PELERINAGE DE ST JACQUES DE COMPOSTELLE

Pour se mettre dans l'ambiance, « ULTREÏA » le chant des Jacquets !

Vous pouvez l'arrêter en cliquant ci-dessus sur les symboles :

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Parmi les nombreux projets que j'avais élaborés avant de prendre ma retraite pour conjurer cette peur du vide qu'elle peut engendrer pour les hommes hyperactifs parmi lesquels je me place, il en est un qui me tenait à cœur...

 

LE PÈLERINAGE DE COMPOSTELLE.

 

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 Un des nombreux panneaux qui jalonnent le GR n° 65 en France... et en Espagne ! 

 

Je l'ai fait en deux tronçons, parce qu'en une seule fois ça nécessite de partir deux mois de chez soi. A Pâques 2007 puis en septembre 2008 mon épouse m'a donné l'opportunité de partir tout seul avec mon chien pendant près de deux mois au total pour accomplir ce projet.

 

 Les Quatre Chemins de Compostelle qui traversent la France avec leurs variantes...

 

J'avais décidé de partir de chez moi, à savoir de Villeneuve-les-Avignon pour rejoindre le chemin du Puy en Velay à Nasbinals en passant par le Pont du Gard, Uzès, le mont Aigoual, le Larzac, Millau, et Séverac le Château. je me souviendrai toujours de la tête du curé LOMBARD de Villeneuve, lorsque je suis allé lui faire signer la première page de mon crédencial... Il n'en avait jamais signé, et, qui plus est, pour un « Parpaillot ».

 

J'avais prévu des petites étapes de 15 Km pas plus, parce que je n'étais pas habitué à marcher avec un sac de 10 Kg sur le dos. En fait, très rapidement, je me suis mis à brûler des étapes car on peut faire facilement de 20 à 30 Km par jour, ce qui mettait tout mon planning en l'air !

 

Heureusement, équipé des guides du GR 65 de la « FFRP » (Fédération Française de Randonnée Pédestre) et du fameux « Miam-Miam-Dodo » que l'on trouve dans toutes les bonnes librairies, je n'ai eu aucun mal à rectifier le trajet sauf au départ à travers les Cévennes, le Mont Aigoual et le Larzac où je ne suivais aucun chemin de grande randonnée fréquenté... Mais j'ai pu dormir dans des fermes jusqu'à Séverac-le-Château à 25 Km au dessus de Millau.

 

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Il est long le chemin vers Saint Jacques de Compostelle...

Mais quand on y chemine avec un compagnon on profite de l'émulation !

 

Le souvenir d'un orage terrible au mont Aigoual avec des éclairs dans tous les sens restera gravé dans la mémoire « d'ORPHÉE », MA PETITE CHIENNE EPAGNEULE qui m'accompagnait, et qui a bien dû croire à plusieurs reprises que le ciel lui tombait sur la tête...   

 

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Sur le chemin du Mont Aigoual, avant de redescendre sur le Larzac... Plus que 1265 Km, Orphée !

 

Après la traversée déserte du Larzac sous une pluie torrentielle et la descente sur Millau, de passage à Séverac-le-château, j'ai voulu visiter ce château désert, tout seul, et abandonné au sommet du village... C'était un dimanche soir, et je cherchais un endroit pour dormir à l'abri des pluies qui n'avaient pas cessé depuis trois jours.

 

Il y avait quatre autres personnes sur le site, des religieuses, qui m'avaient précédées dans cette visite. L'une d'elle était toute étonnée de me voir tout seul avec mon gros sac et ma petite chienne et quand je lui ai dit qu'en fait, j'étais sur « le chemin de Compostelle », elle s'est présenté comme la Supérieure du Couvent des Malet à Saint Côme d'Olt à un vingtaine de Km de là, où elle m'a engagé avec beaucoup de compassion à aller m'y abriter la nuit suivante au lieu d'essayer de rejoindre Nasbinals parce que j'aurais été obligé de marcher sur la route.

