COMPRENDRE L'HERESIE CATHARE...

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Cet article a été rédigé en même temps qu'un second concernant L'EGLISE VAUDOISE, ou l'EGLISE DES PAUVRES DE LYON (qui n'a jamais été une hérésie contrairement à ce qu'en avait prétendu officiellement le Saint siège!)

 

En relisant un numéro de « LA CROIX » de l’année 2016, je suis tombé sur un article concernant les « cathares » qui m’a donné l’envie de me documenter sérieusement sur les différentes religions et hérésies apparues pas seulement depuis le Moyen Âge mais qui les ont précédée et ont préparé le terrain à la réforme de Martin LUTHER à laquelle j'ai adhéré totalement depuis plusieurs années. 

 

Je vais donc tenter de vous les expliquer de façon concise pour vous permettre d’y voir plus clair, comme j'ai pris le temps de le faire moi-même!...

 

En effet, mon attention a été attirée à l’origine par cette  information de « LA CROIX » qui concernait « l’Année de la Miséricorde » (2016), voulue par le pape François qui clôturait le jubilé de Vatican 2… eh oui ! 50 ans, déjà.

 

Le journal précisait que Monseigneur EYCHENNE, le dynamique évêque de Pamiers dans l’Ariège, avait formulé officiellement au Saint Siège une « Demande de Pardon », pour le bucher de Montségur, qui mit fin, le 16 mars 1244, à l’hérésie cathare, en la justifiant par ces mots, je cite :

 

« On ne sait pas comment le futur nous jugera… Aujourd’hui, des hommes et des femmes se noient en traversant la Méditerranée.

On nous reprochera peut-être un jour d’avoir été inhumains par notre indifférence.

Nous ne sommes pas dans l’autoflagellation, prévient l’évêque.

Nous ne demandons pas pardon aux cathares, mais au Seigneur, pour cet inconscient collectif blessé.

Beaucoup de gens, ici, ont le sentiment que les catholiques d’aujourd’hui sont les mêmes que ceux qui, hier, ont persécuté ces chrétiens. »

 

Vous vous souvenez ? Le fameux « FAIT RELIGIEUX », de Claude ALLEGRE, ministre de l’Éducation de 1997 à 2000, que nos instituteurs français ont bêtement refusé d’enseigner sous des prétextes fallacieux (cf. mon article sur « BIBLE, TORAH, CORAN, MÊME COMBAT »). Eh bien, ce qui suit, est en quelque sorte une justification du bien-fondé de cette réforme du gouvernement qui n'a, hélas, jamais pu être appliquée.

 

Il a été beaucoup écrit sur les Cathares, et même trop en ce sens que des idées assez éloignées de la réalité ont parfois été émises à leur sujet. La dérive des interprétations a conduit à entourer d’un halo surnaturel des évènements tragiques qui ont occupé une place importante dans notre pays et particulièrement en Occitanie.

 

J’ai donc commencé par lire et relire les bestsellers du rayon « Religions » de la bibliothèque mise à notre disposition par le CIRCA de la Chartreuse, puis j'ai copié, photocopié, annoté, amoncelé et étudié une quantité de documents pour en faire aujourd’hui une synthèse (cf. ma bibliographie très conséquente en fin d’article).

 

Je vais vous faire profiter d'un résumé de mes trouvailles acquises depuis qu'au retour d'une vadrouille en Périgord cet été, nous avons eu l'idée de faire une tournée des quelques hauts lieux cathares qui nous a fait prendre conscience du véritable génocide qu'ont vécu ces chrétiens pendant deux siècles et l'acharnement mis par l'église Catholique Romaine à éradiquer la conscience d'un peuple tout entier ainsi que tous ceux qui ne pensaient pas tout à fait comme elle mais qui avaient de bonnes raisons de le faire.

 

Depuis, quelques amis m'ont ouvert les yeux sur les origines réelles de ces « hérésies »!  

 

Ah! Si de telles tragédies pouvaient servir à une meilleure compréhension entre les hommes...

 

  

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On lit sur cette stèle trouvée à l'entrée du village de Minerve :

« ici, pour la foi cathare, 180 Parfaits sont morts par les flammes » JUIN 1210 !

 

 

Pour bien comprendre cet ensemble de faits qui se sont déroulés sur deux siècles, il vaut mieux partir d’idées simples qui s’affineront au fur et à mesure de la description et de l’analyse de cette tragédie humaine où l’intolérance a imposé sa loi absolue.

