« EMPOWERING YOUNG PEOPLE » : LA DEVISE DES YMCA !

1er sigle des YMCA 170 x 170.jpg              sigle GPDA 300 x.jpg
175 ans séparent ces deux sigles...

Mais en fait, rien n'a changé, et heureusement !


« EMPOWERING YOUNG PEOPLE » :

LA DEVISE DES YMCA !

 

Cette devise est quasiment intraduisible sans explications...

C'est à la fois « Donner confiance aux Jeunes et leur donner le Pouvoir »

 


 

Pour illustrer cet article, un seul chant peut le faire !

Pourtant très controversé quant à ses paroles,

Lors de sa promotion par les « Village People » en 1978.

(Cf. la vidéo originale en fin d'article dans la Bibliographie.)

Pour l'écouter ou l'arrêter, cliquez sur sur l'un des symboles :

son.jpg

 

C'est l'idée géniale qu'a eu un Anglais, George WILLIAMS, à Londres en 1844, consterné par les conditions de vie difficiles des jeunes travailleurs londoniens, il rassemble un groupe de collègues et fonde l'association YMCA en créant un foyer pour ces jeunes travailleurs qui affluaient à Londres pour travailler 12 h par jour dans les filatures et passaient la nuit, pour la plupart, dans la rue et sous les ponts de Londres.

 

williams_george 337 x 254.jpg   Sir_George_Williams_by_John_Collier 210 x 254.jpg
George WILLIAMS en 1844, puis en 1907.

 

En 1836, en effet, il s’était lui-même installé à Londres pour travailler comme apprenti chez un dessinateur et, en 1841, il travaillait comme dessinateur.

  

Il logeait dans le logement fourni par son entreprise dans le même bâtiment et était lui-même l’un des 150000 jeunes hommes qui ont afflué dans la ville de Londres lors de son développement industriel.

  

George Williams, avec ses copains, conçoivent une éthique pour leur association et ils ont écrit eux-mêmes que « Leur objectif est l’amélioration de la condition spirituelle des jeunes hommes engagés dans des maisons de commerce, par la formation de classes bibliques, de réunions de prières familiales et sociales, de sociétés d’amélioration mutuelle ou de tout autre organisme spirituel » qui n'est pas très différente de l'actuelle Charte Éthique des YMCA dont vous pouvez prendre connaissance ici.

 

Lorsqu'avec ses talents de dessinateur il devient drapier, et épouse en 1853 Helen HITCHCOOCK, la fille de son patron, cette belle idée est aussitôt reprise dès 1853, par un de ses amis, Henri DUNANT, un humaniste protestant Suisse, devenu Français en 1859.

 

Henri DUNANT fait racheter par ses amis parisiens un immeuble au 14, rue de Trévise (inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques en 1993 à l'occasion du centenaire de sa reconstruction en véritable Foyer de Jeunes aux normes de YMCA-Monde, avec gymnase, théâtre, salles de réunion !) qui devient le second YMCA pour en faire autant en logeant de jeunes ouvriers « montés à Paris » pour trouver du travail...

 

 

14 Rue de Trévise.JPG
La façade du Siège mythique du YMCA-Paris, au 14, rue de Trévise dans le 9ème Ardt.

 

  

Et c'est à partir de cet immeuble de la Rue de Trévise complètement remanié pour accueillir les basketeurs des Jeux Olympiques de PARIS 2024 qui ont financé sous forme de mécénat cette modernisation, que se situe la création à la fois des Centres YMCA de France... mais presqu'aussitôt de Montréal au Québec, d'Adélaïde en Australie puis de Boston aux États-Unis avant de s'étendre au monde entier.

 

 

   Trévise 1880 - 2020.jpg
Le 14, Rue de Trévise en 1860 puis en 2020...

 

Trévise 3.JPG   Trévise 10.JPG

La façade arrière et la Salle de Réunion de la Rue de Trévise

 

Trévise 5.JPG   Trévise 7.JPG

La Salle à manger / Salle de réunion de la Rue de Trévise


gymnase Trévise 350 x 240.jpg   Gymnase Trévise 350 x 249.jpg

Le sous-sol Terrain de Basket-Ball de la Rue de Trévise et son puîts.

Théâtre Trévise 350 x 240.JPG
   Théâtre Trévise 350 x 240 2.JPG

Le Théâtre de la Rue de Trévise...

 

 

Mais une petite Vidéo d'une minute 1/2 vous en montrera plus...

 


 

Mais c'est aussi l'introduction du « Basket-Ball » en France qui s'est bien développée dans le monde à partir des YMCA !

 

C'est en fait James NAISMITH, un des animateurs YMCA américains qui, découvrant en 1893 au sous-sol de l'immeuble, une immense salle, pas très haute de plafond, a l'idée d'entrainer les jeunes rentrés du travail dans une activité sportive. 

  

On ne pouvait pas jouer au football parce que le plafond était trop bas... Alors, il eut l'idée d'accrocher des paniers tout autour de la salle et les jeunes, constitués en équipes, devaient essayer d'y lancer leur ballon à la main car James, pour des raisons pédagogiques, voulait un sport d'intérieur basé sur l'adresse plus que sur la force !

