BIBLE, TANAKH, CORAN... MÊME COMBAT !

« Au demeurant, mes Frères, soyez dans la joie, travaillez à votre perfectionnement, encouragez-vous, soyez bien d’accord, vivez en paix ; et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous » (2nd Epitre aux Corinthiens 13-11)

 

Eh oui ! Je suis ce que l'on peut appeler « un croyant » dans ce monde où, de plus en plus, la vie moderne et la culture à l'emporte-pièce fait oublier aux hommes qu'il y a peut-être quelque chose au delà du simple aspect matériel des choses, et où certaines religions voudraient nous faire croire qu'en dehors de leur dogmatisme, il n'y a point de salut.

 

J'ai été très enthousiaste, il y a quelques années, lorsque Claude ALLEGRE, alors Ministre de l'Education Nationale, avait proposé que l'on enseigne enfin « Les Religions » à l'école dès les classes primaires tout comme on enseigne l'Histoire.

 

Hélas, une minorité de syndicalistes enseignants du primaire obtus, au nom d'un stupide principe de laïcité qu'ils interprétaient de façon erronnée, s'étaient opposé à cette réforme qu'ils avaient en fait fort mal comprise. Il ne s'agissait pas du tout de remettre un crucifix dans les classes ou d'enseigner à nouveau le catéchisme à l'école, mais seulement d'enseigner le « Fait Religieux » à nos têtes blondes (ou brunes!).

 

Observez autour de vous les dégats qu'ils ont fait, car on aura toujours peur de ce que l'on ne connait pas.

 

Enseigner le « Fait Religieux » comme un fait historique aurait permis à tous les petits Français de toute origine de ne plus avoir peur de l'Islam sans pour autant devenir des intégristes... et remettre vertement à leur place en connaissance de cause cette petite minorité de chiites de tous poils qui veulent imposer leurs croyances et leurs diktat à la grande majorité des musulmans modérés (n'oublions pas que les sunnites représentent 85 % des musulmans). Quel dommage !

 

J'ai toujours dans ma bibliothèque quelques essais d'enseignants de bonne volonté qui avaient préparé pour la circonstance, dès 1998, et publié à compte d'auteur, d'excellents manuels d'instruction du « Fait Religieux » et en particulier cet ouvrage d'Aline BALDINGER-ACHOUR qui avait rédigé un « Petit Guide des Grandes Religions » fort explicite et pédagogique.

 

Elle les présentait sans parti pris, les comparait sans pour cela les désacraliser. Car, enfin, lorsqu'on cherche un peu, la plus grande partie des croyants sont tous des descendants d'Abraham. Cet enseignement pouvait les réunir !

 

NB: Si vous promettiez de me le rendre, je peux vous prêter cet ouvrage (me contacter sur l'adresse marc@pairet.org).

 

Si j'osais, je reprendrais la lettre de Paul aux Corinthiens, mais en bon pédagogue, je préfère vous la laisser découvrir (bon exercice que de la rechercher dans le lien n° 3 en vous indiquant la phrase que je cite plus loin, extraite de l'Ancien Testament au n°1 ci-après, à Exode 3 - 6) car, ce faisant, je ne serais « qu'un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit ».  

 

C'est bien pour cela que je n'hésite plus à dire à mes amis, à mes proches, aux personnes que je rencontre que « je suis croyant » et sans fausse honte, j'ai le courage d'en débattre et de leur expliquer pourquoi, car sur Exode 3.6, pourquoi serait-il écrit : « Le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob » et non pas simplement « le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ? »...

C'est tout simplement pour bien montrer que, bien que Dieu soit « Un » pour la majorité des croyants, chacun a son chemin personnel pour parvenir à Lui. Et si chacun a son propre chemin, c'est que chacun est unique, et chacun est destiné à une rencontre (théophanie) unique.

 

Le RAV Léon Ashkénazi disait dans l’une de ses conférences : « Ton Dieu n'est pas le mien et pourtant c'est le nôtre à tous deux, mais chacun d'entre nous le perçoit selon sa nature propre, son caractère, son parcours, ses échecs et ses succès... ».

