ENTOMOLOGIE EN GARRIGUE AVEC ALAIN CAMARD... UN REGAL !
Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu intéressant de la balade que les Conseils des Sages de Villeneuve-lez-Avignon et de Rochefort-du-Gard ont fait ensemble en garrigue il y a quelques mois en compagnie de l'entomologiste Alain CAMARD.
Si, à votre tour, vous vouliez le compléter, surtout, ne vous gênez pas ! Adressez vos remarques dans la fenêtre « Commentaires » au pied de cet article.
Et rendez-vous pour la prochaine sortie prévue à la rentrée d'octobre (c'est la meilleure période pour découvrir le biotope spécifique de cet endroit préservé) à l'Islon, en aval de l'Île des Papes au barrage de Villeneuve si vous vouliez approfondir vos connaissances.
Tout s’est donc passé comme nous l’avions souhaité pour cette visite du biotope qu’est la garrigue de Villeneuve.
Il en a tellement été question lors des réunions du PLU (Plan Local d'Urbanisme de la Ville) avec la création de la « zone des Bouscatiers » qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et déchainé certaines passions, que les Sages de Villeneuve ont voulu se faire une idée précise des arguments des uns et des autres. Le meilleur moyen était d’aller sur le terrain et se faire expliquer sans manipulation mais sans passion les enjeux de la destruction programmée d’une zone écologique que certains nous annoncent comme inéluctable et pour certains catastrophique. Mais c’est précisément en connaissance de cause qu’on peut éviter certaines bêtises et aménager certains compromis!
Avant tout, nous précisons tout de suite qu'Alain CAMARD n’est pas du tout ce « terroriste de l’Écologie » que l’on nous avait décrit « parce qu’un jour il s’était enchainé avec quelques copains à un arbre que la mairie voulait couper », en fait - comme quoi, il faut toujours remonter à la source et ne pas se contenter des rumeurs… - il avait bien fait, car l’arbre en question était « un acacia de la liberté » (ou plus exactement pour nous provençaux, un « robinier » !) arbre hautement symbolique, planté à la révolution et dont une partie du tronc avait eu la fantaisie de pousser de travers… chose tout à fait normale quand on sait qu’un arbre, s’il est planté à un croisement du quadrillage géo-biologique Hartmann va forcément pousser de travers, mais il en n’est pas pourri ou malingre pour autant.
L’acacia de la place Victor BASCH, en l’occurrence, n’était pas pourri ni malade du tout comme on l’avait prétendu… Le tronc était creux en partie, il est vrai, mais il avait poussé penché et de plus il avait la triste réputation d’avoir été à l’origine de la mort d’un pizzaiolo car il ombrageait la terrasse de la boutique « la Pizza Mama » qu’il exploitait et qu’il avait voulu décorer de guirlandes à l'approche de Noël… Ce faisant, il en était tombé mortellement. Par contre le Robinier est toujours là, débarrassé d’une branche qui poussait de travers, et plus gaillard que jamais pour rappeler la LIBERTÉ !
Alain CAMARD est en fait un instituteur originaire de Montfaucon, petit village du Gard non loin de Villeneuve, qui a fait pratiquement toute sa carrière avec son épouse institutrice également à l’École MONTOLIVET de Villeneuve. Il s’est passionné toute sa vie pour les travaux d’Henri FABRE et l’Entomologie qui lui a fait passer la plupart de ses vacances scolaires à « chasser le papillon » et toutes sortes d’autres bestioles et échanger dans le monde entier avec des passionnés comme lui.
Puis, à sa retraite, il s’est intéressé au devenir de la garrigue autour de Villeneuve dont il connaît le moindre insecte et la moindre plante.
Il en a d’ailleurs des centaines de boites du genre de celles que j’ai pu photographier chez lui il y a quelques jours et s'était proposé de nous transmettre une petite parcelle de ses connaissances.
Trois planches d'insectes d'Alain CAMARD parmi des dizaines d'autres !
Lui-même élève chez lui des larves de toutes sortes de bestioles qui sont en voie de disparition pour les réintroduire dans la nature environnante.
