CROISADE ÉCOLOGIQUE CONCRÈTE DU NAVIRE PLASTIC ODYSSEY

 

C'EST LA GRANDE AVENTURE ECOLOGIQUE AUTOUR DE LA PLANETE 

 

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CONSTRUISONS LE FUTUR !

 

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Cliquez ici ou sur la photo du navire PLASTIC ODYSSEY

et vous en saurez plus sur l'engagement de l'OCCITANE !

 

Capture des 30 escales 2.JPG

 

Cliquez ici ou sur la carte ci-dessus et vous en saurez plus...

sur la croisade du navire et sur chacune de ses escales !

 

  

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Un dauphin échoué asphyxié par un filet et un phoque en train de s’étrangler

 

Dans mon premier article j’avais mis en tête cette photo d’un dauphin échoué mort asphyxiée par strangulation… C’est pourtant un sympathique mammifère doté d'une intelligence aigüe tout comme votre chien fidèle, eh bien j’en rajoute une couche avec un jeune phoque qui ne va pas tarder à s’étrangler, pour marquer les esprits...

 

Mais c'est nous les humains qui sommes menacés de disparaître si l'on continue à polluer sans rien faire !

 

À l’occasion d’une séance de formation d'officiers « TOASTMASTER Int’l » qui s’est exceptionnellement tenue à Marseille en cette rentrée 2025 dans le local de la Maison des Associations réservé aux organisations écologiques, je suis tombé en arrêt sur le prototype de la machine à pyrolyse imaginée par Simon BERNARD, et son copain Alexandre DECHELOTTE.

 

Ces deux compères se sont rencontrés sur les bancs de l’école de la Marine Marchande à la Pointe Rouge à Marseille où leurs parents les avaient persuadés de préparer une carrière d’officier de marine plutôt que de poursuivre leurs fantasmes d’aventure écologique.

 

Six ans après être devenus élèves officiers, et avoir commencé à naviguer sur des cargos de la Marine Marchande, Simon BERNARD et Alexandre DECHELOTTE auxquels est venu se joindre Bob VRIGNAUD, un jeune ingénieur, ont été les initiateurs du projet « PLASTIC ODYSSEY » au financement duquel j’avais eu l’enthousiasme de participer !

 

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Voici la machine à pyrolyse de « PLASTIC ODYSSEY »

 

Et, grâce à Sabrina MOKHTAR, la maîtresse des lieux qui nous accueillait et a passé l’information aux intéressés demeurés à terre, ça a réveillé mon intérêt pour ce projet que j’avais fait découvrir à mes lecteurs dans un article de 2018 intitulé « Au secours, j’étouffe » pour la promotion du projet « PLASTIC ODYSSEY », juste avant l’épisode COVID…

 

En effet, on avait rencontré ces trois larrons en train de sillonner les allées de tous les grands événements du maritime ou du luxe pour convaincre non sans aplomb sponsors, mécènes et décideurs du bien-fondé de leur projet.

 

« On se demandait tous qui étaient ces garçons qui tapaient aux portes comme ça avec un tel enthousiasme » …

 

Alors je reprends l’information là où je l’avais laissée.

 

Tout d’abord, prenons conscience de l’énorme problème que créent les déchets plastiques.

 

Voici des chiffres pour vous édifier :  20 000 Kilos de plastique atterrissent dans les mers et océans chaque minute…

 

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Si vous le souhaitez, voici une vidéo de présentation de l’intention du projet de Simon BERNARD au tout début de l’aventure… Il lui fallait convaincre quelques mécènes ! Il y est arrivé.

 

Cela dit, c’est très instructif sur le plan de la pollution des mers et océans que nous allons laisser dans un triste état pour les générations futures si l’on ne fait rien !

 

 

DÉCHETS PLASTIQUES, LA NOUVELLE DONNE

 

Depuis une vingtaine d'années, les médias du monde entier nous alertent sur la formation d'un continent de plastique au milieu du Pacifique.

 

Ce phénomène, appelé « septième continent », est pourtant loin de ressembler à une île de déchets flottants : il s'agit en réalité d'une vaste zone de concentration de microparticules très difficiles à collecter.