 

Entre autres, je me sers depuis plusieurs années d'un énorme travail qu'avaient réalisés quelques amis qui ont numérisé les évangiles pour trouver rapidement ce qu'ils cherchaient à l'aide de la fonction « rechercher » offerte par Microsoft Word tout en sauvegardant d'énormes fichiers considérablement allégés.

 

Alors je vous attache ce travail en vous permettant ainsi de télécharger cette facilité si vous en aviez besoin pour vos recherches, vos planches, vos conférences ou simplement des travaux historiques bien documentés.

 

Vous trouverez ainsi, joint, la totalité de la Bible que j'ai découpée en trois parties; après avoir ouvert celle qui vous intéresse en cliquant sur le lien en 1), 2) ou 3), il suffit de cliquer sur les titres sur fond jaune pour les atteindre immédiatement (Ils s'ouvrent automatiquement sous un nouvel onglet - Patienter une à deux minutes pour le téléchargement... plus de 1000 pages de papier bible pesant 7200, 1300 et 1000 Kilo-octets respectivement, bien qu'énormément condensés ne se téléchargent pas en quelques secondes) quant à la recherche d'un mot en particulier il suffit d'appuyer conjointement sur la touche « Ctrl » et la lettre « F ».

 

Nota Bene : Le texte ainsi scanné est la traduction de 1864 de la bible du Pasteur Genevois Louis SEGOND (Il correspond à la Bible utilisée en France par l'Eglise Réformée et en Grande Bretagne par la GLUA - Elle est traduite non plus du latin mais du Grec et de l'Araméen, langue dans laquelle ont été écrit à l'origine les Evangiles, donc elle présente moins de risques de contre-sens et "d'arrangements").

 

Bon travail !

 

1) L'Ancien Testament (7213 Ko) 

2) Nouveau Testament : les Evangiles (1324 Ko)

3) Nouveau Testament : les Actes des Apôtres (1029 Ko)

 

Pour atteindre rapidement le texte cherché, dans l'un de ces trois dossiers il suffit de positionner le curseur de la souris sur la plage jaune du texte recherché, de tenir appuyée la touche « Ctrl » et de cliquer avec le bouton droit de la souris sur le titre que l’on veut atteindre. C'est ultra rapide!

 

Pour trouver un mot précis parmi les milliers que comporte ce document, il suffit de tenir appuyée la touche « Ctrl » et d’enfoncer la touche « F ». Dans la plage blanche « rechercher » qui s’ouvre, inscrire le mot recherché. Word vous le surlignera automatiquement dans le texte et vous donnera le nombre d’occurrences exact !

 

NB : dans tout le texte, les paroles prononcées par le Seigneur sont toujours inscrites en rouge.

  

Et je demeure bien sûr à votre disposition pour toute information complémentaire qu'il vous plairait de me demander.

 

Si je n'ai pas la solution, je sais où aller la trouver... ne serait-ce qu'auprès de ma petite cousine Véronique, Pasteur d'un Temple de Paris et de quelques copains Pasteurs Calvinistes ou Luthériens, mais comme vous le savez probablement, tous se sont enfin donné la main depuis Pâques 2011 pour fusionner en une seule « Eglise Protestante Unie de France », faisant fi de leurs différences qui les enrichi dorénavant au lieu de les diviser. 

 

 

Cela dit, j'ai trouvé sur YouTube une bonne vidéo qui permet d'écouter les Actes des apôtres en paroles claires et intelligibles. La voici :

 

 

MON HUMBLE AVIS...

 

Il me semble que certaines « liturgies » Chrétiennes, de nature Kabbaliste, datant des 2 premiers siècles sont encore en activité dans certaines communautés ? Je pense à la mouture originale de Jacques, le Frère (ou cousin pour ne pas polémiquer) de Jésus ou encore à la liturgie de l'église Araméenne et à son « catéchisme » ? C'est peut être là que se trouvent encore des traces de la Chrétienté « primitive » dite JUDEO-CHRETIENNE... (je me permets d'insister sur l'union de ces deux qualificatifs). Il n'empêche qu'il semble bien que Constantin ait été un bien grand opportuniste, jouant entre le culte de Mithra et celui, nouveau, des Disciples de Jésus ?...