Bien entendu, il s’intéresse de très près à tous ce qui concerne les changements dont le PLU (Plan Local d'Urbanisme) car les conséquences de certaines décisions risquent de détruire une partie de cet équilibre faune/flore auquel il est si attaché pour assurer l'avenir de la nature que nous allons transmettre à nos enfants comme devraient l'être tous les décisionnaires qui engagent l'avenir de notre petite planète!...
A ce niveau, je ne peux m'empêcher de vous soumettre cette interview de Pierre RABHI (cliquer ici)... Et vous rappelle que le Secrétaire du Conseil des Sages, Marc PAIRET, met à votre disposition un DVD du film « Demain » au financement duquel il a participé, si vous ne l'avez pas vu ou si vous souhaitez le revoir. Lui demander de vous en prêter un.
Dans ce film-documentaire, par envie ou nécessité, un peu partout dans le monde, des gens ordinaires, comme vous, comme moi, ont inventé des systèmes qui replacent l’être humain et son épanouissement au centre de tout choix de vie.
Le million et plus d'entrées réalisé par le film Demain (cliquer sur le titre pour visionner la bande annonce!) de Cyril Dion et Mélanie Laurent est la marque d'une très forte demande de solutions...
Le Conseil des Sages de Villeneuve se devait de participer à ces changements de mentalité, ici, aujourd'hui, autour d'eux, et surtout ne pas penser que ce n'est pas à leur niveau ou que ça se passe à l'autre bout du monde...
Pour mieux comprendre le Développement Durable, nous vous encourageons vivement à visionner en un premier temps les quelques vidéos ci-dessous... Il n'y en a que pour quelques minutes !
Tout d'abord qu'appelons-nous « Développement durable » ? (vidéo de 3 minutes)
Avec le changement climatique, l'eau est devenu une denrée rare donc précieuse... Voici comment s'adapter à cette nouvelle donne (vidéo de 3 minutes pour comprendre!) :
Le temps est donc venu de s'adapter aux conditions climatiques... (vidéo de 5 minutes pour comprendre comment s'y adapter!) :
Et n'oublions pas également de préserver et sauver les zones humides...
Alain CAMARD a donc commencé par nous faire un petit topo sur les plantes endémiques de notre garrigue, et la nécessité absolue de les protéger, information d’autant plus importante qu’il nous a affirmé qu’en fait, mais ce n’est pas une constante absolue, chaque plante est souvent associée à un insecte qui ne peut pas vivre sans elle et tous les insectes, qu’ils soient nuisibles ou pas, sont en fait utiles à l’équilibre de la nature.
C’est ce qu’on nomme un « écosystème », à savoir l’adéquation entre la plante et son milieu, et là où pousse la plante en question on a des chances d’y trouver l’insecte qui en a fait sa nourriture exclusive.
Personne de nos jours n’oserait remettre en cause le constat des effets dramatiques du réchauffement climatique sur cet écosystème (sauf peut-être cet homme stupide que les Américains ont bêtement choisi comme Président, mais n'abordons pas là un sujet politique qui risquerait d'entraîner une polémique !)… Il est bon de s’en rappeler avant de contrarier Dame Nature !
Ce qui suit est, en fait, ce que je suis arrivé à noter tout au long de la balade, mais j’avoue n’avoir pas tout suivi, trop occupé à prendre quelques photos pour illustrer ce compte-rendu qu’Alain a donc relu et abondé… Alors, si vous avez, vous aussi, des remarques à y ajouter, n’hésitez surtout pas à les noter et me les faire connaître pour l’instruction de tous…
Un papillon de Provence…
Dès notre arrivée en haut du chemin du Safrus, Alain a immédiatement voulu nous faire découvrir ces plantes… en commençant par nous faire remarquer que c’est souvent une grave erreur que de croire que le déboisement que préconise la « Sécurité Civile » autour des habitations et le long des chemins en garrigue prévient l’incendie. Ça part d’un bon sentiment certes, mais cela va souvent à l’encontre du but recherché.
