COUP DE GUEULE A PROPOS DES IMPOTS... INFORMATION


 

Avant d'aborder la question, je vous donne un lien à un site assez spectaculaire qu'a monté un particulier pour rassembler toutes les différentes taxes d'habitation du territoire français. Il est fort bien fait et documenté et je vous engage à y faire un saut avant de poursuivre :

 

http://www.proxiti.info/


Comme la plupart de mes compatriotes, je viens de faire ma déclaration d'impôts 2013... Et j'ai eu tout d'un coup une illumination. Ca me coûte cette année prés de 1200 € de plus qu'en 2012.

 

La vache!... Sans rien changer à mon petit train de vie de retraité qui n'a été augmenté que de 2% sur l'année à savoir strictement le taux de l'inflation officielle sur 2013... mais tout augmente et ce n'est pas qu'une impression, ou je me trompe ?  

 

J'ai donc eu la curiosité d'éplucher mes derniers relevés de Taxe d'Habitation et de Taxes Foncières, et j'ai eu le culot d'aller poser quelques questions au préposé du bureau du Trésor Public à 100 mètres de la maison...

 

A quoi ça sert tout ça ?  Le préposé m'a répondu fort aimablement qu'il disposait, en me l'exhibant, d'un magnifique fromage graphique pour expliquer la répartition des impôts à « ses clients », mais il n'a pas voulu m'en donner une copie (je vais essayer de me le procurer par ailleurs et vous le communiquerai...). Il ne m'a pas convaincu, car il ne me montrait là que des pourcentages.

 

Je suis arrivé à m'en procurer un plus complet à l'INSEE, car il donne les valeurs absolues mais pas à quoi ça sert. Ainsi on s'aperçoit que notre impôt sur le revenu ne représente que 9% seulement des revenus de l'état. 46,9 milliard d'€ en 2010. C'est tout de même bien peu... Je vais essayer de trouver à quoi ça sert. 

 

 


 

Le seuil de pauvreté monétaire est défini par convention à 60 % du niveau de vie médian (soit 964 € par mois).

 

En 2014, savez-vous qu'en France, là, qui vous côtoient chaque jour, 8,6 millions de personnes vivent en dessous de ce seuil, qui s’élève à 964 euros par mois; la moitié d’entre elles vivent avec moins de 781 euros par mois et en plus 5,5 millions de personnes sont sans emploi, mais elles ne font pas forcément partie des 8,6 millions cités ci-dessus !

  

Devant l'état des finances de mon pays, je me disais que, tout compte fait, ça ne me ferait rien de payer un peu plus d'impôts si j'étais absolument sûr que cela serve à quelque chose, tout au moins à ces plus de 8,6 millions de Français qui vivent en dessous du seuil de pauvreté et pour ne pas laisser à nos enfants le soin de combler une dette colossale pour enfin, redresser la tête.

 

Dans un récent document officiel, j'ai noté que cela représentait, à fin 2012, la somme de :

 

 1876 milliards d'€uros... soit 28678 € par français !

tous âges confondus, d'après le recensement de 2011 qui en dénombre 65,43 millions!).

 

Et ça, c'était en 2012... Je viens d'actualiser après 4 ans seulement du gouvernement de « MOI PRESIDENT » je découvre avec horreur que ce que nous avions constaté en 2012 est passé à :

 

 2142 milliards d'€uros... soit 33000 € par Français !

 

et ça va continuer... cliquer ici ! vous serez édifié !

 

 

 

Par exemple, quand j'ai appris que notre ex-député-maire de Villeneuve, Jean-Marc ROUBAUD avait vendu sa pharmacie, ce qui le privait de tout revenu à l'avenir s'il quittait la vie politique, hormis sa retraite, je me suis posé la question de  « comment il allait vivre sans autre revenu que ses indemnités de représentation de maire d'une petite commune de moins de 12500 habitants... lorsqu'il les perdrait » ?

 

Comme j'étais naïf... 

 

Et ça n'a pas raté, il a perdu bêtement son mandat de député lors des dernières élections en se laissant prendre au piège d'une triangulaire quant à ses prises de position par trop rigides.