 

Le « Basket-Ball » y a alors trouvé ses lettres de noblesse, et lorsque James NAISMITH rentre aux Etats-Unis où il anime le Centre de training YMCA de Springfield (Massachusetts), il rédige les règles de ce sport qui n'ont plus tellement changées depuis !

 

Henri DUNANT, de son côté, poursuivant ses idées humanistes, après avoir fondé le YMCA de Genève, organise la première conférence mondiale du mouvement YMCA qui se traduit par « l'accord de Base de Paris », signé en 1855 qui fait de Genève le siège de « l'Alliance Mondiale des YMCA ».

 

Et c'est ce même Henri DUNANT, assistant à la bataille de Solférino en Italie 4 ans plus tard en 1859, qui découvre avec sidération les dégâts humains de la bataille qui s’y est déroulée (plus de 4000 soldats Français y ont trouvé la mort et autant du côté Autrichien !).

  

À partir de cette expérience, il écrit un livre intitulé Un souvenir de Solférino qu'il publie en 1862.

 

CICR.JPG   Croix rouge.JPG

Le Sigle du CICR, la Croix Rouge trop souvent en berne...

 

Une année plus tard, en 1863, il participe à Genève à la fondation du CICR (le Comité International de Secours aux militaires blessés, désigné dès 1876 sous le nom de Comité International de la Croix-Rouge).

 

La première « Convention de Genève » est ratifiée en 1864 et se réfère largement à ses propositions. Il obtint d'ailleurs pour cela, avec le parlementaire Frédéric PASSY, le premier prix NOBEL de la Paix en 1901 !

 

La YMCA (Young Men's Christian Association) ou, en français, l’UCJG (Union Chrétienne de Jeunes Gens) est à la fois une association et une ONG d'origine chrétienne, protestante, et interconfessionnelle.

  

Elle regroupe aujourd'hui plus de 7000 associations locales de jeunesse, présentes dans 120 pays, représentant 65 millions de membres qui œuvrent dans de nombreux domaines et a fait du Mouvement YMCA la première et la plus grande organisation mondiale de la Jeunesse.

 

Et voilà comment l'idée des Centres YMCA a commencé à se répandre dans le monde après la France, où s'en sont créés une trentaine depuis, qui se sont fédérés en une «  Alliance YMCA-France », puis dans le monde entier où il en existe dans de nombreuses grandes villes, qui accueillent aujourd'hui chaque année des millions de jeunes !

 

En 1907, appuyé par le YMCA de Londres, Baden POWELL lance le Scoutisme en Grande Bretagne et dès 1911, c'est le Centre YMCA de la rue de Trévise qui prends le relai de Baden POWELL et lance le Scoutisme Unioniste (à l'origine, les Eclaireurs Scouts sont de confession protestante) pas seulement en France, car des membres de l'YMCA-Paris initient aussi des organisations de Scoutisme nationales en Allemagne, en Suisse et aux Etats-Unis !

 

EUDF_Coq_1941.jpg Delegation_jam_metal_edf 200.jpg Ecu_Scouts Unionistes x 200.jpg Emblème Scout 1955.jpg
  Les écussons successifs du Scoutisme Unioniste de France

 

En effet, Samuel WILLIAMSON, Le Secrétaire général des UCJG, encourage les directeurs des Centres à fonder des troupes d’éclaireurs en leur sein.

 

Il s’inspire à la fois de l’exemple des YMCA britanniques, qui ont soutenu Baden-Powell et ont suscité la création de nombreuses troupes, et de l’expérience menée par Georges GALLIENNE, aumônier protestant de la Marine, puis pasteur à Nîmes et au Vigan (Gard), après avoir animé le patronage protestant de Grenelle à Paris où il créa la première troupe de Scouts français.

 

 

Anneaux Olympiques.jpg

 

Ce sont également les YMCA qui ont inspiré en 1894 au baron Pierre de COUBERTIN l'idée de renouer avec le passé en recréant les Jeux Olympiques !

 

Sachez que la Fédération YMCA est la plus ancienne et la plus importante organisation mondiale de la jeunesse et qu'elle dispose d'un siège consultatif permanent aux Nations Unies !

 

Mais nous allons nous intéresser dans cet article à un Centre bien particulier... Celui d'Avignon !

 

Il fût créé par Karl BÜHLER, un homme tout aussi charismatique que George WILLIAMS ou Henri DUNANT, qui rêvait de voir se réaliser en France la Réconciliation Franco-Allemande à l'issue de la dernière guerre mondiale..., et qui y est parvenu, faisant sienne la devise d'Henri DUNANT : « Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu'ils peuvent changer le monde y parviennent ! »

 

Helmut KOHL et Mitterand.JPG

Souvenez-vous de sa consécration...

Helmut Kohl tenant la main de Mitterrand à Douaumont !

 

Voici l’histoire de cet extraordinaire Centre International d’hébergement YMCA

   

 

L’Histoire avec un grand « H » ...

 

Le Centre « YMCA-Gard-Pont-d'Avignon » tel qu’il est aujourd’hui est le résultat d’un télescopage de l’histoire, ou plutôt non, de plusieurs histoires entremêlées qu’il est intéressant de découvrir à l’occasion de sa visite…

  

Dans la nuit des temps, il y a bien, bien longtemps, c’est à dire quelques 5,3 millions d’années… le Rhône ne passait pas à Avignon mais bel et bien à Pujaut, à 10 Km à l’ouest.