En effet, le milieu défriché, dès la première année, se couvre de plantes dites « pionnières », en fait, des graminées; celles-ci atteignent leur maturité, et donc leur stade de dessiccation totale, au plus fort de l'été, période la plus dangereuse pour la propagation des incendies...
Or un feu généré dans un tel milieu se communiquerait au milieu boisé situé à l'arrière beaucoup plus rapidement que si on avait conservé ce milieu arboré dès le bord du chemin : en effet, sous les arbres on a de l'ombre, donc une certaine conservation de fraîcheur et d'humidité dues à la présence d'une couche d'humus, conditions qui peuvent au moins ralentir la progression du feu !
De plus, le développement majoritaire des chênes kermès (ces petits arbustes que l’on confond souvent avec du houx en miniature) les années suivant le défrichement présente le même type de risque pour les raisons que ces arbustes émettent des essences volatiles très inflammables.
Un Pin d’Alep ou un chêne vert qui peuplent nos garrigues, voire un chêne pubescent (à savoir qui conserve des feuilles aussi longtemps que les nouvelles feuilles ne les ont pas fait tomber au printemps suivant) vont brûler bien moins facilement que les herbes folles de graminées presque complètement desséchées dès le mois de juin et aidées par la présence de chênes kermès, qui se mettent à pousser lorsque l’on a déboisé...
J’ai donc noté soigneusement tout ce que nous a raconté Alain CAMARD et dans ce qui suit ai essayé d’en faire un digest, avec hélas beaucoup de blancs…!
Voici, dans l’ordre, où nous les avons rencontrés, la plupart des végétaux que nous a signalés Alain.
Le chêne kermès pousse au ras du sol et demeure un arbuste qui ne dépasse guère 50 cm à 1 m :
Alors que le chêne vert, qui, autrefois, avait du mal à atteindre une dimension normale comme on peut les voir de nos jours, parce qu’ils étaient souvent coupés pour fournir du bois de chauffage à nos grands-parents (tout comme le bois de cade odorant), et n’avaient jamais le temps de devenir adultes.
Cela dit, nous avons commencé à herboriser en découvrant une à une les plantes de garrigue...
La Biscutelle encore appelée la Lunettière à cause de la forme de ses fruits présentant deux petits disques juxtaposés faisant penser à une paire de lunettes, et qui est la plante nourricière exclusive de la chenille d’un magnifique papillon du nom de « Aurore de Provence » qui est d'un jaune vif avec la pointe de ses ailes antérieures d'un orange très lumineux pour le mâle, et de gris pour la femelle. C'est donc un papillon spectaculaire qui se voit de loin, un véritable joyau de nos garrigues !
Une biscutelle avec son non moins traditionnel papillon Aurore de Provence mâle...
Et son petit fruit en forme de lunettes !
Le Réséda: Étymologiquement, « réséda » vient du latin « resedare » = calmer, en référence aux propriétés médicinales attribuées à certaines espèces, et ils sont tous particulièrement odorants ; ceux observés dans la garrigue étaient d’une variété naine et quelques-uns comportaient encore la hampe des fleurs fanées depuis le mois d’avril, qui sont très nectarifères et sont butinées par de nombreuses espèces de papillons.
Le Pistachier Térébinthe, avec ses grappes de fruits rouges :
Et le phénomène de formation de « galles », ces petites boules que l’arbre produit naturellement, provoqué par la piqûre d’un insecte qui vont héberger ses larves (cf. sur la photo, cette petite boule verte comme une olive, qui, si on la coupe en deux, est creuse et contient les œufs puis la larve d’un insecte).
L’iris nain des garrigues : ils n’étaient plus en fleur lorsque nous avons visité la garrigue de Villeneuve, mais Alain nous a signalé qu’il y en avait plusieurs hectares dans la garrigue d’Estézargues quand l’on prend sur la droite le chemin perpendiculaire à la nationale 100, juste après l’hôtel « La Fenouillère » et qu’on va jusqu’au bout à la barrière qui empêche les voitures de passer (mais on peut s’y balader à pied).