 

Trois facteurs essentiels se sont combinés qui ont engendré une telle tragédie, à savoir :

 

1. Historique ; pendant près de 1000 ans se sont affrontées différentes interprétations des textes fondateurs de la Chrétienté (et nous examinerons quelques-unes des principales tendances qui sont apparues non seulement depuis la révélation du Christ mais même un peu avant),

 

2. Proprement religieuse ; par le pouvoir pontifical spirituel incontesté jusqu’alors qui s’est transformé en véritable théocratie s’érigeant en arbitre par la personnalité du Pape INNOCENT III,

 

3. Enfin, politique ; par le système féodal qui régissait les relations temporelles entre les Royautés et leurs vassaux et qui a atteint son apogée au 11ème siècle.   

 

Ainsi les grandes dates significatives du conflit à la fois religieux et politique ont été :

      • 1022, le 1er bucher sur lequel ont péri 10 chanoines Toulousains qui prêchaient des idées très proches de celle des Cathares,
      • 1119, le 2ème Concile de Toulouse qui condamne « l’hérésie des Albigeois », ce que confirme le 2ème concile de Latran au cours duquel est évoquée une « croisade »,
      • 27 juillet 1209, le massacre de 20000 habitants de Béziers, le fait déclencheur de la « croisade des Albigeois », au cours duquel est lancée par le légat du Pape Simon de Montfort la fameuse réplique « Tuez-les tous et Dieu reconnaitra les siens ! »
      • 12 avril 1229, Traité de Paris traitant de la fin de l’autonomie politique Occitane et le comte de Toulouse doit faire allégeance au Roi de France Louis IX (Saint Louis),
      • 1233, l’évêque de Vienne est désigné Légat par le Pape Grégoire IX, qui s’entoure aussitôt de deux Dominicains pour mettre en place les tribunaux de l’Inquisition,
      • 16 mars 1244, le bucher de Montségur, symbole de la tragédie Cathare,
      • 1321, l’élimination du dernier « Parfait » Cathare !

 

En ce qui concerne le vocabulaire ; il faut savoir que ni les « Cathares » eux-mêmes, ni les religieux chrétiens, ni l’Inquisition, n’a jamais utilisé ce terme, l’expression la plus usitée fût les « hérétiques Albigeois ». Et, à l’intérieur de cette catégorie, les Inquisiteurs faisaient un sort à part aux « Parfaits », c’est-à-dire aux prêtres ou prédicateurs hérétiques.

 

Le qualificatif « Albigeois » s’explique par le fait que c’est en passant par Toulouse puis Albi que Bernard de Clairvaux avait lancé une mission de prédication car il avait été prévenu d’une dissidence religieuse qu’il avait nommé lui-même « l’hérésie des Albigeois ».

  

 

1. LE FACTEUR HISTORIQUE

 

On a coutume de présenter les premières Églises chrétiennes et leurs déviances nommées hérésie par l’Église Catholique Romaine dominante mise en place au 4ème siècle comme des religions, et ce n'est pas faux, mais ces religions ne se sont pas créées subitement.

 

Elles tirent leurs origines d'un très lointain passé, souvent bien antérieur à la venue du Christ et on y retrouve l’application de principes dualistes déjà existant, notamment, le bien et le mal, la lumière et les ténèbres, la vie et la mort… C’est pourquoi, je vais aborder quelques-uns de ces mouvements religieux les plus significatifs avant de vous en dire plus.

 

L'apparition historique des « hérésies » (car je considère toujours mon protestantisme comme une hérésie: cf. l'article du Pasteur André GOUNELLE LE PROTESTANTISME, FOI HERETIQUE ou FOI PERSONNELLE !) se situe, en fait, dès le 1er siècle de notre ère, et certaines ont survécu au concile de Nicée en 325, puis d’autres ont vu le jour dans le bouillonnement spirituel et la folie de l'an Mil au sein de la chrétienté malgré la reprise en mains musclée, maladroite et assassine, trop tardive de la part de l'Église Catholique Romaine sans oublier les ravages de l'Inquisition.

 

Avant tout il convient de s'entendre sur la vraie signification du terme « hérésie ».

 

Pout le dictionnaire Robert, il y en a quatre :

      • Doctrine religieuse qui diffère du dogme officiel de l'Église Catholique: exemple de l'hérésie cathare (sic).
      • Façon de voir, de penser et d'agir contraire à la doctrine établie, et aux dogmes officiels. Synonyme de « Dissidence ».
      • Doctrine, maxime quelconque, lorsqu'elle est en opposition avec les idées reçues.
      • Idée peu reçue, à propos de laquelle on exprime son désaccord, ses doutes, son scepticisme.

Les hérétiques sont présentés par l'Église Catholique Romaine comme des suppôts de Satan, des agents du mal et de l'Antéchrist (Ennemi du Christ qui, d'après l'Apocalypse, viendra peu avant la fin du monde pour prêcher et établir une religion hostile au Christ).

 

Il faut savoir que les premiers hérétiques furent, à n’en pas douter, des moines ou des chanoines catholiques en rupture de consensus avec Rome ou avec Cluny… (Les premiers buchés datent de 1022 à Orléans et à Toulouse !)