 

Et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg : année après année, le plastique s'accumule au fond des océans où il se fragmente pour devenir invisible à l'œil nu.

 

En parallèle, la production de cette matière ne cesse d'augmenter malgré les efforts des gouvernements pour ralentir son utilisation.

 

Alors que les effets sur la faune, la flore et les activités côtières sont dévastateurs, chaque minute écoulée, ce sont près de 20 tonnes de déchets plastiques qui se déversent dans nos océans.

 

Face à ce constat, quatre jeunes ingénieurs se sont retroussés les manches.

 

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Aujourd'hui, l'immense majorité des plastiques est jetée, brûlée ou entassée dans des décharges et finit souvent dans la nature.

 

Baptisé « PLASTIC ODYSSEY », leur projet rappelle que ces objets fabriqués à base de pétrole peuvent être à nouveau transformés en carburant lorsqu'ils ne peuvent pas être recyclés, réutilisés ou simplement évités.

 

À la fois écologistes, humanistes et aventuriers, ils conçoivent un catamaran de 25 mètres pour faire un tour du monde inédit : le premier à bord d'un navire ambassadeur du recyclage, propulsé par un carburant réalisé à partir de déchets plastiques et ils en avaient prévu l’appareillage en 2020.

 

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Entre temps, l'équipe avait mis au point à Marseille un petit bateau catamaran prototype pour sensibiliser le public.

 

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Mon article portait sur l’exposition de ce prototype sur le toit-terrasse des Galeries Lafayette à Paris pour sensibiliser le public.

 

 

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Le but ultime était de mettre un coup de projecteur sur la pyrolyse, cette vieille technique qui permet de transformer le plastique en carburant diesel et en essence.

 

Et puis, le projet a évolué. Fort du succès rencontré, les initiateurs ont saisi en 2019 l’opportunité de racheter un ancien navire allemand de recherche océanographique de 40 mètres, le VICTOR HANSEN, francisé et rebaptisé PLASTIC ODYSSEY construit en 1975, en l’état pour la somme de 650 000 euros avec des certificats garantissant l’absence d’amiante.

 

Et si le sol était par endroit gorgé d’eau, ce n’est pas parce que de l’eau y avait été renversée récemment, comme le suggérait le vendeur, mais parce que le ballast qui soutenait le tube d’étambot méritait d’être changé…

 

Il a fallu le restaurer sur place de fond en comble à Saint-Nazaire et l’adapter à sa nouvelle destination.

 

Ils ont entrepris des travaux de chaudronnerie titanesques et la bande de copains n’était pas au bout de leur peine quand ils ont découvert que malgré la garantie qui leur avait été donnée quant à l’absence d’amiante, il en était bourré !

 

... Il a fallu le désamianter, opération fort coûteuse, qui a augmenté le délai de transformation de son aménagement de près de deux ans !

 

Facture prévue au départ, 1 million d’euros, facture finale pour le bateau, quatre fois plus, soit un tiers du budget total du projet…

 

Mais ils ont tenu bon, et c’est non sans fierté qu’ils sont arrivés avec leur navire en août 2021 à Marseille, après six mois de travaux à Saint-Nazaire et plus de deux ans d’escale forcée à Boulogne et Dunkerque.

 

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Le PLASTIC ODYSSEY amarré devant le Mucem à Marseille

 

Et le navire, complètement restauré et adapté à sa nouvelle destination a pu embarquer son équipage en novembre 2021 pour un tour du monde de sensibilisation de 3 ans. Ils ont embarqué en plus du matériel destiné à la mise en place dans certaines escales de micro-usines.

Par exemple :

 

Les micro-usines de recyclage de PLASTIC ODYSSEY

 

Les micro-usines sont des solutions locales et concrètes pour une gestion des déchets innovante et décentralisée.

 

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Au fil de l’expédition, les ingénieurs de PLASTIC ODYSSEY ont pu enrichir leurs connaissances sur les machines de recyclage pour proposer des usines conteneurisées low-tech.

 

Disposée dans un conteneur dernier voyage facile à trouver sur place et équipé de panneaux photovoltaïques, la chaine de recyclage ergonomique qu'ils vont y installer est capable de transformer en un an plus de 500 tonnes de déchets plastiques en produits à forte valeur ajoutée, notamment pour les secteurs de l’ameublement et de la construction.