 

Et puis un soulèvement tectonique est survenu avec la création du Massif Central, et les fluctuations de la mer Méditerranée dont le niveau va brusquement descendre lorsque s’effondra le détroit de Gibraltar qui l’a brusquement mis au contact de l’océan…

  

Le Rhône, est né de cet effondrement qui va drainer l’eau qui s’engouffre dans la brèche en creusant son lit entre les rochers qui se sont dressés sur son chemin. Le fleuve s’avise alors que ce serait plus facile pour lui de passer un peu plus à l’est, par Avignon, où le rocher qui se dressait sur son passage aura vite fait de s’effondrer en créant sur chaque rive le rocher des Doms côté Avignon et son alter ego, le Rocher de la Justice, coté Villeneuve…

  

Petit à petit, le lit principal qui passait par Pujaut s’est détourné vers l’est, et le Rhône s’est déplacé en se divisant en deux bras avec l'île de la Barthelasse et l'Île Piot au milieu. Le bras le plus à l’Ouest va lécher les murs de la future cité cardinalice de Villeneuve et le bras à l’Est ceux de la cité papale abandonnant son ancien lit devenu un bras mort, en laissant derrière lui les étangs de Saze et de Pujaut.

 

 Ici le Sud !

 Carte du Rhône (XVIIIe). Quartier des Tuilières ; le vallon d’argile..JPG

Tracé du Pont St Bénezet au XVIIIème siècle : Attention le sud est en haut de la carte.

 Villeneuve est à droite !  Le rocher de la Justice est désert,

 L’île Piot est détachée de l’île de la Barthelasse.

 

Ce faisant, le Rhône a laissé tout au long de son ancien lit non seulement des quantités de galets roulés depuis les Alpes qui vont faire le bonheur des vignerons de Châteauneuf-du-Pape, mais aussi des veines de terres argileuses très fines qui seront utilisées dès l’antiquité par des ateliers de poteries qui s’installent pour fabriquer des amphores, des objets, des briques et des tuiles tout le long des différentes « ravines » des ruisseaux qui confluent vers le fleuve sur sa rive droite de Montélimar à Beaucaire.

 

 

 Le quartier des Tuilières au XVIIIe siècle (carte de Granvoinet.JPG

Rive droite du Rhône à Villeneuve à la révolution...

 

 

La Tour du Roi à droite n'est autre que la Tour Philippe Le Bel, là où aboutissait le Pont Saint Bénézet dont nous ne pouvons qu'illustrer par la reconstitution faite par le CNRS avec la très intéressante vidéo de 8 minutes qui suit :

 

 


 

 

Au niveau de Villeneuve, au pied du Rocher de la Justice, ces ateliers ont perduré pour fabriquer tuiles et briques, pour satisfaire le besoin de construire la ville nouvelle de Villeneuve au XIVème siècle du temps où 12 des 24 cardinaux du Sacré Collège.

 

Douze d'entres eux qui n'avaient pu en effet être logés en Avignon intra-muros faute d'Hôtels particuliers en location en nombre suffisant pour les accueillir au temps de l'installation du deuxième Pape Français, Jean XXII (le 1er Franciscain à être élu Pape, qui avait été évêque de la ville d'Avignon) se sont installés sur cette rive du Rhône, qui a toujours fait partie du Royaume de France (alors qu'en face c'était l'estranger : le Saint Empire Romain-Germanique) puis pour satisfaire l’essor urbain de la ville d'Avignon au second empire.

 

L'un de ces ateliers, la briqueterie MARCHAT, a ainsi fonctionné pendant plus d’un siècle jusque dans les années 1960.

 

Pour assurer son expansion, elle avait même absorbé l’une de ces maisons bourgeoises, le « Château NAQUET » qui se dressait derrière le Rocher de la Justice… (NB: Cette entreprise MARCHAT devenue depuis un commerce de matériaux n’a interrompu son activité qu’en 2022 pour des raisons conjoncturelles…)

 

Mais pourquoi donc avoir donné ce nom de « Rocher de la Justice » ?

  

Sylvestre CLAP, conservateur du Musée du Roure à la retraite, dont la famille habite sur ce rocher depuis 1936 s’est intéressé aux archives d’Avignon. Nous le remercions pour toutes les explications qu’il a bien voulu nous confier (cf. un de ses ouvrages dans la bibliographie en fin d'article).

 

Si le rocher est resté désertique jusqu’à la fin du XIXème siècle, c’est qu’il avait fort mauvaise réputation.

 

C’est là, parait-il, qu’on exposait pendant quelques jours pour la dissuasion les malfrats condamnés à la vindicte publique après les avoir pendus haut et court !

 

Une légende tenace veut aussi que ce soit depuis ce rocher que le jeune capitaine Bonaparte (24 ans) ait fait pour la première fois la démonstration de son génie militaire... Lorsqu’il fût nommé à la tête des troupes de l'armée des « Carmagnoles », envoyée par la Convention pour ramener l'ordre républicain dans le midi, il aurait bombardé Avignon en insurrection depuis les hauteurs du Rocher.