Le plantain lancéolé, tant apprécié de tous les oiseaux :
Le Genévrier (Junipérus), ce conifère rustique, à croissance lente, a donné naissance à un grand nombre d’espèces décoratives et à un plus grand nombre encore de variétés.
Citons les deux qui sont systématiquement présentes dans la garrigue, dont le « Cade » provençal, à la fine feuille avec une bande verte dans sa longueur encadrée de 2 bandes blanches :
Et le Genévrier de Phénicie, plus trapu, qui se complait dans les anfractuosités des rochers, dont les feuilles qui se rapprochent de celles du cyprès pourraient le faire prendre effectivement pour un arbre de la variété des « cupressus ». Ses baies sont dangereusement toxiques, celui-là était tout au bord de la falaise :
dont la feuille se rapproche de celle du cyprès...
Enfin la variété de Genévrier commun dont les feuilles sont tout le contraire de la Cade, une bande blanche dans sa longueur encadrée de 2 bandes vertes et qui produit des baies qui servent d’épices mais que l’on trouve plus couramment en moyenne montagne, sur les pentes du Mont Ventoux, par exemple.
La Psolarée Bitumineuse… en raison de sa forte odeur de goudron.
La Salsepareille (ou smilax aspera) : est une plante liliacée aux propriétés médicinales. Ses fleurs en grappe qui vont donner des petites baies rouges comme des groseilles ressemblent un peu à celles du chèvrefeuille et ses racines disposent d’effets expectorants, diurétiques et laxatifs. Elle est ainsi préconisée pour soigner les calculs...
La Phlomis ou Sauge de Jérusalem : attire particulièrement un papillon rare, le « Syrichtus Proto » ; sa fleur jaune très géométrique est en effet très attirante pour les papillons et reste en place jusqu’aux premières gelées, et ses feuilles ont une bonne odeur de sauge…
Le papillon « Syrichtus Proto »
Le Chardon Panicaut (Eryngium campestre)
La Rue : D’un point de vue strictement médical, la rue possédait de multiples vertus pour les Anciens, antispasmodique, diaphorétique, antiseptique, vermifuge, emménagogue, spécifique des maux de tête, d’yeux et d’oreilles. Si ses propriétés abortives sont relatées (la rue était d’usage courant chez les Romains en cas de grossesse indésirable).
Mais c’est en qualité d’antidote que la rue sera particulièrement vantée. Un antidote, au sens propre, est un médicament auquel on attribue la propriété de prévenir ou de combattre les effets des poisons, des venins et des maladies contagieuses. Ainsi la rue est-elle bonne « contre les piqûres des scorpions, des araignées, des abeilles, des frelons et des guêpes et contre les cantharides et les salamandres… »
L'Astérolide épineux : qui arborait une jolie petite fleur orange en forme d’étoile,
L'Asparagus Sauvage :
L’Ail sauvage :
Orlaya : aux belles fleurs en ombrelle « grandi Flora » très décoratives qu’affectionnent les papillons.
Le Chèvrefeuille sauvage :
Arrivés au terme de la balade au niveau du « château pointu » Alain en a profité pour nous faire admirer le paysage sur la vallée du Rhône et nous donner des explications intéressantes quant au cours du Rhône et les transformations intervenues depuis les travaux de la CNR (Compagnie Nationale du Rhône) dans les années 1970 pour le réguler et l'endiguer, notamment en ce qui concerne la faune qui l'habitait...
Cela a, en effet, donné un coup d’arrêt à la vie animale du fleuve, que ce soit pour les Castors qui ont déserté la vallée pour se réfugier vers les affluents du Rhône (La Sorgue et le Gardon parce qu'ils n'arrivaient plus à se nourrir, ni se loger dans les berges enrochées, que pour les poissons « nobles » et carnassiers qui autrefois peuplaient le fleuve.
Le Ragondin a des dents rouges et une queue ronde
Tandis que le Castor à une queue plate...
A - Les apports positifs :
1) évidemment, il convient de noter, sur le plan économique, la production d'électricité, énergie propre et renouvelable: tant que le Rhône coulera, on produira en permanence du courant électrique !