 

Si tradition orientale il y a dans l’apparition des hérésies, elle demeure probablement interne au monde chrétien, simple influence de religiosité archaïque, transmise par des moines grecs en rupture de règle.

 

Ce qui saute aux yeux est que ces évolutions et les hérésies qui en découlent présentent toutes une parenté que nous allons tenter de découvrir au fil de l’exposé ne serait-ce que par la mise en présence de la « dualité »...

 

Faisons le point, en commençant un peu avant l’apparition du Christ : l’un de ces mouvements religieux préfigure déjà le monothéisme.

 

Je veux parler du Zoroastrisme, puis, après la venue Christ, les premiers Chrétiens ont interprété à leur manière les écritures ce qui a donné naissance à toute une série de courants dont l'Église Arménienne est devenue la première des Églises chrétiennes, suivie par l'Arianisme, le Nestorianisme, les Bogomiles, les Pauliciens.

 

Enfin, issue du bouillonnement d'idées émises au passage de l'an 1000, la première et profonde hérésie qu'a été le « Catharisme » va occuper la place principale de cet article car elle est la seule qui se soit répandue rapidement sur un grand territoire et dont l'expansion est due non plus à un Clergé prédicateur habile mais au Peuple lui-même, une des raisons de son encrage profond dans le conscient des hommes.

 

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Bucher de Montségur le 16 avril 1244 / Massacre de la Saint Barthélemy le 24 aout 1572

 

Par les très profonds traumatismes que la riposte inique de l'Inquisition de l'Église Catholique Romaine (bûchers par lesquels sont passés la quasi-totalité des Cathares qui n'abjuraient pas leur foi) a laissé dans le souvenir et l'inconscient des occitans, je pense sincèrement que le phénomène Cathare a été le vrai ferment du grand Schisme d'Orient puis surtout a fait le lit de la Réforme qui a vu se reproduire le fanatisme de l'Église (Massacre de la Saint Barthélemy contre les protestants trois siècles plus tard)...

 

 

Le Zoroastrisme

 

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A l'origine : c’est une religion monothéiste de la Perse (l'Iran ancien), issue de la tradition indo-européenne du Mazdéisme (qui a précédé le zoroastrisme et qui présentait déjà une dualité des dieux.

 

En Iran (comme aux Indes), il y avait deux classes de Dieux : les « Ahura » et les « Daêva ». Les 1ers incarnent la bonne conduite, les 2nds la mauvaise (c'est exactement le contraire aux Indes).

 

Le Zoroastrisme est, de fait, une adaptation du mazdéisme et tire son nom de son « prophète » ou fondateur ZARATHUSTRA, dont le nom a été transcrit en « ZOROASTRE » par les Grecs (Ζωροάστρης, Zōroastrēs). Ces réformes sont intervenues au cours du 1er millénaire avant la naissance du Christ et proviennent de « l’Avesta », le livre des textes sacrés du mazdéisme, toujours en usage de nos jours !

 

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La reforme religieuse de ZARATHUSTRA a eu pour principal effet d'orienter la religion mazdéenne vers le monothéisme au bénéfice du dieu « Ahura Mazda » entouré d'un certain nombre d'entités. L'idée maitresse était que « Ahura Mazda » est le seul responsable de l'ordonnancement du chaos initial, le créateur du ciel et de la terre.

 

Il faut savoir que le zoroastrisme a fait fonction de religion officielle de l'empire Perse à trois reprises (du temps des oracles d'Hystaspès - le père du Roi Darius, puis sous le règne de Darius 1er -550 / -486 av. JC, des Achéménides, et des Sassanides… jusqu'en 651 après notre ère, date de l'assassinat du dernier roi zoroastrien), mais il est toujours bien vivant et pratiqué de nos jours.

 

Malgré l'arrivée de l'islam au VIIème siècle et les persécutions qui en découlèrent, le Zoroastrisme a donc réussi à se maintenir dans le patrimoine culturel iranien, afghan et même en Asie centrale. En effet, les Iraniens, les Kurdes et les Afghans, indépendamment de leur religion, accordent toujours aujourd'hui beaucoup d'importance aux fêtes zoroastriennes, et en particulier à celle de « Nowruz », le nouvel an zoroastrien, célébré le 21 mars, jour de l'équinoxe où la durée du jour est égale à celle de la nuit!

 

Mon ami, Hassan AGHILIPOUR, le chef du gouvernement de l’Iran en exil, après le renversement du Shah en 1979 (dont le très célèbre et francophile Shapour Bakhtiar assassiné en 1991 à Suresnes, était le 1er ministre) qui a séjourné en France de 1979 à 2003 puis en Californie depuis, à qui je demandais s'il était croyant, m'a répondu simplement qu'il était « Zoroastre », donc bel et bien « croyant » au sens où je l'entendais, et il a eu la patience de m'expliquer sa croyance, qui n'a rien à voir avec la religion officielle de l'Iran d'aujourd'hui, l'Islam Chiite.