 

En effet, la ville, encore propriété du Saint-Siège et aux mains des « fédérés », révoltés par la mise à mort de Louis XVI le 21 janvier 1793, comme tous les provençaux d'ailleurs, avait osé se soulever massivement contre la Convention… Mais aucune archive n’a jamais pu prouver la véracité de ce qui ne demeure qu'une légende.

 

Le Rocher de la Justice est cet ilot urbain délimité aujourd’hui, par l’avenue du Général Leclerc (ancienne route de Nîmes), le chemin de la Justice (ancien chemin menant de Villeneuve aux Angles), et la voie de chemin de fer construite en 1880.

 

À la fin du XIXème siècle le rocher n'était qu'un petit plateau calcaire désertique, qu'on peut se représenter en 1903 grâce à une toile de Joseph Meyssonnier, un artiste Villeneuvois bien connu :

 

 1903 - Toile du rocher de la Justice par MEYSSONNIER.jpg
Sur cette toile de Meissonnier on aperçoit un train empruntant la ligne de chemin de fer, rive droite;

 Il passait sous un tunnel creusé à l’est du Rocher de la Justice.

 On peut apercevoir aussi le fameux Pont en bois qui prolongeait le pont suspendu coté Avignon.

 

 

Plusieurs photographies du Rocher de la Justice datées de 1850 existent à la médiathèque d’Arles dont une, exceptionnelle, prise depuis une Montgolfière, qui montre le pont de bois en prolongement du pont suspendu et le Rocher de la Justice complètement désert :

 

 1850 - Pont d'Avignon en ballon 2.jpg
1850 - le Rocher de la Justice complètement désert, vu d'une Montgolfière !

 

Et, depuis la rive droite de Villeneuve, deux photos prises par Achille Gautier-Descottes, montrent bien le Rocher, et la présence d’un moulin (ici le moulin Nicolas) :

 

1850 - Photos  du Rocher de la Justice 2.jpg   1850 - Photos  du Rocher de la Justice 1.jpg
1853 - Repérez le bateau-moulin sur le Rhône à gauche de la photo de gauche,

et le pignon du bâtiment de ferme à gauche de la photo de droite...

On en parle plus avant au moment de la création de l’YMCA à Villeneuve !

 

Cet ilot a appartenu successivement à plusieurs familles bien connues à Villeneuve :

 

- Vers 1840 à 1870, à la famille BARBUT-MOUTET.

 

- De 1870 à 1898, à la famille VEYRADIER-BREMOND.

 

- De 1898 à 1922, à la famille GRÉGOIRE-BERGHOUNE à l’origine de la construction du petit Chalet MOTTET vers 1898 qui borde le Centre au Nord, puis de « la Grande Maison » de maître vers 1900 qui allait devenir le Centre YMCA.

 

 

Reliquat du mur des anciennes arènes.JPG

 On remarque qu’en 1899, n’existait sur le Rocher de la Justice

à droite en haut de la photo, que le petit chalet MOTTET

à droite du mur des anciennes arènes

 

 

1900 - Carte postale de la construction du pont de bois.JPG

Une carte postale datée de 1900 laisse apparaître en haut à gauche

« la Grande Maison »à gauche du chalet MOTTET...

 

1909 - Pont de bois et la grande maison.jpg

Et en 1905, vue du Pont de pierre on aperçoit « la Grande Maison »

Juste à gauche du chalet MOTTET.

 

 

 1910 - briquetterie MARCHAT 2.jpg

Une photo de la même époque laisse entrevoir trois « Châteaux »,

au-dessus de la briqueterie MARCHAT à proximité de la toute nouvelle Église Sainte-Thérèse

construite pour le quartier « Pont d’Avignon ».

 

Et dès 1905 la construction du pont en pierre a commencé...

 

   

 1905 -  Carte Postale du pont de pierre en construction.jpg   1905 Carte Postale montrant le pont de pierre en construction.jpg

1905 -Cartes postales de la construction du pont de pierres qui va remplacer le pont de bois !

Au centre de la photo de droite on aperçoit la petite maison issue d’un corps de ferme

 repéré plus haut, qui va devenir... le premier centre YMCA-Pont d’Avignon…

 

Le Bâtiment principal du Centre YMCA actuel était bel et bien, lui aussi, un « Chateau »

 

 1904. Les deux bâtiments apparaissent au sommet du plateau.JPG

Vue du pont de bois en 1900 reliant Avignon à Villeneuve

Où apparait pour la 1ère fois « la Grande Maison » à gauche du chalet !

 

À la fin du XIXème on avait en effet dénommé « château » ces grandes villas bourgeoises qui ont été construites lors du boom économique du 2nd Empire, par des bourgeois enrichis dans le secteur de la charcuterie ou le commerce avec l'armée, tout comme le bâtiment principal de l’institution SANCTA-MARIA, ou le château NAQUET…

 

- De 1922 à 1930, « la Grande Maison » a appartenu à la famille MOTTET-FOUL

 

- De 1930 à 1936, à la famille LAURENT-KIRO qui baptise pompeusement « la Grande Maison » de Maître « Villa FENGTIEN ».