 

Ce n'était pas un mauvais député, certes, mais il avait un peu tendance à prendre ses administrés de haut lorsqu'ils osaient poser des questions qui fâchent. Il donnait l'impression d'avoir toujours raison et que nous n'étions que des béotiens, des ignares incapables de comprendre. J'avoue lui en avoir souvent voulu quant à cette attitude de suffisance.

 

Fort heureusement pour lui il s'est rattrapé en réussissant à se faire nommer Président de la COGA (Communauté des Communes du Grand Avignon)...  

 

Alors, je suis allé chercher quelques chiffres que je vais vous livrer brutalement.

 

D'abord un document que tout contribuable peut se procurer... Celui des revenus de ses élus... Et j'ai pris conscience des injustices flagrantes que l'on peut découvrir, en allant vérifier par recoupement certaines données sur plusieurs sites internet dignes de confiance, qui donnaient strictement les mêmes chiffres !

 

Il vous suffit de Cliquer ici et vous-mêmes en saurez plus sur les revenus de vos propres élus... Méditez !

 

Tout ce qui est indiqué dans ce document qui a été mis à jour en 2012 juste avant les législatives est la vérité vraie !

 

EDIFIANT ! Et dire qu'ils sont en train de mégoter sur la suppression du cumul des mandats ! C'EST UNE HONTE scandaleuse pour tous les Français qui rament.

 

La FRANCE, il faut aussi le savoir, c'est, entre autres :

    • 36 786 communes (qui représentent 52000 conseillers)... 19900 communes comptent moins de 500 habitants (dans lesquelles on ne compte que 6,9 % de la population française !)
    • 14 787 syndicats de communes / syndicats mixtes.
    • 101 départements (3963 conseillers généraux ou généreux - il n'est que d'aller oser demander une information à l'une des trois standardistes de l'accueil du Conseil Général de Vaucluse lorsqu'elles se racontent leur week-end en se vernissant les ongles... Elles n'ont manifestement rien à faire!)
    • 26 régions (1880 conseillers régionaux qui font à peu prés la même chose que les départementaux, souvent même en double et sont souvent plus préoccupés de clientélisme que de ses attributions premières puisqu'elles sont déjà réalisées au niveau départemental, ou vice et versa!)

 

Il faut absolument que la France réduise son millefeuille territorial. Cet empilement d’échelons de décision avec plus de 500 000 élus est une véritable gabegie. Et les départements n'ont plus aucune justification Napoléonienne qui impliquait, d'où que l'on vienne, de pouvoir atteindre la Préfecture de son département en une journée de cheval aller-retour.

 

Nous avons 22 Régions économiques (dont la Corse qui n'est qu'une collectivité territoriale) et 5 départements d'outremer qui font 27 Régions. Il serait urgent de n'avoir plus que nos régions économiques qui sont à peu prés de la même taille que les landers allemands ou les régions économiques de nos autres voisins Européens. 

 

Il est certes plus difficile de dénombrer le nombre de voitures de fonctions, les déplacements abusifs en avion, les nombreux voyages d’études, les attributions généreuses et souvent incontrôlées de logements pour de basses raisons électoralistes, les dépenses de représentation et l'absolue incohérence (voire l'injustice!) de certaines décisions qui semblent plus dépendantes du politique que du simple bon sens !

 

Les dépenses de communications, quant à elles, semblent abyssales ! Il y aurait plus de 800 tonnes de CNA (courriers non adressés) qui proviennent des collectivités locales sans compter la pléthore de bulletins mensuels vantant les mérites de tel ou tel conseiller dont on peut relever la photo à chaque page, au cas où on ne soit pas convaincu qu'il soit le meilleur et qu'il ne veuille que le bien de ses administrés...

 

Et si on limitait les dépenses de « COM » à l’information, plutôt qu'à la propagande ?