 

Son principe : il existe un « Esprit Saint » (Spenta Mainyu), fils d'Ahura Mazdā, et un Esprit Mauvais (Angra Mainyu), celui de Pehlevi Ahriman, son jumeau, tous deux opposés car représentant le jour et la nuit, la vie et la mort (On retrouve cette dualité chez les Cathares!)

 

Les Zoroastriens (aussi appelés « Guèbres » ou « Gaures ») respectent le feu comme symbole divin. ZOROASTRE prêchait le même dualisme apparent, qui reposait sur le combat entre le Bien et le Mal, la Lumière et les Ténèbres.

 

Ces deux esprits coexistent dans chacun des êtres vivants. Toutefois, le zoroastrisme est bel et bien un monothéisme, puisque seul « Ahura Mazda » conserve la prééminence céleste et il est dit que seul ce dernier triomphera du mal à la fin des temps.

 

Partant de là, dès la venue du Christ, divers mouvements sectaires ou « hérétiques » se sont formés dont il ne reste pratiquement rien de nos jours pour la plupart.

 

Pour votre compréhension, partant du judaïsme, voici un SCHEMA SYNTHETIQUE DE L'EVOLUTION DES DIFFERENTES RELIGIONS...

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N.B. : Pour l'ISLAM se reporter à l'article CONNAISSANCE DE L’ISLAM (en cliquant ici)

 

Pour la plupart des mouvements religieux issus du Christianisme la polémique s’est basée sur la nature vraie du Christ, fils de Dieu ou du Christ simple prophète.

 

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Le rite du baptême occupe dans ces sectes une place particulière, car c’est par lui que le croyant est purifié. Nous n'évoquerons que les cinq plus significatives qui ont eu une influence certaine sur l'apparition du Catharisme, à savoir: Manichéisme, Arianisme, Nestorianisme, Bogomiles et Pauliciens... 

 

 

Le Manichéisme

 

Le Manichéisme est une religion fondée au IIIème siècle par le Prophète Perse MANI (216 / 277) d'origine Arménienne.

 

Deux groupes de Manichéens existaient :

      • les élus : qui passaient leur temps à prêcher, pratiquaient le célibat et étaient végétariens. Après leur mort, les élus étaient assurés d'atteindre le royaume de la Lumière ;
      • les auditeurs : ils devaient servir les élus, pouvaient se marier (mais il leur était déconseillé d'avoir des enfants) et pratiquaient des jeûnes toutes les semaines. Après leur mort, les auditeurs espéraient être réincarnés en tant qu'élus, mais ils doivent passer, pour se purifier, par des cycles plus ou moins longs de réincarnations, « transvasements ».

 

Pour que le royaume de la lumière triomphe sur les ténèbres, il faut que tous les élus et les auditeurs atteignent le royaume de la lumière. En réalité, ce n'est pas vraiment un triomphe que les manichéens recherchent, mais un retour à l'état originel, la séparation du bien et du mal. Car selon le manichéisme, il est impossible de triompher du mal, car le mal est indestructible. Le seul moyen d'être totalement dans le royaume de la lumière, c'est de fuir les ténèbres.

 

C'est un syncrétisme du zoroastrisme, du bouddhisme et du christianisme ; les partisans de ce dernier le combattirent avec véhémence.

 

Un des fondements du Manichéisme est de séparer le monde en deux :

      • le royaume de la lumière, le royaume de la Vie divine, où s'exprime ce qui est de l'éternité ;
      • le royaume des ténèbres, le royaume de la matière, le royaume des « morts », où s'exprime ce qui est de l'espace/temps.

 

Selon le Manichéisme, l'homme naturel est donc double. Il possède :

      • un esprit appartenant au royaume de la lumière, c'est la partie immortelle de l'homme.
      • un corps appartenant au royaume des ténèbres, c'est la partie mortelle de l'homme.

 

Par dérivation et simplification du terme, on qualifie aujourd'hui de manichéenne une pensée ou une action sans nuances, voire simpliste, où le bien et le mal sont clairement définis et séparés.

 

 

L'Arianisme

 

C'est une « hérésie » Christologique prêchée à Constantinople par le prêtre ARIUS vers 250.

 

Il nie la divinité du Christ pour en faire la 1ère des créatures, dépouillant ainsi de ses mystères le monothéisme Chrétien.

 

En 325, le Concile de Nicée le condamne, mais, prêché aux Goths par l'évêque WULFILA (311 / 383), qui a traduit la bible grecque en mettant au point l'alphabet gothique car la langue Goth était uniquement de tradition orale. Par son entremise et le vecteur de la bible traduite en langue gothique, l'Arianisme va rapidement être adopté par les peuples Germaniques (Goths, Vandales, Alamans, Burgondes, Lombards...).