 

On leur a longtemps attribué la construction de « la Grande Maison » en évoquant un enrichissement personnel dans des affaires réalisées de façon suspecte en Extrême-Orient. Mais nous avons vu plus haut qu'elle a été construite en 1900.

 

En réalité, « la Grande Maison » était déjà construite depuis 30 ans lorsque Mr LAURENT l’achète en 1930.

 

Marius François Eugène LAURENT, négociant, né le 17 décembre 1873 à Châteauneuf-du-pape, est indiqué dans un acte qu’il était veuf avec plusieurs enfants d’âge adulte lorsqu’il s’est marié à Kharbine en Mandchourie (déclaration faite au consulat de France le 22 février 1921) avec Elisabeth KIRO, sans profession, née le 5 avril 1890 à Kichinoff (en Bessarabie, Roumanie), divorcée (sans savoir de qui).

 

Ce sont cependant bien eux qui dénomment la propriété « FENGTIEN », dénomination qu’ils font graver sur une plaque de cuivre avec des caractères chinois.

 

1930 - Plaque en cuivre de la villa Fengtien.JPG

 

Ainsi que cela apparait dans la note d’un courtier de « pont d’Avignon », celui-ci affirme au Dr Louis CLAP qui se propose de l’acquérir vers 1936 que « FENGTIEN » n’a d’autre signification que « MOUKDEN », ville de Mandchourie où séjournait Les époux LAURENT-KIRO lors de l’achat de 1930.

 

Qu’y faisaient-ils ? (Une amorce d’explication de la réputation sulfureuse des époux LEURENT-KIRO provient du fait qu'il aurait fait fortune dans le commerce des armes, et que l’incident de MOUKDEN en 1931 est considéré comme un événement déclencheur de la seconde guerre mondiale dans le sud-est asiatique avec l’invasion par les Japonais de la Mandchourie).

 

 Dragon villa Fengtien.JPG

Il est donc également certain que la mosaïque au dragon qui a été placée dans l’entrée

 de « la Grande Maison » et qui l'orne encore est due aux époux LAURENT-KIRO.

 

Il semble possible également que ce couple soit à l’origine de la grande terrasse avec ses murs de soutènement surplombant les fonds voisins, (du chalet MOTTET, voisin et la propriété DERRIVES en bordure de la voie ferrée).

 

  

 1937 - terrasse sur le Rhône 334 x 227.jpg   1938 - Façade de la villa Fengtien 334 x 227.jpg

Photos prises en 1936

 

Le couple LAURENT-KIRO ne sera, de fait, propriétaire du domaine que six ans, car lorsqu’ils revendent « FENGTIEN » en 1936 au Docteur Louis CLAP, la propriété est sous hypothèque.

 

- En 1936, la famille CLAP achète donc « la villa FENGTIEN », dans le but d’y installer une clinique chirurgicale.

 

Dès son acquisition, le Dr Louis CLAP y fait ajouter un corps de bâtiment en prolongation de la maison de maitre au sud pour permettre la création de deux blocs opératoires, d’une salle d’asepsie, d’une salle de radiologie et de deux chambres de réveil.

 

Ce corps de bâtiment sera ensuite transformé par le Dr CLAP et son épouse en maison d’habitation que la famille baptise « le Petit FENGTIEN » lors de la division de la propriété en 1964.

 

Ainsi, dès 1937, est ouverte la nouvelle clinique du Dr CLAP. Le rez-de-chaussée de la maison de maître (communs, chambres et véranda donnant sur la grande terrasse côté Rhône) servait au fonctionnement de la clinique pour les malades convalescents. L’étage était réservé à la famille.

 

Et le Dr CLAP ferme la clinique de la rue Saint-Thomas d’Aquin à Avignon, qu’il avait ouverte au début des années 1920, mais il conserve cependant son cabinet de consultation rue Henri-Fabre à Avignon.

 

Peu d’anecdotes sont à signaler pour cette période. Rappelons juste que lors des bombardements de 1944, des chutes de pierre blessèrent à la tête l’épouse du Dr CLAP, Thérèse HUGUES. Elle dut se réfugier avec d’autres habitants de Villeneuve dans les champignonnières du plateau des Angles.

 

Ce jour-là, le Dr CLAP, de son côté, s’était rendu à pied, dans la journée, avec son fils Vincent (60 kms, tout de même !) aux obsèques de sa maman à Saint-André de Roquepertuis dans le Gard. À son retour, la propriété avait été entièrement pillée.

 

La clinique fonctionnera jusqu’en décembre 1951.

 

- En 1964, à la fin de la vie du Dr CLAP, pour les besoins de la division de cette propriété pour sa famille, il est créé la SCI « Les Roches » qui rachète « la Grande Maison FENGTIEN ».

 

- Et en 1968, la « SCI Les Roches » vend « la Grande Maison FENGTIEN » à l’association YMCA.

 

 

Il est temps maintenant de parler de la création de :

 

L’YMCA-Gard-Pont-d’Avignon !

 

Elle est due au charisme et à la ténacité d’un homme, Karl BÜHLER.