 

Mais plus qu’un long discours, je vous propose de visionner les explications très claires que Simon BERNARD donne à un journaliste qui l’interroge sur les quais de la Seine lors de l’exposition de son catamaran prototype aux Galeries LAFAYETTE dans une petite vidéo de 10’ :

 

 

Puis une seconde vidéo de 5’ où avec ses compagnons ils expliquent le but final de l’opération « PLASTIC ODYSSEY » et à 4 mois de leur départ pour un tour du monde de 3 ans, ils nous font découvrir leur atelier de recyclage plastique et ses 9 machines installées à bord de leur navire.

 

Ils lancent en fait une plateforme technologique collaborative pour partager en « open source » leurs solutions pour diffuser les bonnes pratiques aux citoyens des pays où ils vont faire de longues escales, mener un programme de recherche, et bien plus encore !

 

Ainsi vous allez pouvoir découvrir ces réalisations présentées par les membres de l’équipe que je nomme à nouveau : Simon BERNARD, Alexandre DECHELOTTE, Bob VRIGNAUD, auxquels sont venus apporter leurs compétences Zoé Le MONNYER, Tom BEBIEN, Baptiste LOMENECH, Charlotte BOYER-CHAMMARD, et Daniel CRON, le capitaine du navire lors de cette première campagne autour du monde.

 

 

Chapeau bas aux principaux partenaires de l’aventure dont L’occitane en Provence qui en est le principal, suivis des partenaires officiels que sont Clarins, la Matmut, le Crédit Agricole ainsi que tous les soutiens de l’expédition qui les ont accompagnés dans cette grande aventure !

 

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Le PLACTIC ODYSSEDY a quitté son port d’attache, Marseille, en fin d’année 2022 et j’ai déniché une vidéo de 12 minutes où Simon BERNARD vous fait visiter son navire et présente son équipe :

 

 

Après Beyrouth, ils se dirigent sur l’Égypte, à Alexandrie avant de traverser à nouveau la Méditerranée, avec demi-tour sur la Tunisie, puis Tanger et le Sénégal.

 

L’enjeu dans ces escales est de trouver des postes à quai hors zones ISPS (accès réglementé) pour accueillir facilement le public. « Mais il ne faut pas qu’on nous mette à des pontons de plaisance car on va tout casser ! On pèse quand même 500 tonnes » prévient Simon BERNARD.

 

Quant à la façon de récupérer le plastique dans l’eau, l’imagination est au pouvoir et un peu partout on est en train d’inventer des outils pour traquer le plastique dans les rivières, les ports et les océans.

 

Voici donc une petite vidéo d’intention de 1 minute 30’’ :

 

 

Et ils ont enfin commencé leur tour du monde par l’Égypte via Beyrouth.

La communication n’était pas encore au point, mais ça y est… l’essentiel rencontré lors de toutes les escales sera dorénavant illustré par des vidéos fort parlantes.

 

Alors, nous allons nous permettre de vous faire découvrir l’aventure en vous donnant accès aux 10 premiers épisodes du tour du monde du PLASTIC ODYSSEY que vous allez trouver ci-après pour encourager cette extraordinaire équipe de jeunes qui vont faire avancer les solutions, toutes différentes qui ont été envisagées à chaque escale…

 

Épisode 1 : Vidéo de 7’ 46’’ au Sénégal

 

Le 22 mars 2023 PLASTIC ODYSSEY fait escale à Dakar dans le cadre de son expédition de trois ans autour du monde.

Dans ce premier épisode, les trois Français font équipe avec le chercheur Lamine Dieng pour imaginer des solutions concrètes et simples pour transformer les déchets plastiques en ressources pour les populations.

 

 

Épisode 2 : Vidéo de 8’ au Cap-Vert

 

Le 27 avril 2023, l'aventure de PLASTIC ODYSSEY se poursuit. Cette fois, c'est au Cap-Vert que Simon amarre, sur une île recouverte de plastique.

Accompagné de Leila et Hercules de l'ONG environnementale BIOSFERA, il découvre le centre de recyclage et explore, avec eux, les solutions aux déchets plastiques.