 

JE VOUS EN CONJURE, NE CAUTIONNEZ PLUS CES GASPILLAGES, véritable boulet pour notre pays et allons, soyons fous: souhaitons également la suppression de 250 Sénateurs sur le 345 privilégiés dont une bonne partie excède largement l'âge de la retraite et dont une centaine correspondants aux ex-départements seraient largement suffisants, ainsi qu'aux moins 20 des 30 ministres.

 

Il faut dire qu’avec 7 ministres à Bercy (Pierre MOSCOVICI, Sylvia PINEL, Arnaud MONTEBOURG, le remplaçant de Jérôme CAHUZAC dont j'ignore le nom, Benoît HAMON, Fleur PELLERIN et Nicole BRICQ), on comprend que les équipes restreintes ne sont pas pour demain comme d’ailleurs, une vraie réforme des collectivités car ils sont tellement nombreux à y retrouver leur compte!

 

Sans compter que la majeure partie de ces hommes qui prétendent nous diriger en ayant la main mise sur notre économie n'ont, pour la plupart, absolument aucune idée de ce qu'est une entreprise car ils n'y ont jamais apporté leur contribution (cf. ci-dessous la recette satyrique du succès sans prise de risques!)

 

A propos, savez-vous comment l'Etat dépense ses ressources. Voici un camembert qui parle de lui-même:

 

En attendant, n’oubliez surtout pas… de payer vos impôts !

 

Le mal est donc bien plus profond qu'on ne le pense... Je vous copie-colle ci-dessous un article tiré d'un site internet de contestation du nom de grosseimposture.over-blog.com qui donne la recette (satyrique) de la  « réussite » pour éviter à nos têtes blondes le passage par la case Pôle-Emploi : 

 

 

Je cite : 

 

QUE VAS-TU FAIRE FISTON PLUS TARD ?

 

Enfin, pour les parents qui se posent cette question à propos de leur enfant chéri, voici quelques pistes de réflexion et j'ai bien peur que ce ne soit pas prés de changer tant qu'on aura pas fait la révolution pour mettre en place un nouveau GOUVERNEMENT D'UNION NATIONALE où se retrouveraient toutes les bonnes volontés de gauche comme de droite, et certainement plus aucun ENARQUES mais des personnalités de la « Société Civile » loyales et reconnues pour leurs compétences :

    • Vers quelle voie l'orienter ?
    • Quelles études ?
    • Quels débouchés ?
    • Et lorsque le jeune n'a ni l'envie, ni les capacités de suivre des études, il reste l'apprentissage « sur le tas ».

 

Pas très excitant tout ça !

 

Alors voici  « LE » bon plan à l'adresse des parents désespérés quant à l'avenir de leur progéniture. Ou plus directement à l'usage de ces jeunes, bac + (ou moins), se retrouvant chez « Paul Emploi », béats, « Grosjean comme devant » ...

 

LE PLAN EN CINQ ETAPES :

 

1) La fonction publique

 

Par tous les moyens, et selon son niveau, se faire embaucher soit par concours, soit par piston, dans une administration ou une collectivité locale : devenir fonctionnaire. C'est impératif. D'État, hospitalier ou territorial, mais c'est cela et pas autre chose. Oh, non pas pour l'extravagance du salaire, mais plutôt pour les avantages qui accompagnent ce statut, qui, on le verra plus loin s'avèrent très intéressants.  

 

Les postes les plus accessibles semblent se trouver dans les collectivités locales comme les mairies, les communautés de communes, conseils généraux ou régionaux. Les sous-préfectures ou préfectures. La police, pourquoi pas. Les établissements hospitaliers. Pour les plus studieux, l'Éducation nationale étant la plus prisée. La diversité des emplois de fonctionnaires est bien réelle, et les diplômes sont un atout indéniable.

 

 

2) Le Conseil municipal.

 

Ensuite, s'intéresser à la vie de sa commune. Croire qu'il faille être passionné comme il faut l'être pour pratiquer un sport ou un loisir quelconque serait une erreur. Nul besoin de passion idéologique pour prétendre mettre un pied à l'étrier politique ! On a assez d'exemple autour de soi pour comprendre ce qui anime vraiment nos hommes et femmes politiques...

