Un petite musique pour vous mettre dans l'ambiance hellénique ! 

Vous pouvez la démarrer ou l'arrêter en cliquant sur les symboles

Vous voulez comprendre la dette grecque et ce qu’ont proposé les capitalistes Européens pour l’éteindre ?

Il y a quelques jours (novembre 2019), Martine m'a entraîné voir le film de Costa Gravas « Adults in the Room » qui traite du mécanisme de la dette grecque et du processus humiliant que souhaitait mettre en place la Communauté Européenne pour imposer une rigueur drastique insupportable au peuple grec en la personne de Yanis VAROUFAKIS, son ministre des finances, voire en l'obligeant à sortir de l'Union, une sorte de Grexit imposé ! En voici la bande annonce :

Dans le même état d'esprit que mon article sur le mécanisme des SUB-PRIMES, nous allons vous l'exposer, mais auparavant je ne peux résister à l'envie de vous donner une information indécente pour étayer le projet d'économies qu'aurait dû mener le futur candidat à la Présidence de la République en 2017... Il a vaguement évoqué le problème, mais de là à faire les réformes indispensables, il y a encore un bon bout de chemin à parcourir.  

Sachez seulement qu'en 2012, 90 Sénateurs sur 343 étaient assidus... 74% des Sénateurs sont payés à ne rien faire, la soupe est bonne, comme elle est bonne pour les 1260 fonctionnaires qui travaillent au Sénat et sont rémunérés entre 2300 € et 20000 € par mois pour 32h/semaine, avec prime de nuit systématique (jardiniers, chauffeurs et femmes de chambre inclus!)

Et ceci n'est pas une fake-new (fausse information) ! Les Etats-Unis (324 millions d'Américains) n'ont que 100 Sénateurs, la France (65 millions de Français) en a 343 !

Ne parlons pas de l'Assemblée Nationale... Ca vous mettrait la rate au court bouillon... Et dire que tout ce petit monde politique vertueux, mis à part quelques uns qui s'accommodent de quelques tours de passe-passe (sic), ça voudrait nous faire nous serrer la ceinture ! 

Cette vidéo est datée du 4 novembre 2012... Rien n'a changé depuis !

Pour la dette grecque, mais c’est bien sûr; c'est tout simple, suivez-moi bien :

• Une journée maussade dans un petit bourg humide au fin fond de la Grèce; les rues sont désertes, les temps sont durs; le pays est très endetté; tout le monde vit à crédit.
• Arrive un riche touriste allemand. Il arrête sa belle grosse Mercédès devant le seul hôtel de la ville et entre.
• Il pose un billet de 200 € sur le comptoir et demande à voir les chambres disponibles pour y passer la nuit.
• Pour 200 €, l'hôtelier lui confie toutes les clés et lui dit de choisir celle qui lui plaira. 
• Dès que le touriste a disparu dans l'escalier, l'hôtelier prend le billet de 200 €, file chez le boucher et règle la dette qu'il a envers lui.
• Le boucher se rend immédiatement chez l'éleveur de porcs à qui il doit 200 € et rembourse sa dette.
• L'éleveur, à son tour, s'empresse de régler sa facture à la coopérative agricole où il se ravitaille en aliments pour le bétail.
• Le directeur de la coopérative se précipite au bistro où il reçoit ses clients régler son ardoise.
• Le barman glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses services à crédit depuis un moment déjà.
• La fille, qui occupe à crédit les chambres de l'hôtel avec ses clients, court acquitter sa facture chez notre hôtelier qui remet le billet sur le comptoir, là où le touriste l'avait posé auparavant.
• Le touriste Allemand redescend l’escalier, annonce qu’il n'a trouvé aucune chambre à son goût, ramasse son billet de banque et s’en va.

Personne n’a rien produit ! Personne n’a rien gagné ! Mais plus personne n'est endetté!

Et le futur semble beaucoup plus prometteur pour les uns comme pour les autres...

Ce que je vous expose-là peut paraître quelque peu simpliste car le problème est beaucoup plus compliqué si l'on y rajoute l'action des banques centrales, des banques en général et des voyous en col blanc qui utilisent les paradis fiscaux... mais comme le disait Descartes, « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ». 

Il suffirait seulement d'en insuffler un peu à nos dirigeants ! Hélas, dans un certain nombre de cas, ils ne le souhaitent pas, trop préoccupés par le pouvoir ou simplement par leur confort matériel et le renouvellement de leur mandat !  

C’est ainsi que fonctionnent les plans de sauvetage au profit des pays de l'Europe en difficulté !

Vous voyez que ce n'est pas la peine d'avoir fait l’ENA pour comprendre ! Vous avez tout compris, il n'y a là aucun truc dans le raisonnement...

Cela dit, n'hésitez pas à aller voir le film « DEMAIN » et mes commentaires en cliquant sur le titre, qui a été à l'affiche en décembre 2015 - ça fait 5 ans déjà ! (Si vous l'aviez raté... n'hésitez pas à m'en demander un DVD, à condition de me le renvoyer).

Il vous donnera une bouffée d'air frais. Ses deux réalisateurs, Cyril DION et Mélanie LAURENT ont parcouru le monde à la recherche de solutions aux maux de notre début de siècle.

Et ils en ont trouvé quelques uns qui insufflent un vent d'optimisme à tous ceux qui, comme nous, pensions sincèrement qu'il fallait une nouvelle révolution pour détruire le régime républicain mis en place par nos politiques depuis l'ancien régime, mais qu'ils ont complètement dévoyé à force d'égoïsme.

Aujourd'hui, « ils ont tout faux », et il est temps pour nous, « le petit peuple », de se réapproprier la démocratie participative et de bouter dehors tous ces politiciens véreux qui, pour beaucoup, n'ont plus aucune conscience de ce qu'est le bien public si ce n'est pour eux-mêmes...!

Avez-vous déjà pris conscience que sur les 26 ministres et Secrétaires d'état de l'actuel gouvernement français, seuls trois ont travaillé dans une entreprise... Tous les autres sont de hauts fonctionnaires qui n'ont jamais connu les affres du chômage, qui vivent dans ce qu'il est convenu de nommer les palais de la République et perçoivent des émoluments indécents qu'ils se sont généreusement octroyé. Quelques uns sont passés par l'ENA, et ils se targuent de savoir ce qu'il faut faire pour redresser la courbe ! C'est pas très sérieux tout ça...

Un pavé dans la mare...

Et si on se concoctait un petit moratoire en déclarant tout simplement nulle la dette Française de 2432 milliards d'Euros (cliquer ici... Euh, pas de panique, référons-nous à la dette de l'Amérique de Trump à l'origine de la crise et qui est aujourd'hui pratiquement 10 fois plus grosse... en cliquant ici...)

Après tout, les banquiers qui en profitent depuis des années pourraient ainsi retrouver une certaine virginité quand on pense qu'elles empruntent à un taux inférieur à celui qu'elles facturent à l'Etat et que l'Etat n'a pas hésité à voler à leur secours lorsqu'elles ont menacées de mettre la clé sous la porte à la suite de la crise américaine des sub-primes de 2007, qui n'a pas fini de contaminer l'économie mondiale...

En 2017, soit 10 ans après, aucun candidat à la présidence des Etats-Unis comme de la République Française n'avait osé en parler... On en parle du bout des lèvres pour 2022 !