 

Donc, le lendemain, je me suis arrêté au Couvent des Malet, trempé, fourbu, où j'ai reçu un accueil chaleureux et réconfortant. Le bâtiment venait juste d'être restauré et ce fut un accueil princier (Optez pour l'étape au couvent de Malet des sœurs Ursulines - c'est royal et vous y êtes vraiment bien accueillis! ).

 

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Le Couvent de Malet à Saint Côme d'Olt... Une étape royale !

 

Dès que je me suis retrouvé sur le vrai « Podensis » - le chemin du Puy - à partir de Saint Côme d'Olt ce fût un plaisir que de cheminer sur le chemin parcourus par des dizaines de pèlerins que je doublais ou qui me laissaient sur place mais que je retrouvais à l'étape suivante. Tout en cheminant seul, je n'étais plus tout à fait tout seul !

 

Contrairement à beaucoup de Jacquets, je vous épargnerai le récit de mon pèlerinage. C'est, pour moi, une affaire personnelle et spirituelle qui ne tire sa magie que de cette réflexion qui se poursuit tout au long du voyage.

 

Si toutefois vous voulez vous imprégner de l'ambiance, vous pouvez essayer de visionner le blog d'un Jacquet parmi de nombreux autres sur le net, et qui la relate très bien et l'a émaillé des photos que je n'ai pas prises, en cliquant sur ce lien: UN BOUT DE CHEMIN...

 

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne route en lançant le cri des pèlerins (cliquer sur le lien « ULTREÏA » - Le cri des pèlerins pour écouter l'enregistrement de ce chant que je me suis procuré à Sainte Foy de Conques lors de mon passage à Pâques 2007, entonné par le Frère Jean-Daniel, un des moines prémontrés de Conques).

 

Si vous n'êtes pas trop pressé, tous les matins, après l'office de bénédiction des pèlerins, et avant le départ pour l'étape suivante, le Frère Jean-Daniel se fait un plaisir d'expliquer aux pèlerins le tympan du portail principal qui est une véritable bible sculptée... Ne ratez pas l'explication!).  

 

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Tympan du portail principal de Ste Foy à Conques représentant le Jugement dernier !

 

Pour conforter ce que vous devez savoir avant de préparer votre propre pèlerinage, je me suis permis de vous donner accès à la planche d'un de mes Frères qui vient de le faire avec sa compagne, atteint d'un cancer (et qui a hélas rejoint l'Orient Éternel depuis).

 

Il a exprimé avec brio et de façon anonyme ce qu'il avait ressenti à son retour de pèlerinage. Pour cela il vous suffit de cliquer sur ce lien : LES RESSENTIS DU PÈLERINAGE DE SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE.

 

Pour les candidats au voyage, je me suis amusé à mettre noir sur blanc, ci-après, tout ce que l'on doit savoir impérativement. N'hésitez surtout pas à me solliciter pour en savoir plus ! Mais voici :

 

CONSEILS D'EXPÉRIENCE AUX CANDIDATS PÈLERINS !

 

 

Préparation physique

 

Un périple de cette ampleur mérite un minimum d'entraînement, mais il est à la portée de tous, à condition d'avoir un minimum de volonté et de savoir ménager son corps, au moins la première semaine.

 

Les petits problèmes sont inévitables: ampoules (moi j’ai eu la chance de n’en avoir jamais eu !), courbatures (ah, ça oui !), mais on en vient à bout généralement par la prévention (un tube d'arnica pour masser les mollets tous les soirs), des sparadraps spéciaux ampoules (je les avais mais ne m’en suis servi que pour les copains rencontrés au bord du chemin !), et un tube de pommade contre les inflammations de marque « Podos » qu’on trouve dans toutes les pharmacies pour masser les pieds propres et secs tous les soirs avant le coucher (conseils de Marie-Isabelle, ma pharmacienne à Villeneuve) ou du baume du pèlerin (faut le commander au Monastère Notre-Dame - 04310 Ganagobie ou mieux aller faire une petite marche dans les Alpes de Haute Provence un dimanche en montant de la Durance au monastère…).