 

Il faut commencer par choisir sa commune et y habiter, de préférence. Une élection au conseil municipal se prépare comme on prépare un examen. Il faut se faire connaitre des associations culturelles ou sportives, montrer sa sociabilité, et choisir un camp ou une couleur politique si cela s'avère nécessaire. Préférer le camp qui a le plus de chance de gagner ... Selon l'importance de la commune, il sera plus ou moins facile d'accéder au plus haut de la liste.

 

Une fois installé dans un conseil municipal, c'est l'implication personnelle et les qualités propres qui feront la différence. Pas forcément difficile de se hisser au sommet au bout de quelques années. Ensuite, il sera facile d'être élu dans une communauté de communes en tant que vice-président ou, pourquoi pas, président. C'est le début du cumul des mandats.

 

 

3) Un Parti politique

 

Faire un choix de parti politique afin d'y adhérer. Un parti qui soit en vue dans la région ou sur le plan national. Un exemple (et même un conseil) : le parti socialiste est fort bien représenté sur le plan régional. La quasi totalité des Régions sont dirigées par des socialistes. C'est de loin la meilleure opportunité, surtout lorsque l'on manque singulièrement d'idéologie.

 

C'est l'option « passe-partout » par excellence dans la construction d'un plan de carrière ! Là encore, les exemples ne manquent pas : au PS, on retrouve toute la diversité de la société. Les pauvres ne sont pas montrés du doigt et sont tolérés. Les riches, quand ils contribuent à financer les campagnes électorales, sont les biens venus. Même si le candidat à la présidentielle 2012 a dit qu'il ne les aimait pas ! Et sachez qu'un riche de droite est un salaud d'exploiteur ou un opportuniste. Alors qu'un riche de gauche est quelqu'un qui a réussi... Les intellectuels, les bobos, les gros, les maigres ...Tous sont présents au parti socialiste. Il suffit de clamer sa pensée de gauche, on n'ira pas vous faire un scanner du cerveau ... 

 

Installé maintenant dans la « cellule départementale », il va falloir jouer des coudes, comme à l'école, comme sur un terrain de foot ou de basket. Parfaire son vocabulaire, apprendre les phrases toutes faites. Apprendre aussi à ne pas répondre aux questions qui dérangent, tout en faisant croire qu'on vient d'y répondre. Maîtriser la langue de bois. Prendre des cours de diction et d'improvisation généralement pris en charge par les partis. Pour devenir le meilleur, s'entraîner devant une glace, lire la propagande en évitant d'utiliser les options personnelles au risque de perdre en crédibilité. Soigner son apparence physique. Les acteurs de cinéma ou de théâtre font ce travail. La persévérance conduit à la victoire !

 

 

4) Un Mandat régional.

 

L'heure est venue de passer aux choses sérieuses. Envisager les élections au niveau supérieur : conseiller général, régional et bientôt territorial ... et laisser passer les années pour accumuler « l'expérience ».  

 

A ce stade, selon l'importance de la ville dont on est maire ou adjoint, de la communauté de communes dont on est vice-président ou président, et si un mandat départemental ou régional est venu couronner ce long parcours, envisager quitter son emploi ! Tant les fonctions prendront du temps. Naturellement, les indemnités correspondant aux diverses fonctions électives, seront largement suffisantes pour faire vivre une petite famille.

 

Quitter son emploi ? Eh bien, rien de plus facile quand on est fonctionnaire : la loi prévoit en effet que celui-ci puisse exercer des fonctions électives en étant détaché, avec le bénéfice de retrouver son poste, y compris l'avancement en grade, et cerise sur le gâteau, la possibilité de cotiser pour sa retraite pleine de fonctionnaire ! D'où l'importance du choix de statut professionnel conseillé dans le paragraphe 1°.

 

 

5° Un Mandat national.

 

Avec des qualités oratoires et des méthodes « rouleaux-compresseurs » au-dessus de la moyenne, ou plus, avec des études à Sciences Po ou autre ENA, le bâton de maréchal est proche ! Parlementaire à l'Assemblée ou au Sénat. Seuls les moins mauvais y accèdent. 

