiens ont continué à fonctionner jusqu'en avril 2018 (cf. ci-dessous!)

 

orange-a-emis-le-dernier-telegramme-de-l-histoire-en-france-1525178527.jpg

 

Mais comme on avait toujours le respect de la chose écrite, les postes et télécommunications françaises avaient mis en place dès l'après guerre un système de transmission équivalent dont se sont servi des quantités d'entreprises jusque dans les années 1988, le « télescripteur » ou « téléimprimeur » plus simplement baptisé « télex ».

 

 

Le téléimprimeur ressemblait à une grosse machine à écrire avec un clavier et un dispositif d’impression qui faisait, je m'en souviens encore, un boucan du diable, à tel point que dans mon entreprise on l'avait mis dans une pièce insonorisée !

 

Il comportait aussi une perforatrice de ruban papier qui sortait sur le flanc de l’appareil et un lecteur de ce même ruban perforé sur le coté du clavier.

 

En France, l’ordonnancement des touches était du type AZERTY.

 

 

Cet appareil permettait la transmission de messages écrits entre deux téléimprimeurs mis en communication par un circuit de transmission établi par un réseau commuté (réseau Télex des PTT ou réseau privé). L’impression était faite sur un rouleau de papier de largeur 154 mm porté par un chariot ; elle était bicolore, rouge pour les messages émis et noire pour les messages reçus.

 

 

Deux machines pouvaient ainsi échanger des télégrammes imprimés sur un réseau PTT dédié qui utilisait des numéros à 5 chiffres suivis du code du pays; par exemple, le leader français des télescripteurs, la SAGEM, avait pour numéro télex le N° « 61762F ». 

 

Toute une génération de machines « télex » ont alors été mises en service de 1960 à 1998 qui permettaient d'envoyer des lettres dactylographiées soit directement en mode connecté soit à l'aide de bandes perforées à l'avance par la machines qui permettait ainsi de les expédier de façon différée et donc sans perte de temps.

 

 

machine telex 2 Siemens T37 350 x 270.jpg   machine telex 3 350 x 270.jpg

 

machine telex 1 350 x 270.jpg   teleimprimeur-sagem-tx20.jpg
Ces 4 machines se sont succédées jusque dans les années 1990

 

Le réseau Télex des PTT, commercialisé en 1946 et automatique dès 1954, a compté 140.000 abonnés en France en 1990, et 2,5 millions abonnés dans le monde.

 

Le service du « télex » a été définitivement abandonné en France en 1998.

 

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Voici une explication donnée au musée Claude CHAPPE situé dans la commune de Brulon dont il est question en début d'article :

 


 

Si ce qui précède vous a intéressé, je ne peux que vous engager à visionner le blog de Thérèse EVEILLEAU, une professeure agrégée de mathématiques d'Alençon aussi curieuse que moi qui a particulièrement bien présenté le fonctionnement du télégraphe CHAPPE en cliquant ici et toutes sortes d'autres curiosités mathématiques !

 

Je la remercie chaleureusement de m'avoir autorisé à publier ce lien qui pointe sur son fabuleux travail pour qui aime la mathématique comme moi ! 

 

Et les balbutiements du téléphone ont suivi de près le télégraphe…

 

Mais c'est une autre histoire que je vais développer bientôt pour mes petits-enfants, qui ont été très surpris lorsque je leur ai montré l'appareil que j'ai conservé qui trônait sur le bureau de mon père au Service des Mines de Manosque en… 1954. Il fallait alors appeler le N° 24 à Manosque et l'on passait par l'intermédiaire d'une « demoiselle du téléphone ».

 

 

Tel marty 1910.jpg
Voici le téléphone à manivelle MARTY qui trônait sur le bureau de Papa

au Service des Mines de Manosque, il fallait demander le 24 à Manosque en 1954 !

 

Cela est expliqué dans l'article qui suit et que j'ai intitulé « DU TÉLÉPHONE A MAGNETO DE PAPA AU SMARTPHONE »

 


 



02/03/2021
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