 

Certains exégètes prétendent même que des Prêtres de la Famille de Jésus se présentèrent au 1er concile de Nicée et en furent proprement éconduits ? De là, à ce qu'il y ait eu un commencement de modifications aux fins de « possession de la vérité », déjà entamé (avec brio) par Saül, et qui donna par la suite, lieu à de nombreuses « hérésies » (par jugement des dominants !), c'est bien possible...

 

C'est tout de même curieux cette propension qu'ont les religions à tenter de détruire ce qui les précède (voire « leur a donné naissance ») et à bâtir leurs édifices sacrés sur les anciens temples déchus !

 

Qu'il s'agisse de lieux telluriques ou « porteurs » ne change pas grand chose à l'affaire ! Mais ce n'est qu'une brève interprétation d'une très longue histoire que je ne parviendrais jamais à connaitre... On fait ce qu'on peut !

 

Effectivement... la christianisation du paganisme et l'assimilation de ses survivances était une règle, et une règle probablement efficace.


Saint Grégoire, dans une ordonnance, décréta : « Il faut christianiser ce que vous ne pouvez détruire ». La sentence est sans équivoque.

 

On trouve chez St Augustin : « La même religion que nous appelons religion chrétienne était déjà celle des siècles anciens. Déjà son règne durait depuis les jours de nos premiers parents. Lorsque le Verbe se fit chair et se manifesta au monde. Cet événement ne lui apporta au fond d'autre changement qu'une dénomination nouvelle. La vraie foi existait depuis les premiers temps… »

 

Ailleurs, tout à fait dans la ligne de notre propos, il écrivait (Epist. ad Publium, 47) : « Quand les temples, les idoles et les bois sacrés sont retournés de leur première destination et mis au service du Vrai Dieu, leur cas est celui des hommes qui se détournent du sacrilège et de l'impiété pour se convertir à la vraie religion ».


Ces mêmes idées ont été reprises par un auteur beaucoup plus proche de nous et bien connu des francs-maçons, je veux parler de Joseph de Maistre, dans « Les Soirées de Saint-Pétersbourg » (11ème entretien) qui écrivait : « Les traditions antiques sont toutes vraies... le paganisme entier est un système de vérités corrompues et déplacées... il suffit de les nettoyer pour ainsi dire et de les remettre à leur place pour les voir briller de tous leurs rayons ».

 

Dans la droite ligne de la pensée de St Augustin, il affirmait aussi, dans son célèbre Mémoire au Duc de Brunswick : « La vraie religion a bien plus de dix-huit siècles ; elle naquit le jour où naquirent les jours ».


« Rien de neuf sous le soleil » nous dit l'Ecclésiaste... autrement dit, la notion de « mode de pensée dominant » a toujours existé avec ses conséquences inéluctables...

 

 

PETIT CLIN D'OEIL A LA TOLERANCE...

 

Le mur des lamentations à Jérusalem...

 

Alors que nous consacrons chaque jour une grande partie de notre attention à la bande de Gaza, on se souvient très peu de l'hiver 1956 qui a été marqué pas la guerre du Sinaï ! Pour son 60ème anniversaire, une jeune journaliste pensant tenir un bon sujet d'article, avait entendu parler d'un très, très vieux juif qui se rendait deux fois par jour prier au mur des lamentations, depuis toujours. 

 

Elle se rend sur place et voit effectivement un très vieil homme marchant lentement vers le mur.

 
Après trois quarts d'heure de prière et alors qu'il s'éloigne lentement, appuyé sur sa canne, elle s'approche pour l'interviewer.


« Excusez-moi, monsieur, je suis Rebecca DUPONT et suis journaliste du mensuel français "Valeurs Actuelles". Quel est votre nom ? »

« Moshe Rosenberg » répond-t-il simplement.

« Depuis combien de temps venez-vous prier ici ? »

« Plus de 60 ans » répond-t-il.

«  60 ans ! C'est incroyable ! Et pour quoi priez-vous ? »

«  Je prie pour la paix entre les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans. Je prie pour la fin de toutes les guerres et de la haine. Je prie pour que nos enfants grandissent en sécurité et deviennent des adultes responsables, qui aiment leur prochain… »

« Et que ressentez-vous après 60 ans de prières ? »

... ? ! ? ... « J'ai l'impression de parler à un mur. » Innocent Clin d'œil

 

 


 



11/08/2012
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