 

Devenu la religion officielle dans la quasi-totalité des royaumes barbares, il ne va toutefois pas se maintenir durablement face à l'Orthodoxie et la reconquête Catholique qui s'appuie sur la force militaire de l'Empire Romain après le choix de l'empereur Constantin 1er, de faire du Christianisme la religion d'état, puis sur la force des Francs dans sa foulée.

 

 

Le Nestorianisme

 

Nouvelle hérésie Christologique prêchée par le Patriarche NESTORIUS autour de l'école théologique d'Antioche.

 

A partir de 428, il se développe en Syrie puis trouve un écho favorable dans toute la Mésopotamie.

 

Il établit une séparation absolue entre les deux natures du Christ, sa nature Céleste, purement Divine, et sa nature terrestre, purement humaine.   

Le Christ est donc un homme, et seulement un homme qui est né de Marie et est mort sur la Croix.

 

En 431, il est condamné par le Concile d'Éphèse, et c'est à partir de là qu'il essaime en Mésopotamie et en Asie Centrale et jusqu'en Chine.

 

Ce Christianisme asiatique Nestorien subsistera jusqu'au XIVème siècle.

 

 

Les Bogomiles

 

A la fin du Xème siècle, le pope BOGOMILE prêche en Bulgarie un Manichéisme qui doit autant au paganisme d'un pays converti seulement depuis le IXème siècle qu'à l'arianisme connu des peuples Slaves.

 

Se disant Amis de Dieu, les Bogomiles pratiquent une sorte de mystique égalitariste. Ils récusent l'autorité de l'Église Catholique, et se répand dans l'Empire Byzantin, la Serbie, la Dalmatie et la Hongrie.

 

Inspiré par les gnostiques chrétiens et le manichéisme, il fut considéré comme une hérésie par l'Église catholique romaine qui l'a violemment combattu.

 

Selon le dernier colloque de Mazamet (2009), le Bogomilisme aurait servi d'inspiration aux Cathares : des liens existent entre Bogomiles et Cathares, et les sources doctrinales des deux mouvements remontent aux premiers siècles du christianisme (écrits canoniques de Paul, doctrine de Marcion, doctrine de Valentin).

 

En outre, les recherches menées sur les sources grecques et orientales (Pierre de Sicile) montrent que la doctrine Bogomile aurait été transmise par les « Pauliciens », expatriés volontaires ou chassés de l'Arménie (Turquie actuelle) vers la Thrace bulgare au VIIe et au IXe siècle.

 

Le Bogomilisme est dualiste ; pour lui le monde est gouverné par deux principes, le Bien et le Mal, Dieu et le Diable (on va retrouver cela chez les Cathares).

 

Malgré une longue répression il subsistera jusqu'au XVème siècle.

 

 

Les Pauliciens

 

Apparus dès le VIIème siècle, ce sont des Chrétiens d'Arménie qui se réclamaient de l'apôtre Paul et rejetaient la hiérarchie ecclésiastique, les sacrements dont le baptême, l'Eucharistie, la Communion et le Culte de la Croix. Leur seule prière est le « Notre Père ».

 

C'est une hérésie dualiste, qui oppose à égalité l'esprit de Dieu à la matière, l'œuvre du diable, et non ascétique (exercices pratiqués en vue d'un perfectionnement spirituel).

 

 

2. LE FACTEUR PROPREMENT RELIGIEUX

 

Le mouvement est d'abord perçu comme une déviance de la Foi chrétienne, dont il importe de ramener les brebis égarées dans le giron catholique.

 

En 1145, le cistercien Bernard de CLAIRVAUX, très certainement incité par l’un de ces moines qui allait devenir Pape de 1145 à 1153 sous le nom d’Eugène III, lance une mission de prédication à Toulouse et dans l’Albigeois où il a été prévenu d’une dissidence religieuse qu’il nomme lui-même « l’hérésie des Albigeois ».

 

En 1165 se tient un Concile à Lombers, près d’Albi dans le but de discuter les termes d'une réconciliation avec le Catharisme alors perçu comme une réaction aux excès de la hiérarchie catholique et à l'anticléricalisme ambiant. Il est soutenu par la noblesse locale indisposée par le pouvoir croissant de l'Église catholique.

 

Les envoyés du pape sont sous la tutelle de l'archevêque de Narbonne, PONS d'ARSAC. Il s'agit des évêques de Nîmes, d'Uzès, d'Albi, de Lodève, de Montpeyroux, et de Toulouse, et des abbés de Castres et de Saint-Pons.

 

Le vicomte Raymond Ier Trencavel et la comtesse de Toulouse Constance de France, épouse de Raymond V, assistent aux débats en tant que seigneurs locaux majeurs, avec Sicard V, vicomte de Lautrec, qui est le seigneur des lieux.