 

Karl BÜHLER, est né en 1921 à MEMMINGEN, une petite ville des Alpes Bavaroises, au sein d’une famille chrétienne profondément religieuse. Son père était contremaître dans une fabrique de couvertures. Il était l’avant-dernier d’une fratrie de 4.

 

En 1941, il se marie et, avant son incorporation, son frère ainé lui conseille de devancer l’appel pour ne pas être embrigadé dans les SS, ce qu’il fait.

 

Il est ainsi incorporé dans l’armée de l’air allemande comme parachutiste et ne tarde pas à être parachuté sur le front de Russie où il est blessé et renvoyé en Allemagne dans un hôpital.

 

Incapable de reprendre du service, il est affecté à l’administration et en 1945, il est fait prisonnier par les alliés américains qui l’envoient dans un camp de prisonniers sur la côte atlantique. Il est alors livré aux français qui le déplacent et l’incarcèrent dans un camp près d’Annecy.

 

Là, pour échapper aux dures conditions de la captivité, il se porte volontaire pour travailler dans les alpages pour des fermiers en manque de main-d’œuvre. Retourné au camp d’Annecy, il est repéré par le responsable du camp qui l’affecte comme entraineur sportif pour ses compatriotes.

 

De son côté, la Croix-Rouge et les YMCA cherchaient à adoucir le sort des captifs Allemands restés dans les camps ou réquisitionnés pour travailler dans des entreprises. La France avait un besoin drastique de main d’œuvre pour se reconstruire. Mais de leur côté, les alliés pressaient la France de libérer les prisonniers allemands.

 

Le départ massif de ces prisonniers allemands (ils étaient un peu plus de 300000) aurait été un désastre économique dans une France en voie de reconstruction.

 

Le gouvernement proposa alors un contrat aux prisonniers de guerre toujours dans l’ignorance de la durée de leur captivité, à savoir : l’adhésion au statut de « travailleur libre », leur donne droit à une libération immédiate avec permission d’un mois de vacances dans leur pays, voyage aller-retour payé, un emploi en France dans l’industrie ou l’agriculture, avec mêmes salaires et mêmes droits sociaux que les travailleurs français.

 

Karl retourna donc chez les siens, puis revint en France pour travailler à Annecy dans une carrière. Il y rencontre alors un pasteur suisse qui s’occupe des ex-prisonniers de guerre dans le sud de la France. En 1950, Karl divorce, car guerre et captivité avaient affectivement éloignés les époux.

 

Et là, la formation de leader de jeunesse de Karl, ses qualités et son énorme capacité de travail avaient attiré l‘attention des YMCA de Genève.

 

Lorsque le pasteur est rappelé pour s’occuper d’une paroisse en suisse, il fut proposé à Karl de prendre sa suite, professionnellement, à titre de secrétaire itinérant du Comité d’action YMCA en France qui avait son siège à Paris.

 

Dès sa prise de fonction en janvier 1953, il doit s’occuper des questions sociales, culturelles et spirituelles concernant les étrangers germanophones restés en France, pour la plupart des prisonniers de guerre et leur famille venue les rejoindre, ainsi que d’autres déplacés chassés de chez eux par les Russes.

 

La tâche était immense car, sur son territoire, au sud d’une ligne Bordeaux-Genève, il lui fallait :

 

- Aider à l’intégration des familles et les mettre en contact avec les églises, prêtres et pasteurs susceptibles de leur faciliter les démarches.

 

- Régler les éventuels problèmes entre employeurs et salariés.

 

- Aplanir les difficultés administratives.

 

- Interférer souvent dans l’attribution de cartes de travail pour la scolarisation des enfants.

 

Résidant à Villeneuve-lez-Avignon, Karl fit la connaissance de Josette RAYMOND, une Avignonnaise, membre d’une Association folklorique Provençale qui lui fit découvrir la culture Provençale dont « MIREIO », le poème de Mistral et fit de lui un inconditionnel de la Provence, un féru de son histoire, ses légendes et ses traditions. 

 

Karl et Josette se marièrent en août 1954 et Karl s’installa tout naturellement dans la maison natale de sa femme à Avignon. De cette union naquirent deux garçons et une fille.

 

C’était l’époque où nombre de jeunes allemands s’engageaient dans la Légion Étrangère Française qui recrutait pour servir dans ce qui restait de son empire colonial.

 

À cause de cela, la gendarmerie devait souvent intervenir dans des délits de vagabondage. De très jeunes allemands, suite à un échec scolaire ou une dispute familiale, fuguaient de chez eux dans l’espoir fallacieux de se faire enrôler dans la légion.

 

Karl, aussitôt informé, les recueillait alors chez lui, reprenant contact avec leurs familles et s’occupaient de leur rapatriement pour leur éviter de pénibles mésaventures.

 

Face à une délinquance mineure accrue au fil des années, Karl devint visiteur de prison, et tout naturellement fit partie du Comité postpénal du tribunal d’Avignon.

 

Membre actif du « Mouvement Fédéraliste Européen » (cf. document joint) et fervent partisan de la Réconciliation Franco-Allemande, il avait été mis en contact avec Elsie KUHN-LEITZ. Riche épouse du fabricant des appareils photos « LEICA », devenue « une juste parmi les justes », qui avait permis à tous ses ouvriers de confession juive de fuir aux États-Unis.