 

 

 

Épisode 3 : Vidéo de 6’ 12’’ au Brésil

 

Le 16 juin 2023 Simon BERNARD rencontre l'activiste NADJA pour constater l'ampleur de la pollution plastique au Brésil.

Ensemble, ils explorent les initiatives audacieuses des associations locales visant à préserver l'environnement des ravages du plastique.

 

 

 

Épisode 4 : Vidéo de 8’ à Cayenne en Guyane

 

Le 20 juillet 2023, Simon nous emmène en Guyane, où se pose la question du traitement des déchets plastiques sur place : « Là, on fait avec les moyens du bord, mais c'est une belle promesse » en raison de la grande quantité de filets de pêche échoués sur les plages.

 

 

 

Épisode 5 : Vidéo de 7’ 40’’ à Saint-Domingue

 

Le 16 octobre 2023, Simon nous emmène en République dominicaine à la découverte du traitement local des déchets plastiques.

Là-bas, un système permet aux familles d’échanger des déchets plastiques contre de la nourriture, « Le recyclage a toujours fait partie de notre culture » ; mais cela ne suffit pas : les rivières sont encore remplies de tonnes de plastique.

Lueur d’espoir parmi la pollution, une entreprise dominicaine recycle les déchets en produits finis, et PLASTIC ODYSSEY pourrait l’aider à répliquer l’initiative dans tout le pays.

 

 

 

Épisode 6 : Vidéo de 7’ 36’’ en Colombie

 

Le 15 novembre 2023, Simon nous emmène rencontrer Silvio, pionnier du recyclage à Bogota en Colombie. Pour combler le manque de logement là où il habite, Silvio a décidé de développer la production de ce qu’il appelle du « bois plastique ».

Construire des maisons faites entièrement en plastique recyclé en 30 jours. Du tri à l'assemblage des maisons, ce sont 60000 foyers qui vivent de l'activité du recyclage.

 

 

 

Épisode 7 : Vidéo de 6’ 50’’ au Panama

 

Le 19 déc. 2023, Simon nous emmène au Panama, sur l’archipel des San-Blas, où les déchets plastiques sont simplement jetés à la mer.

« Le plastique recyclé génère de meilleures conditions environnementales mais aussi sociales ». Là-bas, la priorité est donnée aux enfants : les sensibiliser en montrant que le plastique peut être transformé en ressource permet d’éduquer toute la communauté.

Simon a donc rencontré Ramon, au Canal de Panama, qui construit lui-même ses machines de recyclage.

Ensemble, ils ont fait un petit pas vers un monde avec moins de déchets. 

 

 

 

Épisode 8 : Vidéo de 4’ 35’’ au Costa Rica

 

Le 25 mars 2024, Simon nous donne rendez-vous au Costa Rica dans l’entrepôt de BOSQUE PLASTICO à San José.

Là-bas le recyclage est une affaire de famille.

Toutes les générations se rejoignent sous le même sceau : celui du recyclage du plastique à l’infini.

Leur objectif est de débarrasser leur pays des déchets plastique afin d’en tirer des objets du quotidien plus durables.

C’est aux côtés de Samantha, Ronald et Norma que Simon découvre ce qui est mis en place dans cette entreprise familiale et l’impact qu’ils ont eu sur leur ville.

« Nous sommes les pollueurs, nous sommes le problème, pas le plastique. »

 

 

 

Épisode 9 : Vidéo de 7’ 08’’ en Équateur

 

 

Le 13 mai 2024, Bienvenue à BIOFÁBRIK en Équateur où des alternatives durables au polystyrène sont mises en place.

À l’aide du mycélium, champignon pouvant être cultivé en laboratoire, des bio-briques prennent vie.

Ce nouveau biomatériau possédant des propriétés égales à celles du polystyrène permettrait de faire une croix sur ce matériau ultra polluant.

Accompagné de César, Simon s’exerce à la confection de ces bio-briques à la recette méticuleuse.

 

 

Épisode 10 : Vidéo de 6’ 30’’ en Polynésie Française

 

 

Le 12 juin 2024, Simon nous emmène en Polynésie Française, là où l'un des défis majeurs est de réduire les déchets issus de l'industrie de la perliculture et les transformer.