 

La contradiction côté cathare est apportée par un « parfait » nommé Olivier.

 

Les prélats entendent les arguments du cathare. Ce dernier souhaite les convaincre que leur religion est chrétienne et qu'ils ne sont que des catholiques un peu différents, notamment plus austères.

 

Mais les débats montrent que les cathares qui se servent non pas d’une Bible en latin que seuls comprennent quelques religieux instruits, mais d’une Bible traduite en Occitan compris par tous et, de ce fait, ont une grande connaissance de la Sainte Loi. Ils dénoncent la hiérarchie cléricale comme ayant trahi le message du Christ en les comparants aux Pharisiens de son époque.

 

Les protagonistes arrivent à la conclusion que leurs points de vue sont irréconciliables.

 

Il est probable que le nom d'Albigeois donné aux cathares soit dû à la tenue de ce concile en vicomté d'Albigeois, alors que paradoxalement, les habitants d'Albi adhèrent peu au catharisme.

 

Le résultat de la rencontre marque la sortie officielle des cathares de l'Église catholique romaine et la condamnation de leurs dogmes. Ils sont désormais considérés comme hérétiques et la répression va pouvoir se mettre en place avec la bénédiction des papes.

 

Il ne gêne nullement le développement du catharisme : en 1167, lors d’un Synode qui se tient à Saint-Félix-Lauragais, cinq évêchés cathares sont créés, dont quatre en Occitanie : Albi, Toulouse, Carcassonne et Agen et un cinquième plus tard à Razès.

 

Une mission menée par Henri de Marcy en 1178 est un échec : il est hué à Toulouse, la délégation richement équipée ayant donné une impression de provocation dans une population sinon cathare, du moins anticléricale.

 

En 1181, Raymond V de Toulouse dénonce son voisin Roger II Trencavel comme soutien des hérétiques pour profiter de son désaveu. Le siège de Lavaur permet la capture de cathares qui renient publiquement leur foi. La croisade s'arrête là, laissant une impression d'impunité à la communauté cathare.

 

Une croisade pacifique de conversion menée par Dominique de Guzmán aboutit à quelques résultats mais sans renversement de tendance. Le futur Saint Dominique fonde l'ordre des frères prêcheurs qui fournira de zélés serviteurs au bras armé de l'Église, l'Inquisition.

 

Nous constatons toutefois que le Catharisme est une hérésie à fondement totalement Chrétien. Les « BONS HOMMES » cathares s'appellent eux-mêmes « Bons Chrétiens », ou tout simplement « Chrétiens », marquant ainsi sans équivoque leur appartenance au Christianisme.

 

La source unique de leur foi est la BIBLE et il faut rejeter à leur égard toute accusation de manichéisme ou néo-manichéisme ainsi qu'on pourrait le penser en se référant aux cinq origines chrétiennes que je cite nommément plus haut.

 

En effet, elles sont particulièrement significatives car, rejetant l'Ancien Testament, elles donnent une part belle au Nouveau Testament mais il y a un indice des dualités qu'elles mettent en avant dans l'Évangile de Jean (Bien et Mal, Lumière et Ténèbres, Vie et Mort).

 

Dans le Prologue de Jean que tous les Chrétiens ne connaissaient qu'en latin depuis le Concile de Nicée en 325 (alors qu'il avait été rédigé en grec!), il est écrit : « et ipso factum est nihil » qui peut en effet donner, selon la ponctuation adoptée, deux traductions qui ont un sens radicalement différent !

 

La 1ère donne « et sans lui, rien n'a été fait. » Cette interprétation est celle de l'Eglise Romaine de Constantin 1er. Elle fait d'un Dieu unique le créateur de toute chose, bonne ou mauvaise: le Dieu de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament est le même, créateur du Bien et du Mal.

 

La 2nde donne « et sans lui, a été fait le néant. » Cette interprétation est celle qui a été adoptée par les Cathares, qui les conduit à exclure Dieu d'une partie de la Création, celle du Néant. Or qu'est-ce que le Néant ? Le monde visible, les choses de ce monde qui ne sont que l'illusion d'une création mais qui en fait n'existe pas vraiment, contrairement à ce qui a été fait par le « Vrai Dieu ».    

 

De cette divergence fondamentale d'interprétation découle toute la conception dualiste du monde par les Cathares !

 

Si le « Vrai Dieu » n'est pas à l'origine des choses visibles, c'est qu'un autre Principe existe, qui les a créées indépendamment  du « Vrai Dieu ».

 

Il y a donc bien deux principes à l'origine de toute chose; L'un est le créateur des choses de ce monde mauvaises et corruptibles par nature : il s'agit donc d'un Dieu mauvais que rejettent les Cathares.