Le sac à dos

  

Par ce lien au format Word je vous donne le contenu DE MON SAC A DOS (cliquer ici)… (9 Kg - que j’ai pris la précaution de noter et de peser pièce par pièce…)

 

Le poids est l'ennemi numéro un du marcheur. Il faut absolument se limiter à 10 kg pour un homme et à moins de dix pour une femme.

 

Certains arrivent à descendre à sept kilos, mais c'est difficile à moins de renoncer à l'indispensable.

 

Prendre un sac de 50 litres maximum. La ceinture large, munie de poches, permet d'avoir sous la main, téléphone portable qui évite de devoir se trimbaler un appareil photos quasi inutile (pour moi! les seules photos que j'ai gardées m'ont été envoyées par des pèlerins sur internet...), argent, barres de céréales, tubes de crème.

 

L'essentiel du poids du sac doit reposer sur les hanches et non sur les épaules. Il est important à l'achat, de charger le sac pour l'essayer (mon conseil… Vous allez chez Décathlon et vous y trouverez le modèle "Forclaz air de 50 litres" qui est formidable, pratique, et, à mon avis le mieux adapté pour le pèlerinage). Le voici en photo... Il fait moins de 40 € chez Décathlon !

 

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A mon avis, il est le mieux adapté à la Randonnée pour le pèlerinage...


Les vêtements


Evitez le coton, long à sécher et froid quand il est mouillé de sueur. Privilégiez les fibres synthétiques et les polaires. Il est évident qu'il faut pratiquement laver son petit linge chaque soir (mais de nombreux gîtes sont équipés d’une machine à laver!). Toujours chez Décathlon, ils vendent pour quelques sous des tee-shirt et chemises géniales en fibres synthétiques qui sont tout à fait adaptés à l'usage !

 

La cape de pluie très ample est indispensable, modèle à manches de préférence et ouvrant sur le devant mais qui englobe le sac à l’arrière. Le K-way est vraiment inutile pour la pluie, et inconfortable parce qu'il ne laisse pas respirer le corps;  à la rigueur on peut le considérer comme coupe-vent mais la cape est tout aussi efficace, croyez-moi.

 

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La cape « Quechua » doit pouvoir englober le sac à dos,

et le surpantalon doit pouvoir s'enfiler sans ôter les chaussures avec une fermeture éclair

 

Surtout, équipez-vous d’un surpantalon étanche en plastique muni d'une fermeture éclair au bas pour pouvoir l'enfiler par dessus les chaussures (quelques roupies chez Décathlon)… Si vous faites plusieurs jours sous la pluie, c’est indispensable pour se tenir au sec avec la cape, et là, je parle en connaissance de cause !


Trousse de toilette

 

Faire la chasse au superflu, une simple savonnette sert à la douche, au shampoing et à la lessive (quoique, pour la lessive, le must soit un bon tube de « Génie sans bouillir » - entamé pour l’alléger – couplé avec un flacon de gel douche de marque « Sanex », l’un comme l’autre à moitié vide, bien sûr – ainsi, j’ai tenu un peu plus d’un mois!)

 

Emportez le bon vieux rasoir Gilette à lames doubles ou triples avec un aérosol de gel à barbe miniature (ça existe chez Nivéa et Wilkinson), un déodorant à bille (le must, Khéops de ROC, car c'est vraiment indispensable pour prévenir les désagréments des étapes en dortoir), un peigne, une petite paire de ciseaux, un petit flacon de 15ml d'essence de citronnelle pour se prémunir des moustiques en se le badigeonnant sur la peau, et moi, j'avais rajouté un petit flacon de 15ml d'huile essentielle de lavande vraie qui sert à la fois de « sent-bon », d'alcool pour nettoyer les petits bobos, et de cicatrisant. 