 

Elle leur fournissait un pécule sous forme d’un appareil photo LEICA haut de gamme qu’ils pouvaient revendre là-bas une petite fortune et s’en sortir dans leur nouvelle vie.

 

Elsie est à l’origine de l'idée même du jumelage de villes, et à fortiori de villes Allemande avec des villes Française, pour faciliter la Réconciliation Franco-Allemande et elle va tout naturellement rencontrer et militer avec Karl pour le jumelage qu’elle a parrainé lors d’un séjour à Avignon, avec Wetzlar, la ville où est implanté « LEICA ».

 

Les contacts s’intensifièrent rapidement entre les deux villes et, très vite, il apparut difficile de loger tous les groupes de jeunes de Wetzlar désireux de séjourner à Avignon.

 

L’auberge de jeunesse qui existait déjà sur l’île de la Barthelasse n’hébergeait les groupes que pour une durée de trois jours seulement.

 

Karl loua donc une maison dans le quartier du Pont d’Avignon sur les bords du Rhône, où, avec ses amis militants du « Mouvement Fédéraliste Européen », ils mirent tous la main à la poche (1000 F à 2000 F chacun à fonds perdus, pensaient-ils) pour acheter le matériel indispensable; i.e.  Lits, armoires, tables, chaises et accessoires pour recevoir au minimum un car complet de jeunes.

 

Et il rattacha tout naturellement ce foyer au mouvement YMCA dont il était salarié.

 

Le Foyer YMCA ainsi nommé fut très rapidement connu à Wetzlar et à travers toute l’Allemagne et ainsi que dans le sud de la France où Karl et ses amis ne ménageaient pas leur peine pour faire se rencontrer avec des français des groupes de jeunes allemands.

 

C’est qu’il ne suffisait pas d’héberger les jeunes, il fallait également les informer des différences de civilisations, des mentalités autochtones pour leur éviter des déboires, leur donner des rudiments de langue française pour se déplacer et visiter la région, et leur trouver des points de chute dans des foyers français pour des séjours linguistiques.

 

Karl mit au point des programmes établis en fonction de la constitution des groupes ou de leurs desiderata :

 

- Cours de français, de littérature,

 

- Conférences,

 

- Visites commentées de monuments ou sites historiques,

 

- Accompagnement à travers la Provence et les Cévennes.

 

Il fallut même agrandir la maison louée par Karl. Grâce à une bonne gestion et une subvention substantielle de la ville de Wetzlar, la maison put être rachetée tout en permettant le remboursement des sommes consacrées par ses amis.

 

 ncien YMCA 1.jpg   ncien YMCA 3.jpg

ncien YMCA 2.jpg sigle tryptique YMCA 2.jpgYMCA-Common_International ANCIEN  337 x 337.jpg

Encore visible sur son pignon, l'ancien sigle YMCA dans un triangle

« Spirit, Mind, Body = Âme, Esprit, Corps » !
     

Et bâtir une annexe contiguë (qui existe toujours aujourd’hui avec, encore visible sur son pignon, l'ancien sigle YMCA dans un triangle) pour accueillir 150 jeunes.

 

Travaillant en étroite collaboration avec le Consulat d’Allemagne, les mairies et les préfectures, Karl fut décoré de l’Ordre du Mérite de la République Fédéral d’Allemagne, et la République Française, lui attribua la Médaille de la Jeunesse et des Sports.

 

La réputation du Foyer YMCA s’accrut encore et celui-ci devint trop petit pour satisfaire toutes les demandes. Il fut donc proposé une inscription au « Cinquième Plan » pour la création d’un plus grand foyer.

 

Karl loua pendant un an une ancienne clinique sur le Rocher de la Justice (Celle du Dr CLAP citée plus haut !), et grâce à un prêt consenti par la banque Évangéliste de Berlin, Karl acheta le domaine à la famille CLAP pour agrandir la capacité du foyer YMCA.

 

Il loua également l’ancien « Château NAQUET » situé dans l’enceinte de la briqueterie MARCHAT pour accroitre la capacité d’accueil.

 

Karl soutint l’action de l’OFAJ (Office Franco-Allemand pour la Jeunesse) favorisant activement les échanges franco-Allemands au sein du foyer.

 

Dès le début des années 1970 Karl fit bâtir à l’ouest de la clinique tour à tour deux bâtiments pour augmenter sa capacité lorsqu’il fut décidé de raser le château NACQUET trop délabré. Il en profita pour créer la piscine et la salle de théâtre (qui porte aujourd’hui son nom), tous deux indispensables aux rencontres.

 

Avec désormais ses 250 lits, la qualité de l’accueil et la disponibilité de son personnel, le foyer YMCA de Villeneuve acquit une réputation qui dépassa la seule relation avec la région de Wetzlar et la Provence puisque dans les années 1970 on y a dénombré près de 45 nationalités différentes.

 

Participant à de nombreux colloques Européens, Karl est à l’origine de nombreux autres jumelages entre villes Françaises et villes Allemandes. Ainsi, il organisa le jumelage d’ANNECY, où il avait séjourné en 1945 avec BAYREUTH, BOURG-de-PÉAGE avec MINDELHEIM, SARRIANS avec BIBERTAL, et mit sur rail le jumelage de VILLENEUVE-lez-AVIGNON avec RHEINBACH.