 

C'est le Dieu de l'ancien Testament, méchant, cruel, menteur et sans parole. L'autre est le créateur des choses qui sont véritablement bonnes par essence. et c'est nécessairement le Vrai Dieu, le Dieu Bon, celui des Cathares; c'est le Dieu du Nouveau Testament! 

 

Les Cathares résolvent ainsi l'un des problèmes fondamentaux de la religion Chrétienne : celui de l'origine du Mal, qui trouve sa source dans l'autre Principe, le Dieu Mauvais.

 

Les Cathares n'ont pas besoin de la notion de libre-arbitre pour expliquer l'existence du Mal dans ce monde.

 

Certains Cathares ont simplement vu dans le Dieu Mauvais, les 1er des Anges déchus, SATAN, inférieur au Vrai Dieu et on les désigne sous le nom de dualistes mitigés ou monarchiens. 

 

D'autres Cathares y ont reconnu un Principe à part entière, qu'il convient donc de mettre sur le même plan que le Dieu Bon : on les appelle Dualistes Absolus ou Dyarchiens.

 

 

3. LE FACTEUR POLITIQUE

 

Il nécessite une étude approfondie car le système féodal du Moyen âge est pour beaucoup dans l'apparition de l'éradication de cette hérésie.

 

Pour les Seigneurs et la Royauté, c'était effectivement un bon moyen d'expansion afin de gagner des territoires avec la bénédiction du Saint Siège et la structure du système féodal est beaucoup plus compliquée qu'il n'y parait tant les alliances seigneuriales étaient croisées...

 

Cela demande réflexion pour ne pas introduire des idées erronées ! Pardonnez ma prudence en la matière.

 

Cela dit, j'ai eu le plaisir de vivre une Assemblée du Désert dans les Cevennes et ne peux m'empêcher de vous communiquer la foi qui se dégage d'une telle manifestation par l'hymne de liberté que vous pourrez découvrir à travers la vidéo suivante qui est l'hymne de la « Cévenole »... (5 minutes)

 

 


    

  

 

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CET ARTICLE SERA COMPLÉTÉ PLUS TARD... !

 

 

En particulier, après la visite des sites Cathares du sud-ouest qui fera l'objet d'un nouvel article quand nous aurons pu en faire un tour exhaustif... 

 

N'hésitez surtout pas à vous écarter de votre route si par hasard vous ne passiez pas loin d'un site Cathare. En général cela vaut le coup d'œil, c'est pourquoi j'ai scanné le dépliant touristique du département de l'Aude ci-dessous... C'est à notre porte, mais il y en a beaucoup d'autres !

 

Et si une visite vous inspirait des idées, n'hésitez pas à m'en faire part en privé sur ma boite marc@pairet.org.

  

Un grand merci d'avance !

 

 

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BIBLOGRAPHIE concernant le sujet :

 

Dominique NÚÑEZ de GUZMAN, plus connu sous le nom de Saint Dominique (1170 / 1221 ; religieux catholique espagnol, fondateur de l’Ordre des Frères Prêcheurs devenus les « Dominicains », canonisé par l’Église en 1234 sous le nom de Saint Dominique.

Traversant ce qu'on appelle aujourd'hui l'Occitanie, Dominique y rencontre l'hérésie des cathares.

Certains des éléments qui serviront de prétexte à la Réforme protestante sont déjà présents à cette époque.

La richesse de l'Église, en particulier, fait scandale parmi des chrétiens qui finissent par se laisser séduire par les idées des vaudois et des « bons hommes ».

La tradition lui a donné le titre de « Marteau des hérétiques », qu'il partage avec Saint Antoine de Padoue.

Il fut chargé d'exercer ses fonctions dans le Languedoc.

Dans son Histoire de France, Jules Michelet, historien romantique, veut voir en lui le « terrible fondateur de l'Inquisition ».

Les Dominicains eux-mêmes, au Moyen Âge, ont accrédité cette légende : Bernard Gui, l'un des plus célèbres inquisiteurs (actif à Toulouse de 1308 à 1322), qualifie Dominique de « premier inquisiteur » dans sa biographie du fondateur.

 

Déodat ROCHÉ, (1877 / 1978, il nous a quitté à 101 ans, un enfant du pays cathare puisqu’originaire d’Arques dans l’Aude) : magistrat, historien du Catharisme, franc-maçon, fondateur en 1948 de la revue « Les Cahiers d'Études Cathares » (publiés de 1948 à 1971 : 100 numéros).

Il fut le meilleur érudit de sa génération sur ce sujet.

Il sut rechercher les échos du catharisme dans les courants ésotériques et « initiatiques ».

 

René NELLI, (1906 / 1982 ; un enfant du pays cathare puisqu’originaire de Carcassonne qu’il ne quitta jamais) Poète occitan qui s'attacha à définir les racines profondes du catharisme sous son aspect philosophique. Il sut être le chantre de « l'amour courtois ».