Couchage

 

En France, on dispose toujours de couvertures dans les gîtes, on peut donc se contenter de prendre un « sac à viande » (simple drap en coton d’une place cousu sur trois cotés).

 

En Espagne, par contre, il n'y a pas toujours de couvertures, cela dit, par mesure d’hygiène, à mon humble avis, le duvet est donc indispensable.

 

Le choisir léger et compressible. Sans duvet, un drap-housse de lit à une place 190 x 90 est conseillé, car les matelas sont parfois d’une propreté douteuse... tout comme les couvertures (J’avais cru faire une économie en prenant le vieux sac de couchage de scout de mon fils en duvet… trop chaud, trop lourd… j’ai regretté le poids-plume aperçu chez Décathlon!)

 

Bâton de marche

 

Personnellement, j'utilise un bâton genre bâton de ski de marque « Salomon » qu’on retrouve en montagne quand la neige a fondu et dont on se sert dans mon pays pour électrifier les pâtures de moutons, c'est un compagnon discret mais utile dans les montées et les descentes.

 

De plus, il m'a servi à éloigner certains chiens un peu teigneux de ma petite chienne épagneule. Certains randonneurs optent pour un bâton télescopique, qui a l'avantage, entre autres, de ne mesurer que 40 cm pour être fixé à son sac quand on en a pas besoin.


Les chaussures

 

Me demander une étude spécifique, pour les expériences à faire avant le départ, après… c’est trop tard…

 

Inutile de prévoir de lourdes et coûteuses chaussures de montagne. Optez pour des chaussures légères, bien crantées et mi-montantes. J'ai choisi un modèle en toile gore-tex (matériau étanche mais qui laisse respirer le pieds) et cuir dessus, avec semelle de caoutchouc vulcanisé de chez Décathlon, encore ce magasin, - modèle « Tecnica » -, car je trouve très désagréable d'avoir les pieds mouillés. Bien m'en a pris lors des huit premiers jours de marche !

 

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La Chaussure idéale de chez Décathlon en Gore-Tex marque Tecnica...

 

Évitez par-dessus tout de partir avec des chaussures neuves !

 

Toujours choisir une pointure au-dessus, car les pieds gonflent pendant une journée de marche. Quoi qu’il en soit il vous faudra les briser sur environ 100 Km à faire sur quelques week-ends avant de partir si vous voulez éviter des ampoules douloureuses (après avoir parcouru tout le chemin en deux fois, je n’ai jamais eu une seule ampoule, grâce au ciel, à la pommade « Podos » et aux quelques escapades des week-ends avant les deux départs !)…


Boire

 

Il faut boire beaucoup pour éviter les problèmes. Quand la sensation de soif apparaît, il est trop tard, le corps est déjà en déshydratation.

 

Il existe chez Décathlon, encore eux, un système de poche à eau, contenue dans le sac, avec un tuyau qui vous permet de boire souvent sans avoir à poser le sac. Ce n'est vraiment pas un gadget car vous verrez que ça fini par être dur, vraiment dur, de devoir déposer le sac pour sortir la gourde.


La tendinite

 

Elle est redoutée des marcheurs, car, dans des cas extrêmes, elle peut conduire à l'abandon, et j'en ai rencontré plusieurs des randonneurs en simples chaussures de tennis, obligés de s'arrêter et de rentrer chez eux. Les plus courantes sont celles du tendon d'Achille, du dessus du pied et du jambier antérieur (devant le tibia). Pour les prévenir :

1 - Boire beaucoup et souvent,

2 - Eviter les aliments acides,

3 - Ne pas trop serrer le haut des chaussures montantes (très important), et...

4 - Masser régulièrement le mollet chaque soir avant de se coucher avec de la pommade à l’arnica. Ma pharmacienne m’a, en plus, vendu une pommade géniale dont la marque est « Podos » contre les inflammations.


Crédencial

 

Ce document est délivré par une Association Jacquaire ou alors à la Cathédrale du Puy-en-Velay et aux accueils-pèlerin existants dans les grandes villes (moi, je l’ai payé 5 euros à « l’Association des Amis de Saint Jacques de Compostelle », 8, rue des canettes à Paris 6ème).