 

 

CONCLUSION : 

 

Il est plus difficile, voire impossible, de faire une carrière politique lorsqu'on est salarié du privé !  C'est pourquoi il est impératif de s'orienter vers la fonction publique. Les sénateurs, par exemple, l'ont compris depuis longtemps : les trois quarts d'entre eux sont fonctionnaires ...

 

Allez Petit ! Courage ! En avant pour le premier objectif... Devenir fonctionnaire ! Ca me rappelle ce sketch des municipaux diffusé en boucle sur RIRE-et-CHANSONS. Pauvre France ! Mais comment pouvons-nous tolérer pareille gabegie en période de vaches maigres !

 

Cela me rappelle aussi cette citation attribuée à Saint Augustin (430 après Jésus Christ, encore lui!) :

 

A force de tout voir on finit par tout supporter,

A force de tout supporter on finit par tout tolérer,

A force de tout tolérer on finit par tout accepter,

A force de tout accepter on finit par tout approuver !

 

Allez, vaï, pour sourire un peu avant de se quitter voici une explication simple mais efficace de la crise que nous vivons actuellement :

 

Une explication pas si simpliste que ça...!

 

César est propriétaire d'un bistrot.


Il réalise soudain que tous ses clients sont des alcoolos qui n'ont pas de boulot et ne peuvent donc plus fréquenter son comptoir, car dès le 15 du mois ils ont déjà dilapidé leurs allocations.

Il imagine alors un plan marketing génial : "Picole aujourd'hui, paie plus tard".

 

Il tient rigoureusement à jour son ardoise de crédits, ce qui équivaut donc à consentir un prêt à ses clients.


Chiffre d'affaires et bénéfices explosent et son bistrot devient vite, sur le papier, le plus rentable de la ville.


Les brasseurs et grossistes se frottent les mains, et allongent bien volontiers les délais de paiement.


Les clients de César s'endettant chaque jour davantage, acceptent sans rechigner des augmentations régulières du prix du godet, gonflant ainsi (toujours sur papier) les marges du bistrot.


Le jeune et dynamique représentant de la banque de César, se rendant compte que ce tas de créances constitue en fait des contrats à terme, et donc un actif, propose des crédits à César avec les créances-clients en garantie.


Sa trouvaille géniale vaut au banquier visionnaire un plantureux bonus.


Au siège de la banque, un trader imagine alors un moyen pour se faire de belles commissions: il convertit les dettes en PICOLOBLIGATIONS.


Les PICOLOBLIGATIONS sont alors "titrisées" (autrement dit converties en paquets de titres négociables) afin d'être vendues sur le marché à terme.


Confiants à l'égard de leur banquier et avides de hauts rendements, les clients ne captent pas que ces titres qui leur sont fourgués comme "obligations AAA", ne sont en fait que les créances bidon d'alcoolos feignasses.


Les PICOLOBLIGATIONS deviennent la star des marchés, on se les arrache et leur valeur crève tous les plafonds.


Un beau matin, un « risk manager » oublié dans les caves de la banque se réveille et signale qu'il est temps de demander à César que ses clients règlent leur ardoise.


César essaie bien, mais ses clients ne bossant pas... bernique !


La banque exige alors le remboursement du crédit et le bistrot fait logiquement faillite, vire ses employés entraînant des difficultés et la faillite de quelques uns de ses fournisseurs en bibine qui, à leur tour, virent également leurs employés.


Le cours des PICOLOBLIGATIONS chute brutalement de 90%.


La dépréciation de cet actif vaporise les actifs et donc les liquidités de la banque.

 

Problème : sa banqueroute ruinerait trop d'électeurs (« too big to fail » qu'on dit!)


La banque est donc renflouée par l''État.


Ce renflouement est financé par de nouvelles taxes prélevées chez des employés, les classes moyennes et un tas de gens qui bossent, ne picolent pas, et qui n'ont jamais mis les pieds dans le bistrot du César...


Ce n'est pourtant pas difficile à comprendre, non ?

 

 Marmotte.gif

 


 



29/05/2013
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