SCOOP : LA CHARPENTE DE NOTRE DAME RESTAURÉE A L'IDENTIQUE !
Le 15 avril 2019...
Souvenez-vous de ce triste spectacle !
La Flèche de Notre Dame s'effondre !
Oui, mais le 15 avril 2021...
Épure de la base de la charpente de la flèche réalisée en 3D par Robert
sur logiciel « SketchUp » (http://robertdenostreda.canalblog.com/)
Une petite musique fort à propos pour vous mettre dans l'ambiance…
La Version de Notre Dame de Paris chanté par Garou...
Vous pouvez l'arrêter en cliquant ci-dessus sur les symboles :
« NON : AMPLIUS : DUBITO* !»
Comme je vous l'avais laissé entrevoir et en l'espérant de tout mon cœur dans mon précédent article rédigé en juin 2019, au lendemain de l'incendie, sur la Restauration de la Charpente de NOTRE DAME, deux ans exactement après, je me fais aujourd'hui un plaisir de vous l'annoncer en avant première : la restauration à l'identique de la Charpente de la Cathédrale de PARIS est sur rails !
Je souhaite partager avec vous cette joie et l’avancée des recherches qu'a réalisé depuis plusieurs mois mon copain Bernard BRANGÉ, un passionné et l'un des guides de la Cathédrale, auteur de plusieurs ouvrages sur le Compagnonnage fort bien documentés.
Sur le pilier central de la flèche était vissée...
Cette plaque de fer compagnonnique commémorative de Viollet-le-Duc (18 cm x 32 cm)
Vous trouverez ci-après un document qu'il a réalisé sur les 3 flèches construites au XIXe siècle par A. BELLU et « Georges », Compagnon charpentier dit « le Gâcheur » dont il est question sur la plaque, qui a réalisé les charpentes des flèches de Sainte-Croix d’Orléans, de la Sainte-Chapelle et en particulier celle de Viollet-le-Duc pour Notre-Dame de Paris !
Bernard BRANGÉ avec Christian DUMOLARD, un autre passionné de Notre Dame, ont rassemblé un grand nombre d’informations que nous avons le plaisir de vous laisser découvrir plus loin.
Plusieurs autres publications sont prévues... Et je vous en ferai part au fur et à mesure de leur rédaction !
« L'Association française pour la restauration de la charpente bois de la cathédrale Notre-Dame de Paris », entre autres documents, vient d'en éditer un sur la « Flèche » de VIOLET-LE-DUC, et il vous suffit de cliquer ici pour télécharger et prendre connaissance de ce dossier inédit !
En ce qui concerne les 16 statues qui ornaient la flèche, il y a eu un heureux concours de circonstances qui a fait qu'elles ont toutes été préservées de l'incendie !
En effet, les 16 statues de la flèche de Viollet-le-Duc, quelques jours avant l'incendie, avaient été soigneusement démontées une à une et mises à l'abri à Marsac, en Dordogne, pour restauration par la Socra, une entreprise spécialisée dans la restauration de statues en métal qui est intervenue sur des chantiers prestigieux, notamment sur le Château de Versailles.
Elles y sont encore comme j'ai peu le constater en ce début de juin 2021 pendant notre vadrouille de déconfinement avec Martine en allant visiter sa grande sœur Béatrice qui demeure en Périgord non loin de là...
Voici celle de Viollet-le-Duc représenté en Saint Thomas, patron des architectes,
qui était entouré des onze autres apôtres,
et tenant de sa main droite sa fameuse règle compagnonnique.
La règle que tient Viollet-le-Duc de sa main droite comporte au recto certaines lettres curieusement inscrites en grandes majuscules et au verso une inscription en latin... Agrandissons l'image :
Pour ce qui est du recto il suffit d'isoler les lettres, les mettre bout à bout, et nous avons « VMVILLLDVCC ».
Est-ce là un code à décrypter ?
Chacune de ces lettres représente, en notation latine, un chiffre. Nous avons une suite de nombres : 5, 1000, 5, 1, 50, 50, 50, 500, 100, 100. L'addition donne 1861, l'année de la fin des travaux d'édification de la flèche entamés en 1859 !
Encore plus caché, le verso de la règle porte également une inscription, en latin « NON : AMPLIVS : DVBITO* » qui peut se traduire par *« Je (ne) doute pas (de pouvoir faire) plus ample ».
Que signifie ce message ?
Il faut ici faire le lien avec l'apôtre Saint Thomas qui doutait de la résurrection du Christ. Il eût besoin de mettre son doigt dans la plaie du flanc du Christ et de sa main pour croire. Alors il ne doute plus (Évangile de Saint Jean, verset 27-29).
Ici, également, Viollet-le-Duc affiche sa confiance : il ne doute plus qu'il a réalisé son œuvre de constructeur !