 

Elle atteste de votre qualité de « pèlerin ». En Espagne, elle est obligatoire pour accéder aux gîtes communaux.

 

Fallait voir la tête du curé de Villeneuve quand je lui ai fait signer la première case… C’était la première fois qu’il en voyait un, et il était tout fier d’avoir un concitoyen qui partait faire Compostelle depuis Villeneuve, bien qu'il soit « Parpaillot » !

 

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En voici les 4 premiers volets sur les 12 que comprend le document...


Les étapes

 

Rien ne sert de planifier tout son périple à l'avance, ce sont le corps, la météo, les rencontres qui vont forger ce découpage.

 

Si on est un marcheur confirmé, une moyenne de 25 km par jour est tout à fait envisageable, et on peut se fixer grosso modo un programme sur cette base moyenne (que vous marchiez vite ou lentement, vous vous apercevez finalement que votre moyenne personnelle est comprise entre quatre et cinq Km à l’heure en tenant compte des poses et des visites rapides de monuments qui sont placés le long du chemin, voire une petite prière dans une église, presque toujours ouverte!

 

Même moi, j’y suis arrivé après, il est vrai, avoir commencé cool avec des étapes de 15 à 18 Km, les premiers jours, c’est tout dire!…


Les refuges et gîtes

 

En France, on peut réserver son hébergement d’un jour sur l’autre, (voire longtemps à l’avance en envoyant des arrhes, mais c’est risqué si on ne peut pas suivre le programme établi en théorie chez soi… avec les aléas du chemin).

 

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En Espagne on ne peut pas réserver… Donc il faut partir tôt pour être sûr d’arriver à temps et avoir de la place; en général, l’heure d’arrivée critique se situe vers seize heures!

 

En France, on trouve à se loger dans les gîtes communaux pour 8 à 10 € (ils sont en général très bien tenus depuis que le chemin a été classé patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco parce qu’ils sont entretenus pas des subventions des conseils généraux et par des fonctionnaires communaux ou des bénévoles très bienveillants – et puis c’est vraiment pas cher!).

 

Il existe aussi des accueils confessionnels (monastères, abbayes, couvents, simples presbytères – j’ai essayé de les utiliser chaque fois que le choix était possible, et ne l’ai jamais regretté) où la participation est laissée à l’appréciation du pèlerin tout comme le repas du soir d’ailleurs (en général, il est conseillé de l'inclure et d’assister aux offices, soit pour la prière du soir, soit pour les Vèpres, et de toutes façons par courtoisie pour nos hôtes) ainsi que des gîtes privés qui proposent la demi-pension pour 25 à 28 €… mais compte tenu de l’état de ma bourse, je n’en ai pas fait un grand usage!

 

Si vous le souhaitez, je peux vous donner toute la liste de ceux où je suis passé avec mes appréciations personnelles.

 

En Espagne, il faut compter de 3 à 6 € en refuge, mais la demi-pension est exceptionnelle. Toutefois, les restaurants espagnols situés tout le long du chemin proposent un « menu pèlerin » pour 7 € en moyenne (2 plats, un dessert, vin compris).


Balisage

 

En France, le balisage blanc et rouge des chemins de Grande Randonnée de la FFRP (Fédération française de randonnée pédestre) est très bien entretenu, en l’occurrence le chemin du Puy est tout entier situé sur le « GR n° 65 ». De plus, pour la traversée des villages et le balisage des endroits critiques on retrouve souvent ce petit sigle auto-collant bleu-roi représentant une coquille Saint-Jacques stylisée apposé sur les descentes de chenaux ou les supports de poteaux indicateurs.

 

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Voici celui qui est apposé sur la descente des eaux de pluie de ma propre maison à Villeneuve...