 

 

 

Voici une video de 2 minutes ponctuelle sur l'escale de l'Ile Henderson dans le pacifique sud

 

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L’île inhabitée d'Henderson dans l'archipel Pitcairn, Pacifique Sud (© Olivier Löser)

 

Une analyse de 2015 (publiée en 2017) a révélé qu’en Polynésie du Sud, sur l’une des quatre îles de l’archipel de Pitcairn, l’île Henderson, plus de 8 tonnes de plastique se sont déversées sur ses plages : « la plus forte densité de débris plastiques jamais enregistrée dans le monde ».

 

L’île de 38 km² compte plus de 38 millions de morceaux de plastique sur ses côtes. Les estimations conservatrices suggèrent que 3500 à 13500 nouveaux articles en plastique s’échouent sur Henderson chaque jour.

 

La plage du côté Est de cette île, longue de 2 km, est polluée par 30 millions de déchets en plastique.

 

En 2019, une expédition a tenté de nettoyer ce sanctuaire isolé. 6 tonnes de déchets ont été collectées sur la plage située à l’Est de l’île.

Malheureusement, bloquée par les vagues déferlant sur la barrière de corail qui protège l’île, l’équipe n’a pas pu retirer les big bags remplis de déchets et a été contrainte de les abandonner sur place.

 

Le défi majeur pour retirer les déchets de l’île Henderson est donc de traverser le récif corallien sans l’abîmer. Une étape difficile à cause des rochers et des vagues qui barrent l’accès à la plage. L’extraction des déchets avec les moyens classiques est donc impossible et nécessite d’inventer de nouvelles solutions réplicables dans les autres espaces pollués difficiles d’accès.

5 ans après cette tentative infructueuse, Plastic Odyssey a décidé de s’attaquer à cette mission impossible.

 

Après des mois de préparation, les équipes de Plastic Odyssey sont arrivées sur l’île Henderson le 12 février 2024 et ont réussi, grâce à des solutions low-tech et innovantes, à nettoyer la plage désignée comme la plus polluée du monde.

Les déchets plastiques ont été recyclés et transformés en mobilier urbain pour l’île voisine de Pitcairn.

 

Pour résoudre le problème de l’évacuation des déchets sans abimer la barrière de corail, plusieurs systèmes innovants ont été utilisés :

  • Le radeau : Lorsque la météo est favorable, un radeau permet de transporter les big-bags jusqu’au navire.
  • Le parachute : Lorsque les vagues sont trop fortes, un système de parachute ascensionnel permet d’évacuer les déchets au dessus de l’eau.

Après 7 jours avec 25 personnes mobilisées pour nettoyer, évacuer et recycler les déchets, 6 000 kilos de déchets plastiques datant de 2019, confinés dans des sacs éventrés au-dessus de la ligne de marée haute ont été évacués avec succès.

 

La plage a été nettoyée des nouveaux déchets échoués depuis 2019. 3000 kilos supplémentaires ont été collectés et évacués portant la masse de déchets évacués au total à plus de 9 tonnes.

 

Le recyclage des plastiques en objets utiles a été effectué avec les habitants de Pitcairn, en utilisant les machines embarquées à bord du laboratoire flottant Plastic Odyssey.

 

Des données scientifiques ont été collectées pour mieux comprendre l’impact de la pollution plastique.

 

Ressources :

 


 

Nous reviendrons bientôt sur les épisodes suivants du tour du monde du PLASTIC ODYSSEY dès qu'ils auront été rédigés et publiés mais en attendant :

Le 7 août 2025, pendant que Simon BERNARD parcourt le monde avec le PLASTIC ODYSSEY pour sensibiliser et agir localement contre les déchets plastiques, il est heureux de constater que son passage à Beyrouth a laissé des traces.

Chaque solution, même modeste, compte puisque voici un reportage de la télé locale d’ICI BEYROUTH vient d’en faire état.

 

 

Nous vous donnons rendez-vous dans quelques jours pour vous décrire la suite du tour du monde du navire PLASTIC ODYSSEY qui vient d'accoster à Mombassa au Kénya le 3 septembre 2025…

 

Vous pouvez aisément suivre l'aventure en cliquant sur la photo que voici :

 

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03/09/2025
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