 

Karl BÜHLER s’est éteint en 1986 des suites d’une maladie qui lui a fait ralentir dès 1977 son rythme de vie trépidante.

 

Aujourd’hui, le Centre International YMCA-Gard-Pont-d’Avignon, en partie restauré est capable d’accueillir 150 jeunes dans de bonnes conditions et on attend une stabilisation de son activité après les troubles entrainés par la période de COVID pour procéder à une nouvelle extension et modernisation.

 

 

Le Centre International YMCA-Gard-Pont-d’Avignon aujourd'hui :

 

 CIS YMCA 2024.jpg

 

L'association YMCA-Gard-Pont-d'Avignon a pour but de soutenir des programmes et des actions avec ses partenaire locaux qui contribuent :

 

- À la promotion du tourisme social et solidaire et de l’éducation populaire.

 

- Au développement de la personnalité des jeunes au plan physique, moral, culturel et social afin de bâtir un monde plus juste et plus solidaire, ceci dans un esprit de tolérance et de bienveillance.

 

- Au partage des valeurs associées au patrimoine, à la culture et au sport. » (Statuts, art.1)

 

Nous sommes une association à caractère laïque et aux valeurs humanistes, dans le respect de la Charte 2018 des YMCA-France.

 

Nous nous engageons au service des jeunes et des personnes en difficulté grâce au tourisme, à la culture, au sport et aux programmes éducatifs pour le plus grand nombre.

 

Nous voulons aider les jeunes à découvrir le monde et rencontrer les autres, à assurer leur bien-être, renforcer leur confiance dans leur capacité à s’engager dans de justes causes et la réalisation de projets au service des plus faibles, de la planète.

 

Nous favorisons les échanges nationaux et internationaux dans un esprit d’ouverture et de partage.

 

Nos missions se déclinent en 2 types d‘activités : l’accueil de séjours de groupes de jeunes et de moins jeunes venus de France et d’ailleurs, et l’accompagnement des jeunes de notre territoire, les régions Midi et Occitanie, et plus précisément les départements du Gard et du Vaucluse.

 

Nous accueillons des groupes de France et du monde entier pour des séjours à buts éducatifs, culturels, cultuels et sportifs.

 

Ces groupes bénéficient d’abord de notre position géographique exceptionnelle, à un pont de distance d’Avignon, au cœur de la Provence, et de notre connaissance du territoire, de nos savoir-faire dans le tourisme ainsi que des talents et compétences de nos équipes de salariés et bénévoles et de nos partenariats locaux.

 

Nous coconstruisons les séjours avec les responsables des groupes et veillons à ce que leur contenu corresponde aux finalités et aux valeurs YMCA.

 

 

Le mouvement YMCA dans le monde et en France

 

Créées en 1844 en Grande-Bretagne, les YMCA (Young Men Christian Association) constituent le plus important mouvement de jeunesse au monde.

 

Aujourd’hui ils disposent d’un siège consultatif permanent aux Nations Unies. Leurs actions bénéficient à plus de 65 millions de personnes chaque année dans le monde.

 

Les centres YMCA sont présents dans 120 pays et œuvrent pour construire un monde plus juste et plus solidaire. Ils sont au service de la jeunesse et des personnes en difficulté. En 2020, l’association mondiale YMCA-World a fédéré l’énergie de ces associations sur « Vision 2030 », un projet qui entend apporter plus de bien-être aux jeunes tout en leur apportant :

 

- Un sens de l’engagement auprès des plus démunis,

 

- Une prise de responsabilité pour l’avenir de la planète,

 

- Une plus grande confiance dans leur propre capacité à agir efficacement, selon les mots-clés « empowerment et leadership ».

 

L’association YMCA-France fédère 23 associations qui œuvrent, selon les finalités et les valeurs du mouvement YMCA, dans des domaines aussi variés que l’accompagnement des personnes handicapées, la réinsertion professionnelle, le tourisme social et solidaire, l’éducation.

 

Plus de 110 000 personnes bénéficient de leurs services chaque année.

 

Notre association YMCA-Gard-Pont-d’Avignon, en tant qu’adhérente de YMCA-France, bénéficie de son statut d’association reconnue d’utilité publique et de son immatriculation au registre des opérateurs de voyages.

 

 


 

BIBLIOGRAPHIE

 

La Vidéo originale de la Chanson  par les « Village People » classée 4ème chanson chorégraphique du monde !

 


 

Lettre du MOUVEMENT EUROPEEN datée de 1953...

 

SCAN030.jpg
 

 

Le Site du Centre International YMCA-Gard-Pont-d'Avignon : https://ymca-avignon.fr/

 

Ouvrage Grand Format du Panorama d'Avignon réalisé pour une Exposition de peinture au Musée du Roure par la Mairie d'Avignon par Sylvestre CLAP, Conservateur du Musée du Roure d'où sont extrait de nombreuses photos d'archives avec l'autorisation du réalisateur du Livret d’Exposition.

 

 

 

 


 

 



11/07/2024
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 192 autres membres