À la suite de la disparition du Centre d'études cathares, fondé par René NELLI, l'Association d'études du catharisme « René NELLI », fondée en 2011, s'est donné pour but de poursuivre les travaux de NELLI et de faire connaître son œuvre.

 

Jean DUVERNOY, (1917 / 2010) Docteur en droit licencié ès lettres ; traducteur unique et exceptionnel des minutes de l'Inquisition.

Sa traduction en français du Registre d'Inquisition de Jacques Fournier, l’évêque de Pamiers de 1318 à 1325, rédigé en latin, est à l'origine du livre d'Emmanuel Le Roy LADURIE « Montaillou, village occitan de 1294 à 1324 ».

Son souci de trouver les sources (en particulier celles conservées au Vatican) a permis de donner une vision complète et dégagée de l'ésotérisme, du mouvement religieux cathare.

 

Zoé OLDENBOURG, (1916 / 2002) petite fille d’un académicien Russe de St Pétersbourg et fille d’un ministre du gouvernement KÉRENSKI qui précéda la révolution d’octobre, son père fuit le bolchévisme en 1925 pour émigrer à Paris où élève du lycée Molière elle séjournera toute sa vie.

Auteure de nombreux romans historiques elle devient une spécialiste de l’époque des croisades et de la société cathare, et a publié en 1959 son roman « Bucher de Monségur » chez Galimard.

 

Michel ROQUEBERT, de l'avis de tous les spécialistes « Le plus important contributeur quant à la connaissance du Catharisme » (1928, il a 89 ans et originaire de Bordeaux) Journaliste à la Dépêche du midi, il prend sa retraite en 1989 et se consacre à ses travaux historiques de l’épopée cathare ; il se retire dix années durant dans le village même de Montségur où, de 1983 à 1990, il préside le Groupe de Recherches Archéologiques de Montségur et des environs (G.R.A.M.E.), auteur épique du catharisme il publie un monumental ouvrage en 5 volets de milliers de pages.

Michel ROQUEBERT s’est par la suite attaché à deux grandes figures dont le destin fut étroitement lié à l’histoire du catharisme occitan et qui le combattirent, l’un par les armes, Simon de Montfort, le chef de la croisade albigeoise ; l’autre par la parole, le religieux castillan Dominique de Guzmán, qui fonda à Toulouse l'Ordre des frères prêcheurs et dont l’Église fit Saint Dominique !

 

Annie BRENON, (dite Anne, 1945, originaire de Mâcon), est une historienne, écrivaine, qui a fait l’École des Chartes et est devenu conservateur du patrimoine grâce à une thèse intitulée « Les Livres des Vaudois ». Elle a été responsable de 1982 à 1998 du CEC (Centre d’Études Cathares - de René NELLI) à Carcassonne et chargée de cours à l’Université de Montpellier.

Elle est fondatrice de la revue « Hérésis » consacrée à l’étude de l’ensemble des hérésies médiévales.

Elle jette un regard féminin sur le drame cathare en soulignant l'importance des femmes dans ce mouvement. Depuis 1990, elle a publié plusieurs romans historiques chez Galimard sur les enfants et les femmes Cathares.

 

Gérard de SÈDE, (de son vrai nom : Géraud Marie de SÈDE baron de LIEOUX - 1921 / 2004 ; sa famille d’aristocrates est originaire de Comminges et donna 2 capitouls à la ville de Toulouse au XVIIème siècle), journaliste, puis rédacteur principal au Courrier du Pas-de-Calais et aux Régions Libérées.

 

Il a popularisé par plusieurs romans historiques fort bien documentés (mais qui demeurent des romans car rien n'a jamais été démontré!) le mystère du trésor de Rennes-le-Château (qu’on a fait passer un temps pour le trésor des cathares – à ce jour on ne sait toujours pas comment l’abbé Bérenger SAUNIÈRE – 1852 / 1917 - put faire de telles dépenses extravagantes alors qu’il ne possédait rien.

 

Nota Bene : Certains de ses thèmes ont été repris et exploités pour l'écriture du roman « Da Vinci Code » de Dan Brown).

cf. http://www.rennes-le-chateau-archive.com/bs_les_annees_decouvertes.htm

 

Claude LEBEDEL, (1932 - 2006) Après une longue carrière de haut fonctionnaire de l'Assemblée nationale, Claude LEBEDEL, historien de formation, s'est consacré à l'étude des grands événements du passé. Il s'est toujours efforcé de décrire et d'analyser les faits de manière très claire et agréable, même lorsqu'ils sont complexes. Quant au Catharisme, il atrès bien su l'analyser dans une ouvrage intitulé « Comprendre la Tragédie des Cathares » publié aux Editions Ouest France.

 


 

 

 

 

 



18/08/2017
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