(elle est en effet située sur le chemin des « Dauphinois » qui rejoint Pont St Esprit au chemin d'Arles)

 

Et les trois types de balisage rouge et blanc de la FFRP.

 

 

En Espagne, le chemin est balisé par des flèches jaunes partout avec, depuis cette année, un bornage de poteaux en béton gravé indiquant la distance et la direction de St Jacques de Compostelle.

 

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Bornage et balisage Espagnols, et la dernière borne Espagnole « 0,00 K.M. » située au « Cabo Fisterra » !


Divers

 

  • Un appareil photographique n’est pas indispensable, il peut être avantageusement remplacé par un carnet de croquis, si on possède des aptitudes au dessin (le chemin, vous verrez, c’est dans le cœur qu’on le fait, et on a pas forcément besoin d’en avoir des souvenirs photographiques, car il reste profondément gravé dans votre tête! J’avais emporté un appareil jetable… je n’ai pas pris une seule photo…).

 

  • Un guide est toujours utile pour préparer ses étapes. Pour la France les trois « topo-guides » édités par la FFRP (www.ffrp.asso.fr) sont très pratiques (en fait il y en a trois pour couvrir la totalité du GR n° 65 - on peut les renvoyer par la poste au fur et à mesure de l'avancement pour s'alléger).


Topo-guide_FFRP_Moissac-Roncevaux.jpg   Livret FFRP.jpg

 Deux Topo-guides du GR 65 de la FFRP...

 

 

 

Topo-Guide_FFRP Moissac-Roncevaux_2.jpg

Et le plan général qu'il comporte avec un plan détaillé pour chaque étape journalière.

Il en comporte 32 de 20 à 25 Km chacun.

  • Il existe aussi un document très complet, je dirai même indispensable en France, c’est le « Miam-Miam-Dodo » (ne rigolez pas! c’est très sérieux et il est bien fait) qui compile l'ensemble des hébergements avec coûts, Numéros de téléphone et petites anecdotes bonnes à savoir dans le style « Le Routard ». On trouve facilement ces bouquins dans n'importe quelle FNAC ou grande librairie.

 

  • Prévoir également : une petite lampe de poche (la « Maglight-mini » est amplement suffisante), du papier Q entamé, pardon WC, un briquet, des épingles de nourrice, un trés léger nécessaire de pharmacie en cas de bobo, un lacet de rechange qui peut servir à tout, sa carte bleue internationale, sa carte vitale Europe, sa carte d’identité nationale...

 

Et voici, où se termine ce 3ème Topo-Guide du GR N° 65 de la FFRP... A Roncevaux, après être passé au dessus des Pyrenées et être redescendu du coté Espagnol :

 

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... Elle est dure la montée de Saint Jean-Pied-de-Port jusqu'au col de Roncevaux, mais c'est dantesque !

 

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Où l'on atteint le relai mythique de la fin du « Camino Frances », passée la ligne de crêtes...

 

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Et , dans le dortoir, on ne s'y fait pas bercer, je vous l'assure !

 

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BONNE MARCHE et PROFITEZ-EN, C'EST MAGIQUE !

 

 

 

ULTREÏA !

 

L'ARRIVEE.jpg

Tout ça pour ça ! Voici l'arrivée à Saint Jacques de Compostelle !

Mais on peut poursuivre et aller jusqu'à « Finisterra », voire, rentrer chez soi, dans l'autre sens !

 

Et depuis, j'ai droit à rappeler ce souvenir sur la porte de notre petite maison d’hôtes de l’Amelier par l'emblème que tout Jacquet est fier de pouvoir afficher, y compris le Pape Innocent VI qui avait fait représenter les trois coquilles Saint Jacques au dessus de ses armoiries à la Chartreuse de Villeneuve-Lès-Avignon il y a 750 ans ! (cf. Ci-dessous, la photo n'est pas très bonne...)

 

le souvenir.jpg   tombeau d'innocent VI.JPG

Image de fin. Vous savez maintenant ce que représente ce symbole ! 

 

 

 


 


 



18/10/2011
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