2) la navigation fluviale a été rendue plus facile et plus sure grâce à la mise au gabarit du lit du fleuve. De plus, les barrages ont rendu le courant de l'eau nettement plus lent, ce qui diminue le danger.
3) sur le plan « nature », la succession de plans d'eau plus calmes due à la création de barrages constituant de ce fait des paliers a permis le développement d'espèces piscicoles préférant les eaux calmes: sandre, carpe, et espèces de moindre intérêt halieutique et gastronomique comme les brèmes, les tanches qui sont des poissons qui ont un goût de vase prononcé...
B - Les conséquences négatives :
Il s'agit là surtout de la difficulté pour les poissons migrateurs de remonter le cours du fleuve pour accéder à leurs frayères (lieux de ponte naturels). C'est le cas pour l'Alose, dont les effectifs ont été très amoindris.
C'est le cas également pour l'Esturgeon, espèce qui a pratiquement totalement disparu !
Alain se souvient en effet qu'à Montfaucon, dans les années 90, fut ainsi capturé l'un des derniers Esturgeons du Rhône qui pesait plus de 150 Kg, par un pécheur au « vire-vire » (cf. plus loin) que cet énorme poisson empêchait de se soulever ! C'est un agriculteur dont la ferme était proche du Rhône qui avait tué le monstre avec son fusil de chasse en l'absence du propriétaire du « vire-vire »...
Il nous signale entre autres anecdotes, que le dernier « vire-vire », une sorte de filet automatique installé par les professionnels de la pêche sur une barge et qui avait la propriété de se soulever comme une énorme épuisette de 3m sur 3m et de se vider en se retournant de façon automatique (d'où le nom de « vire-vire ») dans la cale de la barge lorsqu'il était plein de poissons. Les pêcheurs venaient relever leurs captures une fois par jour seulement ; ils ont disparu il y a une trentaine d’années et avec eux tous les pêcheurs professionnels du fleuve.
Le dernier « vire-vire » du Rhône !
Un « vire-vire-soulet » fonctionnant ici à l'aide de deux barcots,
un contrepoids fixé sur l'axe assurait une meilleure régularité à la rotation des filets
Il nous a signalé que des efforts conséquents sont menés actuellement pour remédier au problème, - un peu tard, mais c’est mieux que rien - notamment afin d’aménager des couloirs de passage pour les poissons qui ne peuvent plus remonter les chutes d'eau des barrages d’un niveau trop important sans parler des obstacles que constituent les turbines des usines hydro-électriques qui ont été installées au fil de l’eau.
Les autorités, conscientes du problème, ont trouvé une solution car, sont en cours d'aménagement, des rampes spécifiques constituées d'une succession de petits bassins que les poissons pourront franchir facilement.
Toutefois, il faudra longtemps avant de revoir les poissons nobles repeupler le cours du fleuve si nous ne les repeuplons pas nous-mêmes.
Nous nous sommes séparés après être redescendus du « Château pointu » non sans projeter un jour d'aller visiter cette réserve que constitue l’Islon, une petite île située au sud de la pointe de l'île aux Papes, et qui est entièrement laissée à l'état sauvage (à l'ouest de l'écluse de Villeneuve, où l'on peut se rendre à pieds en passant par l'écluse) et qui contient tous les végétaux endémiques de la vallée du Rhône qui croissent de façon sauvage depuis des années.
Pour nous aider à préparer la visite de l'Islon des Papes essayons de comprendre l'utilité de protéger les zones humides comme l'a fait là, la CNR depuis plusieurs années en visionnant la vidéo de 4 minutes qui suit :
En attendant le plaisir d'effectuer d'autres sorties dans la nature en compagnie des « Sages », Alain nous adresse ses salutations amicales à partager avec toutes celles et ceux qui nous ont accompagnés.
Alain se tient à notre disposition pour plus d'informations quant à ce qui nous intéresse, voire pour une nouvelle balade en garrigue au printemps prochain, éventuellement à l'Islon, car c'est entre mars et avril qu'on a le plus de chances d'apercevoir un maximum d'insectes...